Le Saint Coran reste l’autre visage de la vérité de la Bible

 

Vraiment, c’est difficile de mettre dans ma petite tête taillée au cartésianisme et fournie de logique et de raison, certaines choses biscornues dites comme des vérités absolues. pour les appeler des tournures littéraires du nouveau testament ou le mot Hair, devient Amour et les fils de la Femme deviennent ses amants en parabolique.
Or, mon prof de philo de l’époque nous disait qu’il n’y avait pas de vérité absolue dans la mesure où chaque vérité sera confrontée un jour à une autre vérité qui la contredira.
Je suis heureux de présenter succinctement Notre Noble prophète Mohamed (‘SWAS). Qui est également l’autre vérité qui contredira celle de Jésus.
Le Prophète Mohamed (SAWS) était un homme exemplaire, tous ses actes et ses comportements représentaient l’excellence de la vertu.
C'est quelqu'un d'agréable à regarder, d'élégant, ayant des yeux noirs, des paupières bien fournies, une voix rauque, un long cou, des yeux d'un beau noir ressortissant dans le blanc, des sourcils fins, longs et encornés, des cheveux très noirs.
Il est vénérable quand il se tait et splendide quand il parle. Vu de loin, c'est le plus beau et le plus splendide des hommes, et, de près, le plus affectueux et le plus gentil d'entre eux.
Il était le modèle à suivre qui doit inspirer la vie et le comportement de tous les Musulmans qui doivent trouver facilité et sérénité à l’imiter.
Tout comme Il a fait l'islam le plus parfait des messages, Dieu a fait de Muhammad (SAWS) le plus parfait des hommes, une lumière destinée à influencer des générations de musulmans à travers les âges.
Son exemple est tel qu'il couvre tous les aspects de la vie d'un homme. Sa vie personnelle, familiale, politique et sociale a été minutieusement décrite par ses Compagnons. Ainsi, jamais la vie d'un homme n'a été aussi connue et étudiée dans son moindre détail.
Le Prophète était un homme exemplaire, tous ses actes et ses comportements représentaient l’excellence de la vertu. Il était le modèle à suivre qui doit inspirer la vie et le comportement de tous les Musulmans qui doivent trouver facilité et sérénité à l’imiter.
La parole est divine au commencement comme le note Jean dans son début et donc sans équivoque C’est Dieu dans son attribut éternel.
Ce sont tout simplement des manifestations divines qui ne sont pas propres au Messie Jésus, mais a tout prophète ou homme pieux selon le degré de piété et d'amour que Dieu lui décerne. Donc il n y u a aucun lieu à  faire de Jésus, l'incarnation totale du verbe divin fait chair.
Cette vision purement matérialiste a de tout temps eu la prédominance sur le cœur de certains qui continuent sans cesse de nier l’évidence, En toute sincérité selon ce schéma, quelle est la création la plus miraculeuse. Celle d'Adam, d’Ève, ou bien celle de Jésus. Jésus est né d’une femme, il était bébé, puis enfant, puis adolescent, puis adulte (Luc 2.40),
D'ailleurs dans le cadre de rappel, même l'authentique religion chrétienne n'a jamais parlé d'incarnation du verbe en Jésus mais plutôt d'union. Par conséquent la connaissance de l'Unité de Dieu, de l'Essence divine et Sa Parole reste intacte et correcte.
En Islam les attributs liés à l'essence divine sont encore plus nombreux mais ne changent absolument rien à l'unicité éternelle de l'essence, ce qui a été décrit intelligemment par l’illustre savant Ahmad Ibn Taymiyya
Allah est donc pleinement le Dieu Absolu qui se révèle par ses qualités et ses actions.. Il est caractérisé par les attributs de la perfection absolue qui est digne de Lui et qu'Il est exempt de tout attribut d'imperfection à Son égard.
En fait aucun verset biblique ou coranique n'échappe dorénavant ni aux musulmans ni aux chrétiens mais ce sera le comportement et l'attitude de chacun qui atteste de ceci ou de cela..
Le Coran n'a jamais dit qu'il existe dans la Bible des versets qui attesteraient la divinité. C'est le Coran  qui ne cesse de spécifier qu'aucun verset biblique ne suppose la divinisation ni de JÉSUS ni de sa mère et pourtant nos amis chrétiens les divinisent par leurs comportements et leurs prières incessantes lier à des interprétations les plus lointaines de la réalité....
La doctrine chrétienne affirme qu’il n’y a qu’une seule personne en JÉSUS, une personne formée d’une nature divine et d’une nature humaine.
Dans ce cas bien précis, celle qui l'a fait naître, c'est aussi elle-même qui l'a ainsi conçu.. C'est en fait la conception de Dieu..
Une mère n'est point un simple corps traversé par un simple fœtus qui deviendra enfant de lui-même.. C'est un corps et une âme qui procède a la conception de l'enfant qu'elle fait naître.
Marie, étant donc la mère de la personne JÉSUS, qui comme nous le savons actuellement, est dans la théologie chrétienne tout à la fois pleinement homme, et pleinement Dieu, devient la mère de Dieu....
le Coran a totalement raison. L’église vénère clairement Marie comme mère de Dieu pour la simple raison de pouvoir glorifier JÉSUS-Christ et pour donner tout les sens a sa divinisation.
Le Coran, sans  porter atteinte a l'unicité divine, confirme la conception de la personne JÉSUS homme "parole de Dieu", et que JÉSUS est réellement dans sa noble condition de créature.
Le Coran dit Sourate  9-31.
"Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d'Allah, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent".
Le Coran appelle les chrétiens a plus de logique et de raison c'est tout. On voit bien que l’islam est très simple: il n’est nul besoin d’intermédiaires ou de saints entre l’homme et Dieu, et chaque individu ne doit se soumettre et s’abandonner qu’à Dieu, le Très-Haut.
Pourtant les prêtres et Rabbins en qualité d’exégètes bibliques savent mieux  que quiconque  que La Bible ne définit pas la vérité mais quant même ils croient au SEIGNEUR JÉSUS qui guérit toute maladie et toute infirmité

Tuer pour blasphème n’est pas Coranique !


 Pendant longtemps, le blasphème a été un crime passible de mort un peu partout dans toute les croyances.

C’est vrai également pour les religions juive et chrétienne, comme le démontrent la condamnation à mort prononcée par le Sanhédrin contre Jesus Christ, ou plus encore celle du chevalier de La Barre par le tribunal d’Abbeville et le Parlement de Paris en 1766 .

Lorsqu’il prêche le monothéisme, le Prophète Muhammad (SAWS) est chassé de la Mecque par les Qoréchites, qui l’accusent de blasphème envers leurs dieux. Il s’exile à   Médine. En 632, avec l’aide d’Allah, il revient victorieux à la Mecque  et Il y détruit les 360 idoles qui ornaient l’intérieur de  la Kaaba.

Il semble qu’à la lecture de certaines sourates du Coran, Allah se charge lui-même de rétribuer les péchés lorsqu’il est offensé.  

"Dieu maudit en ce monde et dans l’autre ceux qui offensent Dieu et son Messager. Il leur prépare un châtiment avilissant. Ceux qui offensent les croyants et les croyantes se chargent d’une calomnie et d’un péché évident. (33,57)"

En revanche, nulle trace dans le Coran, d’un verset qui charge un fidèle de punir lui-même sur terre celui qui offense Dieu.  

"Si Dieu punissait les hommes selon leurs œuvres, il ne laisserait pas un homme sur la terre. Mais il leur accorde un délai jusqu’au terme fixé. Quand ce terme viendra, sache que Dieu est vigilant envers ses serviteurs. (35,45)"

"Que les infidèles ne considèrent pas comme un bonheur de vivre longtemps. Nous ne prolongeons leurs jours que pour qu’ils s’enferrent mieux dans leur péché. Une affreuse peine les attend. (3,178)"

Les appels à la tolérance sont en revanche sans équivoque dans le Coran, partagés par la majorité des musulmans.

"Point de contrainte en religion. La vérité se distingue de l’erreur. Celui qui ne croit pas aux Tâghoût mais qui croit en Dieu a saisi l’anse la plus solide, celle qui ne se brisera pas. Dieu entend et sait tout. (II,256)"

"Appelle les hommes dans le chemin de ton Seigneur par la Sagesse et une bonne exhortation. Discute avec eux de la manière la plus civile car c’est Dieu qui connaît le mieux celui qui s’égare hors de son sentier et celui qui reste dans la Voie Droite. (16,125)"

En fait, si l’on analyse les motifs de la condamnation des exemples cités, les raisons politiques paraissent évidentes.

Jésus est condamné par les autorités religieuses et politiques de son temps parce qu’il trouble l’ordre public. Le Prophète Muhammad remet en cause une source de revenus pour les Qoréchites.

On cloue le "Dictionnaire philosophique" de Voltaire sur la poitrine du chevalier de La Barre, âgé de 20 ans, après l’avoir supplicié et décapité avant de le jeter au bûcher.  

Le Coran, en fait, ne mentionne pas le blasphème, Il y a toutefois des versets coraniques qui parlent d’insultes faites à Dieu ou à ses Messagers (...).  Pour l’islam, quiconque maudit ou se moque de n’importe quel prophète devient un incroyant.

Le Coran interdit aussi de se moquer des idoles et des faux dieux des païens. Ainsi, ceux qui insultent les autres religions manquent de respect aux enseignements de leur propre religion."

Ainsi on voit bien que le Coran est effectivement très bon et très clair, et c’est une raison principale, pour qu’il vienne compléter et corriger la Bible. Justement l'Islam est surtout une religion d'amour, une voie du cœur. L'Islam est venu pour unir les cœurs et faire régner la paix dans l'univers.

«O hommes, Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre connaissiez»(Coran,49, verset 13).

L'essentiel du message du bien aimé Prophète Mohammed, (‘SAWS), réside justement dans la communication des valeurs humaines les plus nobles pour que l'être humain soit en harmonie et en paix avec lui même et avec l'univers.

«J'ai été envoyé pour parfaire l'excellence du comportement »   rapporté par Al-bukhârî...

 L’Amour dans toutes ses stations devient avant tout le fruit de la grâce divine et de l'invocation abondante du Seigneur en compagnie d'une élite de savants.

 "Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. Et que tes yeux ne se détachent point d'eux, en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n'obéis pas à celui dont Nous avons rendu le coeur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier.

Et dis : "La vérité émane de votre Seigneur". Quiconque le veut, qu'il croit, et quiconque le veut qu'il mécroie"

Tous ces fous armés de mitrailleuse (fournie par l’Occident) sont des égarés de l’Islam et ne sont pas les  fruits de l’Islam. Ils ne représentent nullement l’Islam et ne font que ternir à son image, par des actions de ces criminels, l’Islam est la première Victime

Les attaques contre le Coran !

Les détracteurs ont bien beau dénaturer en torturant le Coran, ils ne peuvent en aucune façon troubler l'esprit et le Cœur des amoureux de Dieu..

Ce n'est, malheureusement pour eux, pas le même cas des âmes sincères appelées a la foi de l'ultime prophète, paix et salut sur lui.. Ceux-ci assurément savent bien plus que vous ne pouvez l'imaginer jusqu'à quel point le contenu du livre est incomparable sur tous les plans, et comment la nourriture qu'on y puise, peut descendre utilement dans la profondeur de leurs âmes. Dieu donc n'abandonnera jamais ses chercheurs sincères surtout quand ils prennent sa charité pour guide.

Pour ceux qui ne cessent de prier Dieu qui seul les a créés par sa bonté, Il peut a tout moment les délivrer par sa clémence.

La moralité dans tout cela c'est qu'il vous faut surtout d’ arrêter de te voiler la face et apprendre à regarder la réalité en face.. Il faut surtout arrêter tes visions orgueilleuses personnelles caricaturales sur l'Islam et opter pour un sérieux en mettant de coté tes tournures astucieuses comme subterfuge arbitraire de vraie intelligence.

A titre de conclusion, je noterai que cette mentalité est elle aussi une preuve de la véracité coranique..

Quelles que soient l'intelligence et la culture de la personne, si elle n'approche le Coran qu'avec des intentions pernicieuses, elle ne pourra pas être en mesure de le comprendre ou de l'interpréter correctement.

Aussi, elle n'en tirera que de fausses conclusions. C'est pourquoi, selon les termes mêmes du Coran, un rideau couvrant ou un "voile obscur" se formera entre quiconque a des préjugés haineux ou une approche calculée d'un côté et  le Coran de l'autre côté.


 

La Généalogie de Jésus !

L’Encyclopédie catholique dit que Marie, Mère de Jésus, avait 11 ans (et que Joseph en avait 70) lors de leur mariage Joseph était déjà veuf au moment où il s'est fiancé avec Marie, et il aurait eu des enfants d'une précédente union dont, Jacques
Marie, la mère de Jésus, qui avait été accordée en mariage à Joseph, « fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint », « avant qu’ils aient habité ensemble » précise Saint Matthieu – pour exprimer combien Joseph est étranger à cette naissance ; pour nous signifier qu’il n’est pas lui-même le géniteur de cet enfant.
Joseph, qui était un homme juste poursuit le texte, prit donc la décision de répudier Marie.
Quoi de plus normal jusque là ? Voici une fiancée promise à son époux – au point que dans le judaïsme de l’époque, on les considérait déjà comme mariés – qui tombe enceinte avant d’avoir commencé une vie commune avec son époux…
La conclusion s’impose comme une douloureuse évidence : Marie a trompé son époux ; elle a commis un péché d’adultère – du moins Joseph le croit-il – et il paraît juste à l'humble charpentier de Nazareth de s’en séparer légalement par un acte de répudiation...
Ridicule, Joseph l’est certainement dans l’esprit de beaucoup de gens. Il n’a d’ailleurs pas manqué d’être moqué au long des siècles, dans la littérature ou la chanson ; d’être un sujet de quolibet dans les casernes ou sur les chantiers. Pauvre Joseph, se dit-on parfois, ce benêt si naïf…
On peut sans doute le penser et le croire. Mais une chose est sûre : cela ne ressort nullement du texte biblique lui-même. Jamais l'Evangéliste Saint Matthieu n’a voulu laisser entendre que Joseph ait pu douter de la fidélité de Marie, de sa virginité.
Verset 19 : « Joseph, qui était un homme juste, nous dit Saint Matthieu, ne voulait pas la dénoncer publiquement : il résolut de la répudier en secret ».
Or, que dit la loi juive lorsqu’une jeune fille vierge fiancée à un homme couche avec un autre homme ? « Vous les conduirez tous deux à la porte de [la] ville et vous les lapiderez jusqu’à ce que mort s’ensuive… » (Deut. 22. 23-24).
Si Joseph était véritablement un « homme juste » au sens biblique, il aurait dû, en raison de l’adultère de son épouse, ordonner la lapidation de Marie. Ce qu’il n'a pas fait…
Si Jésus n’est pas Fils de David, il ne pourra être reconnu comme le Messie. Or, c’est par Joseph – et non par Marie – que Jésus va pouvoir être reconnu comme le Messie annoncé. Cela est très bien exprimé dans la généalogie de Jésus qui ouvre l'Evangile de Saint Matthieu (juste avant notre passage), où l’on voit bien que Jésus est Fils de David par Joseph, et non par Marie.
il épouse Marie et, acceptant l'enfant,il devient le père nourricier de Jésus qui, de ce fait, appartient à sa lignée, celle de David
Cependant c’est par Joseph que Jésus est descendant de David, et donc le Messie
Luc dans son Évangile (Lc III, 23) écrit : « (Jésus) était fils, croyait-on de Joseph ».
Cela laisse supposer que Jésus n’était pas le vrai fils de Joseph.
On donne aussi à Joseph le titre de « père adoptif
L’enfant adopté n’est pas le descendant des ancêtres de son père adoptif.
Cela montre que Joseph est bien le : «Vrai père de Jésus».
Certains  ont voulus m’expliquer que le Coran n'est pas la Bible avec ses sens  Figuré et sens metapgorique.  Pour un chrétien, la Bible n'est pas directement la vérité de Dieu !
L'Eglise fête le deuxième Dimanche spécialement consacré à la préparation de la Nativité est celui qui précède immédiatement la fête de Noël. Il est appelé «Dimanche des pères ou de la généalogie». Il tombe entre le 18 et le 24 décembre.  Des Homélies sont prononcées par des Prêtres.
Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant ! »  (Le Coran, la Sourate Marie 19:33).
Coran nous parle de la mort de Jésus est la Sourate  Al-Imran 3:55: « (Rappelle-toi) quand Allah dit : ‘Ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t’élever vers Moi [En Arabe: mutawaffeeka signifie: ‘je vais causer ta mort’], te débarrasser de ceux qui n’ont pas cru et mettre jusqu'au Jour de la Résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas’
Tradition Juive
Les juifs disent qu'un homme âgé de 30 ans, Jésus- s'était déclaré être le Messie attendu par les juifs et disait qu'il allait rétablir le Royaume de David. Cet homme est selon eux un imposteur parce que :
Le Prophète Élie, qui était vivant au ciel et qui devait descendre avant l'arrivée du Messie n'est pas encore descendu ;
Il est écrit dans l'Ancien Testament que le faux prophète doit périr sur le bois et puisque les juifs pensent avoir tué Jésus-  sur la croix, ils le considèrent comme un faux prophète, et donc maudit. 
Tradition chrétienne 
Les chrétiens croient qu'Adam avait péché et que par conséquent toute la race humaine a hérité de ce péché originel.
Cependant, Dieu étant Juste, il était néces­saire que les pécheurs soient punis ; mais puisque l'obéis­sance totale à la Loi est chose impossible, l'homme demeure toujours pécheur et donc éloigné du salut. D'autre part, Dieu est Bon et Sa bonté exige que l'homme ne soit pas châtié. Alors Dieu envoya sur terre Son Fils unique, Jésus-  Fils de Marie, pour souffrir à la main des juifs et pour mourir maudit sur la croix afin de racheter les péchés des hommes.
Ainsi chrétiens et juifs, disent que le Christ fut maudit, avec cette seule différence, que les chrétiens considèrent cette mort maudite comme le rachat des péchés de l'humanité, tandis que les juifs pensent que Jésus- était un faux prophète. Ils croient aussi que trois jours après sa mort sur la croix, Jésus-  monta au ciel où jusqu'aujourd'hui il est assis à la droite de Dieu.
Les chrétiens n'ont pas médité sur la portée réelle du terme « maudit ». Par la malédiction, l'âme se ternit et s'achemine vers Satan ; elle ne peut aller vers Dieu. Il est inconcevable que le coeur d'un prophète soit maudit, s’éloigne de Dieu et s'en aille vers Satan.
Tradition  musulmane
Les musulmans en général comprennent la signification du mot maudit et c'est pourquoi ils n'acceptent ni la thèse juive, ni celle des chrétiens. Cependant ils ont adopté une partie de la croyance chrétienne sans réfléchir, c’est-à-dire, que Jésus est vivant au ciel.
Puisqu'ils ne pouvaient pas complètement rejeter la croyance juive, ils disent que celui que les juifs clouèrent sur la croix n'était pas Jésus-Christ (a.s) mais une autre personne qui avait eu sa ressemblance. Le Christ fut enlevé vivant au Ciel, 
PS/ Je peux faire des erreurs de raisonnement, mais c’est la documentation ainsi consultée qui donne ces précisions.
La religion catholique est une religion polythéiste qui se fait passer pour une religion monothéiste.
Il y a le père, le fils et la vierge Marie. Trois divinités.
Je l’ai compris en passant devant la petite chapelle qu’il y a dans ma ville et en voyant de chaque coté de la porte d’un coté le Christ et la vierge Marie.
C’est une chapelle où il y a deux dieux comme c’est indiqué à la porte.
Et si on ajoute le culte des saints, il y a d’innombrables divinités pour toutes les circonstances de la vie, par exemple Saint Joseph, patron de tous les maris du monde Saint Christophe quand on prend le volant, Saint Bernard  quand on retire son argent de la Banque,
Le Christ n'a en fait pas de message. Par contre le christ n’est pas Dieu et c’est bien écrits dans la parole de Dieu c’est l envoyé de Dieu, il le dit lui même,  » je suis venu non pas faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé) c’est à dire Dieu.
Je te loue père de ce que tu a caché ces choses aux grands et aux intelligents et que tu les a révélés à des tout petits (Matthieu 11 :25
Ceci pour marquer le fait qu'il n'avait pas de doctrines à prêcher comme les autres religions. Il essaie d’ailleurs de cacher que son message n’atteignait pas les gens instruits
Plus précisément le fond du message biblique se résume à l'ensemble des axiomes suivants
1) La vérité s'appelle Jésus, qui est le système formé de tous les énoncés présent et suivants;
2) Criez très fort: Jésus vous aime !
3) La fin du monde est proche;
4)  L'accord avec Jésus mène au paradis avec Dieu
5)  Le désaccord avec Jésus est l'expression du mal absolu, de la déchéance, une psychopathie, une manipulation diabolique, l'expression de l'orgueil humain, qui mérite et mène à l'enfer éternel
6) le désaccord avec Jésus, et donc le mène en enfer;    (ne cherchez pas pourquoi c'est un mystère)
7) Priez donc Dieu pour que Jésus se révèle à vous, ainsi qu'à vos chers proches si vous voulez les revoir de l'autre côté.
Très spirituel comme message !
 

 

Thèse sur l’origine syro-araméen du Coran


 Une Thèse charmante dont son auteur est Christoph Luxenberg, elle peut convenir aux occidentaux comme à ceux qui sont de faible foi et qui cherchent à discréditer l'Islam.

La chose est que dès le début j'ai vu que ces travaux ont été basés sur une base très faible ou encore sur une thèse farfelue qui de plus a été corrélé à une ignorance de plusieurs évidences historiques.

En ce qui concerne l'histoire de la langue arabe est une langue écrite, il est mieux dépeint par le texte préislamique ainsi que les premières inscriptions arabes islamiques qui montrent le développement progressif de l'écriture arabe. Les inscriptions   montrent que l'écriture arabe avant l'avènement de l'Islam a clairement eu un alphabet bien développé.

- Il y avait des textes écris en arabe bien avant le coran! "almo3alla9at" étaient des chefs d'oeuvre de poésies écrites avec une encre dorée et accrochés sur les murs de la kaaba.

- La langue arabe a évolué!! Les nombreux dialectes que nous trouvons maintenant sont une conséquence de cette évolution.

Mais si le commun des arabophones peuvent encore comprendre "+ ou -" bien les poèmes de 3antara ou de emro2 al9ayess

C’est justement parce que le coran est resté intact depuis sa révélation.

La langue arabe "classique" a été préservée par le coran et par cette tradition de transmission orale!

16:103]  (An-Nahl) : "Et Nous savons parfaitement qu'ils disent : "Ce n'est qu'un être humain qui lui enseigne (le Coran)". Or, la langue de celui auquel ils font allusion est étrangère [non arabe], et celle-ci est une langue arabe bien claire"

- Dire que le prophète a "écris" le coran comme un aide mémoire alors qu'il ne savait ni lire ni écrire (comme décrit dans le coran, et je ne parle pas seulement du mot "ommey") est tout simplement ridicule..

- Est ce que ce "scientifique" a déjà entendu parler des différentes récitations du coran ?

Comment peut il expliquer leur existence et leur préservation quand il croit que le coran était transmis par l'écriture ?

Sait il que les signes diacritiques au Maghreb sont assez différentes de celle de l'orient ?

La liste de ces fameux versets qui parlent de l'obligation du port de la ceinture aussi bien par les hommes que par les femmes!! Et dire que je prie depuis des décennies sans ceinture)))

Michel Orcel semble remettre en question les travaux de Christoph Luxenburg à cause de sa partialité. Il le décrit comme étant un « curieux savant islamophobe » caché sous ce pseudonyme. 

François de Blois, dans Journal of Qur'anic Studies, cite ;

En conclusion il est nécessaire, un peu à propos de l'auteur, ou plutôt la non paternité, le pseudonymat de ce livre. C'est, je pense, suffisamment clairement de cet examen que la personne en question n'est pas « un érudit des langues sémitiques anciennes ». C'est quelqu'un qui manifestement parle un dialecte arabe, a un passable, mais pas parfaite maîtrise de l'arabe classique, sait assez syriaque afin de pouvoir consulter un dictionnaire, mais il est innocent de toute compréhension réelle de la méthodologie de la linguistique sémitique comparative. Son livre n'est pas un travail d'érudition, mais de dilettantisme.

François de Blois poursuit en affirmant que "Christoph Luxenberg est un pseudonyme", de le comparer avec Salman Rushdie, Naguib Mahfouz et Suliman Bashear et de parler de « menacées de violence ainsi que la réticence généralisée sur les campus universitaires des États-Unis de critiquer les autres cultures ».

e ne sais pas ce que précisément l'auteur signifie avec « en Allemagne ». Selon mes informations, 'Christoph Luxenberg' n'est pas un allemand, mais un chrétien libanais. Il n'est donc pas une question de quelques intrépide philologue, versant sur livres poussiéreux en langues obscures quelque part dans les provinces de l'Allemagne et ensuite avoir à publier ses résultats sous un pseudonyme afin d'éviter des menaces de mort d'extrémistes musulmans enragés, en bref une tour d'Ivoire   une autre version de Salman Rushdie avec un excès de trouille

Soyons pas exagérer l'état de la liberté académique dans ce que nous aimons toujours appeler nos démocraties occidentales. Aucun érudit européen ou nord-américain de la linguistique, voire de linguistique arabe, il faut cacher son (ou ses) identité, ni qu'il (ou elle) a-t-il vraiment aucun droit de le faire. Ces questions doivent être discutées en public. Dans le Proche-Orient choses sont, bien sûr, très différente.

Patricia Crone, spécialiste de l'histoire de l’Islam, définit les travaux de Luxenberg comme « susceptibles de soulever de nombreuses objections scientifiques» et remarque un « amateurisme évident dans le cas de Luxenberg »[.  Elle conclut que l'on ne saurait prétendre que ces travaux aient apporté grand-chose.

Liliane Bénard (Professeur de philosophie à Paris. DEA d’anthropologie religieuse (95) à Paris IV sur l’Islam) « Un scandale de ce type est honteux surtout lorsqu’il repose sur des ignorances et vise à détruire contre l’évidence une religion au mépris d’une autre. »

Christoph Luxenberg peut être fort en langue syro-araméenne mais il est très faible dans l'histoire du Peuple Arabe

Appeler Luxenberg "Expert Prééminent" en Syriaque est très ridicule parce que :

1) Il a seulement édité un seul livre, sa thèse, avec l’église commanditaire.

2) Bien qu'il ait pu avoir enseigné le Syriaque à un certain niveau et à un certain point, il ne tient actuellement aucune position d'enseignement ou de recherches,

3) C'est tout à fait une insulte à plusieurs Professeurs Eminents (tel que Sebastian Brock) dont l’apport pour le Syriaque est inestimable.

Mais, pour une certaine Presse, n’importe qui essaye de nuire à l’Islam devient un superchampion, peu importe la crédibilité de ce qu’il présente.

Certains prétendent que c’est un Libanais et d’autres sources mentionnent que c’est un Syrien qui vit en Allemagne diplômé en construction mécanique. Il s'avère à la fin que son utilisation d'un pseudonyme était plutôt afin de cacher son manque de qualifications universitaires

Il est bien clair que derrière cette thèse se cache une manipulation à caractère de lutte religieuse christiano-islamique.

La nouvelle approche est simple, la langue franque de l’époque est le syro-araméen et le Coran devrait être riche en terminologie syro-araméen.

Déjà en 1927 Alphonse Mingana, d’origine irakienne, avait calculé qu’environ 70 % des mots étrangers dans le Coran sont empruntés au syriaque

Donc, là ou les Traducteurs Occidentaux ne sont pas aisé du texte Coranique, il faudrait le changer et le modifier. Les Islamologues seront satisfaits et contents et les Islamophobes apaisés et dormiront enfin en paix

Je ne vais pas errer dans les absurdités de cette thèse (origine judéo-chrétienne du Coran, forte influence syro-araméenne, incapacité de Muhammad  à expliquer certains versets, nouvelle explications de certains versets hors contexte du langage syro-araméenne, Mekka dont la signification en araméen ville basse alors qu’elle se trouve à 320 m d’altitude)

Et en voit bien en clair que l’un des buts recherchés et de discréditer la thèse des "Houri Promises" aux martyrs qui risquent de trouver des raisins blancs au lieu des belles promises au Paradis quitte à interpréter autrement certains versets pour valider cette démarche.

D'autre part l'explication de port du voile par la ceinture est très ridicule

“Elles doivent rabattre leurs ceintures au-dessus de leurs hanches” et je serai content de savoir ou est ce que le Coran insiste sur le port de la ceinture aussi bien pour l'homme que pour la femme Et dire que les miens et moi,  prions depuis des décennies sans ceinture).

L’apostasie en Islam !

L’apostasie se dit en arabe Al-Ridda, irtidād*, (recul, défection). Elle se présente dans l'islam comme le rejet de la religion par un musulman, par le fait de renier sa foi publiquement. Même si le Coran* réprouve l’apostasie, il n’accompagne cette condamnation d’aucune peine particulière. Il part en effet du principe que la foi, comme tout ce qui concerne l'être intérieur, est du domaine exclusif de Dieu.
Il n’existe du reste, non plus, aucun verset dans le Coran* qui appelle à condamner ou à punir corporellement, ici-bas, les personnes qui ne font pas la prière ou le jeûne du mois du Ramadan*. Ces domaines, selon la théologie musulmane, relèvent de la relation de l’individu avec son créateur, qui seul en est le juge.
 Il n’en va pas de même des autres transgressions reconnues par le Coran, celles en particulier, qui ont été commises à l’encontre d’autrui : vol, meurtre, adultère, etc. Ces fautes exigent, selon le Coran, des punitions corporelles (ici-bas) qui vont du sectionnement de la main pour le voleur à la lapidation pour l’adultère et jusqu’à la mise à mort pour le meurtrier.
 Pour ce qui est de l’apostasie, on dénombre environ six textes abordant ce sujet
- « ...et ceux qui parmi vous abjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions dans la vie immédiate et la vie future ; Voilà les gens du Feu : ils y demeureront éternellement » (Q 2.217b). 
- « Ceux qui ont cru, puis sont devenus mécréants, puis ont cru de nouveau, ensuite sont devenus mécréants, et n’ont fait que croître en mécréance, Allah ne leur pardonnera pas, ni les guidera vers un chemin droit » (Q 4.137).  
- « Quiconque renie Dieu après avoir cru – à moins d’y être contraint tout en demeurant fidèle intérieurement à sa foi –, ainsi que ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à l’impiété, ceux-là, la colère de Dieu s’abattra sur eux et ils seront voués à un terrible châtiment » (Q 16.106).
 - « Ô les croyants ! Quiconque parmi vous apostasie de sa religion… Allah va faire venir un peuple qu’Il aime et qui L’aime, modeste envers les croyants et fier et puissant envers les mécréants, qui lutte dans le sentier d’Allah, ne craignant le blâme d’aucun blâmeur. Telle est la grâce d’Allah. Il la donne à qui il veut. Allah est Immense et Omniscient » (Q 5.54).
- « Ceux qui sont revenus sur leurs pas après que le droit chemin leur a été clairement exposé, le diable les a séduits et trompés. C'est parce qu'ils ont dit à ceux qui ont de la répulsion pour la révélation d'Allah : "Nous allons vous obéir dans certaines choses". Allah cependant connaît ce qu'ils cachent. Qu'adviendra-t-il d'eux quand les Anges les achèveront, frappant leurs faces et leurs dos ? Cela parce qu'ils ont suivi ce qui courrouce Allah, et qu'ils ont de la répulsion pour [ce qui attire] Son agrément. Il a donc rendu vaines leurs œuvres » (Q 47.25-28).
 -Et si quelqu'une de vos épouses s'échappe vers les mécréants, et que vous fassiez des représailles, restituez à ceux dont les épouses sont parties autant que ce qu'ils avaient dépensé. Craignez Allah en qui vous croyez » (Q 60.11).
Un premier constat s’impose à la lecture de ces versets : même si les apostats seront rejetés par Dieu au dernier jour, le Coran* n'évoque aucun châtiment corporel qui doive leur être infligé par les autorités musulmanes ici-bas.
 Face à l'absence de texte explicite dans le Coran condamnant à mort celui qui quitte l’islam, plusieurs questions peuvent être relevées :
 1-Si le Coran* s’est abstenu de demander la mise à mort ici-bas des apostats, laissant entendre qu’il s’agit d’une affaire qui se réglera à la fin des temps entre l’homme (désobéissant) et Dieu (son créateur), pourquoi les théologiens ont-ils pris la liberté de condamner à mort toute personne qui quitterait l'islam ?
2-Pourquoi n’existe-t-il qu’un seul hadith*, d’ailleurs controversé et appuyé par aucun verset coranique, pour une question aussi capitale ?
 De nos jours, il n'existe pas d'attitudes punitives homogènes à travers le monde musulman. Rares sont les pays qui ont réellement intégré des sanctions corporelles à leur législation à l'encontre des apostats (uniquement quatre pays ont des lois explicites condamnant à mort les apostats : Mauritanie, Arabie Saoudite, Somalie, Soudan). Globalement la tolérance semble donc plus grande vis-à-vis des personnes qui ont choisi une autre religion que l'islam.
C’est le cas des pays de l’Afrique du Nord, d’Asie et de certains pays du Moyen-Orient, sans doute pour être conformes au droit le plus élémentaire, comme la liberté de conscience.
 

Le Mu'tazilisme l



Les mu‘tazilites représentent un mouvement né au VIIIe siècle, sous l’influence de Wasil Ibn ‘Ata. Ils se caractérisent par la volonté d’introduire une forme de rationalité dans la compréhension du phénomène religieux, et seront conduits à affirmer l’existence d’une volonté humaine libre et autonome.

le mouvement des mu‘tazilites est né à Basra, avant de devenir la doctrine officielle du califat, et de s’étendre progressivement dans de nombreux centres de savoir islamique, particulièrement en Perse. Il aura une influence considérable dans de nombreux courants du kalam.
Avant la constitution des mu‘tazilites en écoles, principalement à Basra et à Bagdad, il existait au sein de la théologie juridique (kalam) islamique deux lignes principales.
La première, appelée Qadariyya, affirmait que l’homme seul avait un pouvoir sur ses actes.
La seconde, Jabariyya, ne reconnaissait aucune autodétermination à l’homme, au profit de l’affirmation d’une toute-puissance de Dieu.
De nombreux historiens peinent à distinguer les premiers mu‘tazilites des Qadariyya, tant leurs positions semblent proches.
Selon les uns et les autres, Dieu a crée en l’homme un pouvoir (qudra), qui lui permet d’agir librement, et d’être responsable du bien et du mal qu’il accomplit. En faisant le bien, il obéit à Dieu et en sera récompensé, et en faisant le mal il lui désobéit et sera puni. En effet, c’est là l’un de leurs principes fondamentaux : Dieu ne peut pas vouloir le mal.
Par ailleurs, Dieu ne détermine pas directement les actes de l’homme, qui demeurent libres. Ceci constitue le deuxième des cinq grands principes qui structurent toute la pensée mu‘tazilite, à savoir le principe de la justice divine
Al-Ach‘ari, mu‘tazilite repenti, initie un mouvement de grande ampleur en faveur d’une réhabilitation de la toute puissance divine. Ses disciples insisteront sur la grandeur de Dieu, qui n’a pas à être questionnée, et sur la part irréductible de mystère que comporte l’action divine. C’est la volonté divine qui fait venir toute chose à l’existence, y compris tout acte humain.
Dans la mesure où Dieu crée toute chose à tout moment, il crée en l’homme les actions que ce dernier ressent comme étant libres. À la notion d’un choix libre, les ach‘arites vont substituer une notion qui sera un élément clé de toute leur doctrine, à savoir le kasb, ou « acquisition ».
Alors que Dieu est d’une liberté absolue et sans limite, l’homme est quant à lui « contraint au libre choix » selon Ghazali, un célèbre héritier de la doctrine ash‘arite.
La réaction ash‘arite entend ainsi défendre la transcendance divine et son mystère. Leur thèse sera celle de l’idée de la toute puissance de Dieu. À Dieu rien n’est obligatoire, tout est possible. Dieu peut faire ce qu’il veut.
Nul n’ignore que les Mu`tazilites accordaient une grande importance à la raison, et faisaient prévaloir le jugement rationnel sur les principes de la législation.
Les mu'tazilites se sont par la suite divisés en 20 sous-sectes différentes, chacune faisant l'anathème des autres, dont le point commun entre elles était une insistance exagérée sur l'utilisation de la raison. Ils ont essayé d'interpréter l'Islâm à la lumière de la logique de premier ordre. Leurs autres croyances incluaient :
Qu'il est permis, lexicalement, d'attribuer la création des actes aux êtres humains.
Que le Coran est créé.
Que les Attributs d'Allâh ne sont pas éternels.
L'interprétation des versets allégoriques sans exception, de sorte qu'ils ont nié que les croyants verront Allâh dans l'au-delà.
Bien qu'ils constituent une secte déviante, cela ne diminue pas la valeur de la totalité de leurs ouvrages, parce que certains mu'tazilites étaient accomplis dans certaines branches des sciences islamiques.
Par exemple, Az Zamakhsharî, l'auteur de l'exégèse coranique renommée intitulée « Al Kashshaf », était un mu'tazilite, bien qu'on ait rapporté qu'il s'est repenti et a rejoint le rang des Ahl Us Sunnah peu de temps avant sa mort, comme on peut l'attendre d'un savant de son calibre. »
Le mutazilisme disparaît définitivement au XIIIe siècle, essentiellement vaincu par le sunnisme.

Le Coran, parole divine créée ou incréée ?

Créé ou incréé ? :

C’est une de ces querelles théologiques capitales qui remontent souvent à la surface, sans qu'au fond, les croyants s'en soucient ni ne cherchent vraiment à la comprendre.

Je fais ici le point, non pas sur la question, mais beaucoup plus modestement sur ce que j'en ai compris. Donc, en Islam, tout le monde admet la sacralité du Coran, ce qui est l'essentiel, et la très grande majorité y associe le dogme déclarant qu'il est incréée, ce qui est beaucoup moins clair.

Dans leurs polémiques, tout comme les attributs, les chrétiens se méprennent ou déforment cette idée, et la présentent comme si une entité étrangère à Dieu coexistait de toute éternité à côté de lui, ce qui serait contraire à l'unité divine ( venant de trinitaires, le reproche ne manque pas de sel...).

Les différences entre ces tendances ne se résument pas à la croyance relative au statut créé ou incréé de la Parole de Dieu. Cependant, par souci de concision, nous nous contenterons d'évoquer ici la différence de croyances à propos du Coran et de la Parole de Dieu.

Attention : quand les Mutazilites disent que le Coran est parole créée, ils ne veulent pas dire (comme le croient un certain nombre de non musulmans aujourd'hui) que le Coran est un propos créé par Muhammad ; ils divergent de l'orthodoxie sunnite quant à savoir si cette Parole, Dieu l'a dite directement à Gabriel qui l'a entendue être prononcée par Dieu Lui-même, ou bien si Dieu a créé dans un réceptacle cette parole exprimant ce qu'Il voulait dire. Mais ils ont bien comme croyance que le Coran est la Parole de Dieu et non celle de Muhammad.

Le Coran est Livre de Dieu dans la mesure aussi, d'autre part, où le texte coranique est également écrit, auprès de Dieu, dans le Livre originel ("umm ul-kitâb") :

"Par le Livre clair ! Nous en avons fait un Coran arabe, afin que vous raisonniez. Et il est [transcrit] dans le Livre originel auprès de Nous, certes élevé, empli de sagesse" (Coran 43/2-4).

"Dieu efface ce qu'Il veut et garde ce qu'Il veut ; et auprès de Lui se trouve le Livre originel" (Coran 13/39) ;

"Mais c'est un Coran glorieux, [écrit] dans une Tablette protégée" (Coran 85/21-22).

Ce Livre originel aussi a été écrit à un moment donné, quand Dieu l'a voulu ; et il a été écrit au moyen de la plume servant à écrire la révélation.

La parole qui constitue le Coran n'est qu'une partie de l'ensemble des paroles de Dieu il s'agit cependant de ce que Dieu a voulu adresser aux hommes – ce qu'Il a voulu faire descendre vers eux – en tant que texte récité comme "Sa parole" ("yuta'abbadu bi tilâwatih") et en tant que source pour leur conduite sur terre ("hudan li-n-nâs").

L'ange Gabriel a donc entendu la voix  de Dieu, qui est incréée, puis a transmis au Prophète Muhammad ce qu'il a entendu. Par contre, la voix de Gabriel récitant le texte coranique au Prophète, de même que la voix de tout homme récitant le texte coranique, sont bien sûr créées (comme d'ailleurs les anges et les humains le sont eux-mêmes).

Cependant, la parole que cette voix humaine (ou angélique) prononcéd est bien celle de Dieu, et elle est incréée : "

… Jusqu'à ce qu'il [le polythéiste] entende la parole de Dieu … " (Coran 9/6) ;

Ce polythéiste comme d'ailleurs tout autre homme  entendra forcément cette "parole de Dieu" de la bouche d'un homme qui la récite : il entendra bien la "parole de Dieu" – c'est ce que le verset dit explicitement –, mais il l'entendra récitée par une voix créée, celle d'un humain prononçant la parole de Dieu. Ceci car "la parole" est toujours attribuée à son auteur premier :

L'homme qui récite un passage du Coran prononce donc bien la Parole incréée de Dieu, mais il la prononce avec sa voix humaine à lui, qui, elle, est créée

Le Coran est donc incréé dans le sens où il procède de la parole "nafsî" de Dieu ; mais l'expression concrète que cette parole "nafsî" prit en langue arabe à l'époque du Prophète et qui se nomme "Coran" est, elle, créée

Les mu'tazilites, dans le fil de leur logique, considéraient que le Coran avait été créé, comme tous les autres objets de la création divine, ce qui facilitait la libéralisation des interprétation.

Les Sunnites par contre, appliquent leur logique des attributs à la Parole de Dieu, attribut prééternel :

Ils en concluent que le Coran est incréé et c’est une évidence.

 

L’islam n'est pas uniquement «la religion des Arabes» !


L'islam est un message universel d'amour et de paix, une conception de l'univers et de la vie sur terre, une volonté de rechercher un accord complet avec ce que Dieu agrée (sens de «soumission», en arabe : «islam»), un ensemble de croyances, de valeurs, de principes et de règles, auxquels n'importe quel être humain peut adhérer.

L'islam accueille toutes celles et tous ceux qui choisissent de plein gré d'adhérer à son message. Et tous ces gens deviennent musulmans et musulmanes au même titre que celles et ceux qui l'étaient déjà avant eux.

Dieu dit : « Ô vous les hommes, nous vous avons créés à partir d'un seul homme et d'une seule femme, et nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux d'entre vous. Dieu est omniscient, Grand Connaisseur. » (S 49/13).

Il dit aussi :

 «Aucune contrainte ne peut être exercée dans  l'islam. Le Coran est clair : « Pas de contrainte en religion : la vérité s'est distinguée de l'erreur. »(S 2 56).

 

La liberté religieuse en islam !



Contrairement aux préjugés et idées reçues, il existe dans la littérature religieuse musulmane des oeuvres de modernité et d’audace intellectuelle. Des livres qui abordent avec courage et lucidité des questions qui demeurent toujours d’actualité.

C’est le cas par exemple de La liberté religieuse en islam, un livre écrit par l’égyptien Abdelmoutâal Al Saîdi il y a plus de 60 ans. Imam et enseignant à l’université Al Azhar, influencé par le salafisme éclairé de Mohamed Abdou, Al Saîdi a dédié une grande partie de sa vie à défendre une vision moderne et ouverte de l’islam. Des positions qui lui ont valu une hostilité ouverte de ses confrères, conservateurs et traditionnels, d’Al Azhar. D’ailleurs, La liberté religieuse en islam est composée comme une réponse aux tenants d’une lecture rigide du Coran, qui n’y décèlent qu’interdictions et privations.

Dans ce livre, Al Saîdi défend ardemment la liberté de conscience en islam. En se basant sur le verset

 “Nulle contrainte en matière de religion”,

il fait de la liberté de conscience un principe primordial et une règle qui s’imposent à tout le monde. Selon lui, personne ne peut obliger un individu à embrasser l’islam par la force et la violence, comme il n’existe aucune autorité sur terre suffisamment légitime pour punir celui qui décide de s’en détourner.

Avec une démonstration magistrale, sources religieuses à l’appui, il explique que le châtiment de celui qui s’en détourne est d’ordre divin, qui se déroule dans l’au-delà, mais jamais sur terre. Abdelmoutâal Al Saîdi, mort en 1966, s’oppose fermement à l’idée du jihad pour imposer l’islam aux autres. Pour lui, la liberté est un bien commun à l’humanité et la religion doit être forte par sa capacité à convaincre, séduire et incarner un modèle. Les idées de cet homme éclairé et courageux méritent d’être rappelées, car elles sont encore d’actualité.

L’exercice de cette liberté n’est ni une subversion ni une insulte à la religion. Elle est l’affirmation d’un choix personnel, d’un rapport direct et réfléchi avec la foi et ne porte atteinte à personne. Dans un pays qui se veut à la pointe de la démocratie et du respect des droits de l’Homme dans sa région, le lien qui relie entre eux les individus est celui de la citoyenneté et de la nation. La religion est un fondement culturel et un ciment social, mais elle ne doit pas relever de la foi aveugle qui s’impose à tous.

La foi est basée avant tout sur une liberté simple et essentielle, celle de croire ou de ne pas croire, comme c’est énoncé souvent dans le Coran. Une évidence qu’on préfère sacrifier sur l’autel du calcul politique et de l’aveuglement doctrinaire.