Les embuscades font partie des opérations audacieuses et qualitatives qui caractérisent les Brigades Al-Qassam. On sait que ce type d'opérations laisse au combattant une grande liberté de mouvement en plus de surprendre l'ennemi et de diriger une frappe sur lui. Toute opération de ce type, quel que soit son niveau, doit répondre à trois exigences, que les Qassamites ont toujours tenu à remplir. Y compris en prévoyant une couverture adéquate car le nerf de l'embuscade est la surprise.
Cela comprend également l’obtention d’un plan de retrait ainsi que d’un lieu de regroupement. Au cours des deux derniers jours, les Brigades Qassam ont mené deux embuscades qualitatives. Une embuscade au carrefour de Nabulsi, au sud-ouest de la ville de Gaza, le 15 juin 2024. Lors de cette embuscade, les brigades ont fait exploser un champ de mines immédiatement après l'arrivée des véhicules ennemis, tandis que d'autres combattants ont tiré des obus de mortier sur d'autres forces arrivées sur le site de l'embuscade. L'embuscade de Nabulsi Junction est survenue quelques heures après une embuscade du complexe Qassam également à Tal al-Sultan, à l'ouest de Rafah, au sud de la bande de Gaza, contre des véhicules de l'armée ennemie. Un bulldozer D9 a été visé par un missile Al-Yassin 105. Son équipage a été tué et blessé. Immédiatement après l’arrivée d’une force de secours, Al-Qassam a ciblé un transporteur de troupes « Tigre » avec un missile Al-Yassin 105, le détruisant et tuant ceux qui se trouvaient à l’intérieur.
On peut dire que l'importance acquise par l'embuscade de Rafah et Nabulsi Junction et les effets qu'elle a laissés ne résident pas seulement dans le nombre de morts et de blessés subis par l'armée d'occupation, ni dans le fait que les Qassamites ont pu se retirer, mais réside plutôt dans l'échec des mesures militaires de l'armée d'occupation pour limiter les mouvements et les activités de résistance dans les zones qu'elle prétend contrôler.
L’autre chose que les deux opérations ont prouvé, c’est que la résistance est en avance sur les préparatifs de l’armée d’occupation, sur son appareil militaire et, plus important encore, sur ses services de renseignement avancés. Les deux opérations ont également gagné en importance parce qu’elles se caractérisaient par une planification minutieuse et une mise en œuvre audacieuse. Ils se sont également distingués par la précision de la sélection des cibles et de leur atteinte dès la première frappe. Ceci est le résultat de la collecte par les Qassamiens des informations de renseignement nécessaires pour les deux opérations, comme je l'ai mentionné précédemment.
Parmi leurs résultats, il y a la suppression du prestige dont l’État occupant s’est toujours vanté, et même l’incendie du mythe qui glorifie la force de cette armée et qu’elle est une armée invaincue. Aujourd'hui, il a été vaincu, et demain il est estropié, blessé, malade mental et rebelle qui refuse de retourner à Gaza. Gaza, où il a vu l'horreur de ses propres yeux. Gaza est une fosse aux lions qui ne cèdent pas et ne peuvent être vaincues par le commandement de Dieu. Aujourd’hui, l’armée d’occupation n’a aucun prestige, a honte de sa légende, a perdu la confiance de son public et pleure et hurle comme un enfant qui se réveille de son sommeil terrifié par un cauchemar. La résistance aujourd’hui est ce cauchemar. Les embuscades de la résistance sont autant de leçons claires pour semer la terreur dans cette armée, qui n'est compétente que pour tuer et commettre des massacres, et que chaque centimètre carré de Gaza est une bombe à retardement qui explosera à chaque fois que leurs véhicules ou les pieds de leurs soldats y mettront le pied.
Source : l’Ecrivain Badia Al Nuaïmi de Palestine Occupée.