Relations avec la France, la faute à l’Algérie, mais On-Two-tree Viva l’Algérie car elle a profondément raison !

 



Un article au journal du Figaro suggère à la France de «Gérer le risque algérien, rien que ça !!!!

En lisant l’article, on trouve comme d’habitude du mauvais et du plus mauvais, encore une coulée compassionnelle et fausse, totalement hypocrite du haut vers le bas. Pour parvenir à faire passer ce mensonge, il faut taper sur un bouc émissaire, peu importe lequel. Ici, c'est l’Algérie qui a le rôle. Mais  le ridicule se trouve dans «Gérer le risque» ?

Nous n’avons pas vu cela concernant la France : entre l’UE, les USA, l’OMS, l’OTAN, la BCE. Il semble que cela fait bien longtemps que la France n’est plus gouvernable, que le peuple français n’est plus géré, il est vendu et soumis à des bureaucrates d’organismes supra-nationaux n’ayant aucune légitimité démocratique.

Cependant, ce qui fait le charme en France, de temps en temps, y a une perle d’essayiste qui, grâce à sa cécité sélective remarquable, omet l’actualité, à savoir la haine cultivée avec acharnement contre les Algériens, pour qui cette France est inséparable du racisme, c’est son mode d’existence et elle croit pouvoir tout expliquer.

Ce pseudo risque algérien en démonstration fallacieuse, spécieuse n’est que du blabla extrémiste qui ne prend pas en compte la réalité. Ce refus du réel, sa négation, est une constante, un principe du racisme qui est une idéologie extrémiste, perverse, jusqu’au-bouliste, issue d’idées, d’analyses et de considérations tout à fait habituellement à la partie extrémiste française.

La France politique est dévalorisée aux yeux de l’Algérie, dont la seule manière d'honorer la mémoire de tous et celles et ceux qui ont laissé leurs vies dans ce qu'il est convenu d'appeler la guerre de Libération, serait de ne pas falsifier les faits, si cette guerre a été perdue militairement, par la France, et si honte il y a, c'est de refuser d’admettre cette évidence.

Il est plus que temps pour l’Algérie de sortir du déni sur la nature de la France et sur sa stratégie de déstabilisation de notre pays et qui estime par contre que la réconciliation avec le royaume du Maroc, qui constitue son meilleur allié (n'oublions pas qu'une grande partie des mineurs non accompagnés en France viennent du Maroc). Pourtant, la France est hors-jeu comme toute sa politique d’élite qui philosophe, se tâte, tergiverse et avance pour reculer, résultat, elle s'embourbe, à vouloir jouer à la manière d’ingérence fine et elle s'est fait ramasser partout et ce d’autant que la France n’a jamais respecté aucun accord, donc l’Algérie se tourne vers la Chine, la Russie et veut intégrer les BRICS, ce qui agace lourdement cette France paternaliste. Nous n’avons appris de la France que la notion de culpabilité, culpabilité de l’Algérien ! Un fonds de commerce assez pratique.

La France se noie pour longtemps, ses problèmes, toujours pas résolus, par lâcheté ou paresse, ce qui la conduira à l'état d’un pays en flammes, il suffit que les inquisiteurs et leurs sectateurs deviennent politiquement majoritaires. Les incendies de banlieues et les destructions d'aujourd'hui sont les prémisses d’événements qui attendent la France raciste de demain avec un pouvoir liberticide et corrompu, c'est une bombe à retardement pour le reste des pays Européens.

L’auteur de l’article en question est trop souvent habitué, par ses diverses fonctions, à des pratiques illégales de corruption d’acteurs locaux et de financement d’un réseau de déstabilisation du pays, notre analyste cache mal sa frustration et la peur change de camp, dans ce cas sa cause est vraiment et définitivement perdue, car c’est bel et bien la France qui s’effondre, alors il propose :

La France doit redéfinir une politique cohérente vis-à-vis de l’Algérie autour de cinq priorités.

  • La remise en cause de l’accord du 27 décembre 1968 octroyant aux Algériens un statut dérogatoire au droit commun en matière d’immigration qui interdit tout contrôle des flux alors qu’ils représentent 12,7 % des immigrés vivant en France.
  • La mise en place d’une stratégie de codéveloppement fondée sur le secteur privé et les entrepreneurs.
  • Le maintien des liens avec la société civile algérienne en mobilisant la diaspora et le levier de la langue française.
  • Le déploiement d’un système européen intégré de surveillance et d’intervention en Méditerranée afin de pouvoir en assurer la sécurité en toutes circonstances.
  • La réconciliation avec le Maroc, qui constitue le meilleur allié pour stabiliser l’Afrique.

Pour conclure que l’heure n’est plus à rêver à des partenariats chimériques avec l’Algérie, mais à gérer le risque réel qu’elle constitue.

Le problème de ce type de dissertation, c'est que ça manque un peu de données. Cela ajoute une couche par-dessus la couverture médiatique, qui a ses propres biais. Toute cette réaction sédimente tranquillement du papier sur du papier.

C'est bien beau tous ces diagnostics, outre de toute morale, pas d’autres problèmes dans cette France que l’immigration, il faudrait plancher sur la question ?

En réponse, j'aimerais noter que ces accords de 1968 prévoient une liberté totale de circulation et d’installation des Algériens en France. Ils stipulent en effet que sauf décision de justice, tout Algérien muni d'une carte d'identité est libre de circuler entre l'Algérie et la France et que les ressortissants algériens résidant en France, et particulièrement les travailleurs, auront les mêmes droits que les nationaux français, à l'exception des droits politiques.

Il semblera que l’auteur ignore que l'Algérie n'est pas le seul pays avec lequel la France a conclu des accords pour favoriser la mobilité des ressortissants étrangers. Il en existe une trentaine, souvent établis avec d'anciens protectorats ou colonies, comme le Maroc, la Tunisie, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Congo et le Bénin. D'autres conventions ont été conclues avec des pays d'Europe tels que la Géorgie, la Bosnie-Herzégovine et récemment avec Hongkong ou le Chili. Ces accords privilégient l'accueil d'étudiants ou de jeunes professionnels. Certains ressortissants sont plus avantagés que les Algériens, comme les jeunes Canadiens et N-Zélandais, qui bénéficient de visas vacances-travail (VVT).

La mise en œuvre de la libre circulation des personnes et des biens, tels que stipulée dans les accords d'Évian, a été confrontée à des difficultés et des obstacles. La partie française a été critiquée pour ne pas avoir pleinement respecté les dispositions relatives à la libre circulation, notamment en ce qui concerne les Algériens vivant en France et il ne me semble pas que les Français aient vraiment respecté leur partie de cet accord. Dès 1962, la France n’a pas respecté les accords d’Évian et les garanties prévues pour les Algériens. Dès lors, elle est mal placée avec ses sociétés de pensée, et ses laboratoires d’idées pour donner des leçons.

Aujourd’hui la France, pays en ruine, pays surendetté ne devrait en aucun cas intéresser l’Algérie Nouvelle, les stratégies françaises de codéveloppement doivent être axées vers les neuf millions de personnes en situation de précarités aigus en France, quant au secteur privé et les entrepreneurs algériens, le partenariat est à recherche ailleurs et surtout la plupart des citoyens de l’Algérie estiment qu’une rupture et une absence de relation suffirait pour exiger un examen de conscience, car pour le peuple algérien et sa jeunesse, la question mémorielle reste le point culminant dans les relations Algéro-Française.

 «Chaque mot français que j’apprenais m’éloignait davantage de ma mère», aimait dire Kateb Yacine L’Algérie vient de mettre la langue française à la porte de ses écoles.                                                   Ah, les colonialistes étaient bien coupables ! Le pire, c'est qu'ils ont fait la même chose en France avec tous ces enfants qui parlaient le provençal, l'alsacien, le breton ou Dieu sait quoi, livrés à toutes ces brutes d'instituteurs qui leur tapaient sur les doigts pour leur faire parler parisien. Rappelons cet écriteau d’école : « interdit de cracher parterre et de parler breton ».

La réconciliation avec le Maroc constitue une meilleure solution pour les polémistes, chanteurs, humoristes, Homos, créateurs de mode, politiciens français de rejoindre leur Riad à Marrakech, Fez et Casablanca, et ce serait juste une convention bénéfique eu égard aux services rendus à l’Humanité par ces belles âmes, et que dire du sort des centaines de Marocains qui travaillent dans ces riads ? Une aubaine sociale en perspective.

C’est vrai que le Royaume du Makhzen Marocain est devenu un paradis pour les démons pédophiles du monde entier ou le tourisme sexuel et la prostitution sont les premières devises du PIB du Maroc
avec évidemment celui du trafic import-export de stupéfiants en général et en particulier
celui du haschich si cher au roi du Maroc et à sa meute !

L’immigration marocaine, avec 11,9 %, ne pose aucun problème pour la France, puisque sa Majesté le Roi du Maroc et son palais royal sont en résidence permanente à Paris, donc les sujets du Roi, sont bien assimilables du vivre ensemble et du Merci-Messieur de la servitude.

Le risque algérien où tout est la faute aux immigrés et aux sans-papiers Algériens, élever à 12% la représentation des Algériens dans l'immigration en France n'est vraiment pas très intelligent, cela souligne surtout un chiffre exorbitant ! Comment un seul pays, non frontalier, puisse générer un tel contingent d’immigration montre bien que la France n'a pas un problème d'immigration, mais elle a bien un problème algérien.

L'art de la diplomatie, c'est celui de l'équilibre.

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