Démocratique, la France s’effondre ?

Ah, la fameuse démocratie, cette notion en mallette utile pour éviter de discourir sur le recul des droits de l’homme qui reste toujours en cours au pays des droit de l’homme, trop souvent il y a des politiques en prophètes, en grands visionnaires successifs, ne cadrent pas le jeu et leur trahison au peuple est bien là: lui avoir promis de travailler moins mais gagner plus, quand même.
Comme d'habitude, les médias voient par le petit bout de la lorgnette... Les méchants sont  les manifestants qui ont pris des coups, Les gentils sont les policiers et les gendarmes, on les plaint, pour en plus une cause gonflée à l'hélium de la désinformation dogmatique, qui nous apprend il n’y a rien d’antidémocratique à réprimer des débordements lors de manifestations. Faire respecter la loi dans les cortèges, au besoin par la force, ailleurs cette répression devient l’apanage des dictatures mais en France c’est une violence légitime dans un état de droit démocratique.
C’est dire l’inestimable exception française, chauffée par deux extrêmes aussi démagos l'un que l'autre, sauf qu'il y en a un beaucoup plus roublard, cela est désastreux pour la démocratie, D’un côté, on décrit un peuple en colère et de l’autre, on met seulement en évidence la violence des manifestants. Ajouter à cela, la désinformation des deux extrêmes, chiffres gonflés ou minimisés sur le nombre de participants, communication sur les violences policières d’un côté et des casseurs de l’autre ...
Un véritable foutoir d’informations antinomiques, d’influences partisanes ou de désinformation et chacun essaie de tirer la corde vers son sens.
Au cours des dernières années, la France a été le théâtre de manifestations contre le gouvernement pour diverses raisons, notamment les réformes du marché du travail, la gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19, la réforme des retraites, la hausse des taxes sur le carburant et plus récemment, la réforme des retraites.
Ces manifestations ont souvent été marquées par des affrontements entre les manifestants et les forces de l’Ordre suivis par des dégradations de biens publics et privés, ainsi que des arrestations et des condamnations de manifestants.
Il convient de noter que les manifestations sont un droit fondamental en France, garanti par la Constitution, à condition qu'elles se déroulent pacifiquement et ne portent pas atteinte à l'ordre public. Cependant le droit international est clair : manifester pacifiquement ne doit pas être soumis à une autorisation préalable. Ne pas déclarer une manifestation ne la rend pas illégale. Les manifestations spontanées doivent donc être présumées légales et ne doivent pas être soumises à dispersion. En France, les organisateurs d'une manifestation doivent demander une autorisation aux autorités entre 3 et 15 jours à l’avance. C’est contraire au droit international. Les manifestants pacifiques participant à des rassemblements non déclarés ne commettent aucun délit. Ils ne peuvent donc pas être interpellés,
C’est une évidence pour tous ceux qui osent réfléchir une seule seconde, mais les politiques du pays sont tous devenus trotskystes, ils ne défendent plus depuis longtemps qu'une seule maigre vigueur, réhabiliter le capitalisme !
D’ailleurs il y en a, qui vont bientôt passer leur retraite à Marrakech, pour une vie de capitaliste.
En France, les politiques si glorieux, si remontada, sont vite placés devant leur perversité d'existence car ils savent, qu'ils ne pourront rien y changer, vu que toute opinion hors doxa est traitée comme extrême. Ce sont les suites politiques et leurs conséquences pratiques qui ont causé un traumatisme au  risque financier certain car avec 3000 Milliards d'euros de dette (111 % du PIB comme en 2023), grâce à une politique irresponsable dont l’esprit colonial est le symbole, le pays est en faillite.
Sur base de témoignages, de constats réalisés par une présence sur place, des images qui ont circulé et de ce qu’en ont rapporté la presse et les médias en ligne, et surtout ce déluge de vidéos déferle sur les réseaux sociaux, faisant tous état d’une violence policière généralisée à l’échelle du territoire Français. C’est de brailler non-stop, pourtant le peuple semble plutôt prêter une oreille favorable à ce qui se passe dans la rue, on l'a déjà vu avec les GJ, mouvement vraiment parti du peuple pour atterrir dans les bras des politiques criards.
Selon les sources financières, le pays a le taux de dépenses publiques le plus élevé du monde 58% du Pib, quand le régime de retraite de la Fonction Publique est déficitaire en raison de la démographie : 0.9 actif pour un retraité, toute entreprise privé prendrai ses responsabilités pour réduire le déficit et préserver les finances... Sauf l'état français: qui continue à dépenser et surtout à embaucher, promesse de réduction de 300 000 emplois publics sur le 1er quinquennat, résultat 150 000 embauches !
Pourquoi la France a un million de fonctionnaires de plus que son voisin Allemand qui a une population supérieur de 18 millions d'habitants, pourquoi l'hôpital français a 33% d'administratifs, contre 22% en Allemagne, pourquoi pour 100€ affecté à l'éducation nationale 80% iront financer les profs en Allemagne (payés le double par rapport à la France) et 50% sont affectés au salaire en France, l'écart est dû à la suradministration ?
À qui profite cette violence ?
La police se définit comme la partie de l’État à laquelle on donne le pouvoir d’agir violemment. La violence a touché beaucoup de monde d’un coup et dans une configuration particulière, dans les nasses notamment, dispositif amplement utilisé qui permet de gazer ou de charger une foule immobilisée. Il y a eu une montée en intensité de la répression qui va de pair avec une stratégie qui vise à plonger les manifestant.es dans une altérité assez radicale, légitimant qu’on puisse se permettre d’avoir sur elles et eux tous les droits.
Ces derniers jours ont vu le retour des nasses illégales, de l’usage d’armes mutilantes comme les LBD et les grenades  de désencerclement, du gazage à outrance, de l’emploi de policiers non formés au maintien de l’ordre et réputés pour leur violence, en particulier la brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) et les Brigades anti criminalité (BAC), avec des interpellations préventives, des gardes à vue sans fondement et des verbalisations excessives, des violences préjudiciables et du matraquage à outrance.
Le caractère répressif des interventions policières, la discrimination dont les policiers font preuve à l’égard des jeunes, l’utilisation de mesures disproportionnées et l’usage abusif de la force, le manque de respect dû aux citoyens, le manque de neutralité politique, amène, plusieurs participants à mentionner avoir été profondément ébranlés par la répression policière, ils témoignent d’un sentiment d’insécurité ou d’anxiété en présence des policiers.
De plus, l’état émotif décrit par certaines victimes de répression s’apparente à un traumatisme. Ces traumatismes peuvent être révélés par plusieurs symptômes : crises de panique, paranoïa, peur et anxiété sévères en présence de policiers ou face à un stimulus associé aux forces policières, cauchemars, etc
Un citoyen français de confession musulmane, met en relief la répression policière subie : «je suis un Arabe un peu plus contrôlé que d’autres, malgré mon âge avancé,  je ne vis pas en banlieue, cependant pendant mes interpellations trop souvent, je me suis fait taper dessus, on m’a expliqué que j’étais peut être un agent de Daesh. Quand j’étais en garde à vue, on m’a expliqué tout bonnement que j’étais un bougnoule. Une autre fois, j’étais venu constater la manifestation et on m’a étranglé alors qu’un type au sol faisait une crise d’épilepsie parce qu’il avait été tassé ».
Personne ne leur demandera jamais des comptes de responsabilité Les violences policières impunies, et la même tension entretenue face aux mobilisations des gilets jaunes,  c’est manifestement le cas. Pourtant la violence arbitraire et les privations de liberté sans raison n’ont pas leur place dans un état de droit, alors il faut revenir à un usage proportionné de la force et supprimer les brigades mobiles comme la BRAV-M, héritière des sinistres voltigeurs, qui n’ont pour seul objectif d’effrayer et terroriser les manifestants par la violence.
Nous avons vu que la Ligue des Droits de l'Homme accuse le Gouvernement  français de mettre à mal le droit de contestation des citoyens en faisant un usage disproportionné et dangereux de la force publique.
De son côté, l'ONG Human Rights Watch critique le contrôle abusif des foules et des tactiques anti-émeute.
Cependant dans leur dénonciation, les ONG se sont montrées beaucoup moins virulentes que d’habitude. Quant au Parlement Européen et ses commissions de Droit de l’homme, ils préfèrent lancer leur regard ailleurs, le reste du monde commence aux limites de l'UE et des USA.
Je considère les ONG des droits de l’homme actuelles comme au mieux incompétentes et irresponsables, au pire démagogues menteuses et malhonnêtes. C'est mon opinion, avec des faits et des arguments.
La répression policière au plan politique, a affecté par la négative la vision que les citoyens avaient des institutions publiques, et particulièrement de la police. Les manifestants reprochent notamment aux policiers le caractère arbitraire et le manque de cohérence de leurs interventions, de même que l’usage abusif de la force, le manque de neutralité et de respect dû aux citoyens.
L’institution policière est désormais vue, par plusieurs participants, comme un instrument de contrôle social au service de l’autorité établie, et non au service de la composante de la République. Quoi qu’il arrive, la démocratie ne sortira pas grandie de ce feuilleton de violences..
La France s’effondre, tellement affligeant, cela détourne de constater le délitement de la France., sauf l'arrivée d'un Zemmour ou Le Pen, largement applaudis en leur vendant un bonheur collectif illusoire jusqu’ à l’obsession. C'est plus sain pour la démocratie.
Moralité : le Peuple Français, une fois de plus reste perdant sur tous les lignes. Et ça, c'est machiavélique ! 

 

Quand la France sonnait le canon pour la fin du mois de Ramadhan ?


Entre une pointe d'orientalisme et la volonté de raconter un islam intime et pacifique, redécouvrez le traitement du ramadan dans les médias français des années 30.
L’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan, s’annonce cette année pour le 1er mai au soir en France. Sur les réseaux sociaux ou dans les messages adressés au médiateur de Radio France, des lecteurs déplorent parfois la place accordée par les médias en général et France Culture en particulier au ramadan et à l’observance chez les musulmans. Mais saviez-vous qu’en 1935, on sonnait le canon en France pour annoncer la fin du ramadan ?
 
On l’apprend en parcourant Le Petit journal, et ses éditions des années 30 sur le site des archives de presse Retronews. “Un coup de canon dans les villes, le chant du marabout dans les campagnes annonceront ce soir que la période d’abstinence s’achève. Voici trente jours que, du lever au coucher du soleil, les mahométans n’ont pris aucune nourriture”, écrit le quotidien parisien dans son édition du 6 janvier 1935.

Républicain et conservateur, Le Petit journal disparaîtra à la Libération, en 1944, confondu pour avoir reçu des financements de Vichy sous l’Occupation. Mais une décennie plus tôt, en 1935, il fait plutôt œuvre de pédagogie en matière d'islam, non sans une pointe d’ironie : “A la tombée de la nuit, les musulmans de Paris pourront passer à côté d’un infidèle qui mâchonne un cigare ou tire des bouffées de sa cigarette sans porter la main à sa bouche pour éviter qu’un atome de fumée y pénètre.” Mais que se passe-t-il du côté du cercle polaire, si les journées durent 23 heures, soleil de minuit oblige ? La réponse est dans l’article, qui cite les autorités de la mosquée de Paris : “Le Coran permet de prendre une moyenne car le ramadan n’est pas une épreuve inhumaine”.
 
Plus loin, Le Petit journal explique encore que le mouton du beïram que les musulmans tueront un peu partout en l’honneur de la fin de trente jours de jeûne, “rappelle celui que l’Ange Gabriel apporta du ciel et plaça sous le couteau d’Abraham pour sauver la vie d’Isaac”.
Il y a près d'un siècle, la presse relatait plutôt avec bienveillance ramadan et Aïd el-Fitr, peut-on découvrir en parcourant le site des archives de presse de la BNF. Il s'agit d'abord du ramadan dans le monde musulman (Algérie, protectorats et pays arabes) et pas chez les musulmans installés en France. Sirop de violette et velours vert épinard, Le Figaro racontait ainsi pour sa part avec un brin d’orientalisme mais globalement de la sympathie la fin du ramadan, trente ans plus tôt. C’était sous la plume de la Française Jeanne Puech, qui signait sous pseudo Jehan d'Ivray. Mariée à un Egyptien, elle chroniquait ainsi la fin du Ramadan en Egypte dans le quotidien français en 1906 :
C'est là le beau côté de cette religion et de ce pays extraordinaire où il semble que le soleil en brûlant les fronts réchauffe les cœurs. Plus que partout ailleurs, ici, la fête est générale, et le peuple, si misérable soit-il, à sa part de toutes les joies.
Puis la presse s'invite à la Mosquée de Paris ou chez les musulmans de France, qu'elle appelle encore parfois "indigènes ou mahométans", mais de plus en plus "musulmans". En 1936, Paris Soir vante ainsi "les pâtes de fruits odorantes qui circulent à la Mosquée de Paris" où le quotidien a envoyé un journaliste pour chroniquer l'Aïd.
Dans les archives radiophoniques, la toute première évocation du ramadan remonte à 1938, avec un sujet sur le mois de jeûne en Tunisie. Mais dès 1946, un reportage sonore de trois minutes raconte la fin du ramadan depuis la Mosquée de Paris, darboukas et chants religieux au micro. Malgré la piètre qualité du son qui pique un peu les oreilles, vous pouvez tout de même vous replonger dans ce document qui raconte un traitement bienveillant de l'islam par les médias à l'époque.
C'était il y a 72 ans et le journaliste Claude Darget achevait son reportage sur ces mots :
Il ne me reste plus qu'à souhaiter à nos amis musulmans de Paris de pouvoir suivre fidèlement leurs préceptes religieux car si jeûner est quelque fois désagréable, ne pas jeûner reste un problème monétaire ardu.
 
Source : franceculture.fr/histoire/ramadan-dans-les-archives
Kader Tahri
 
 

 

Le naufrage des Coranistes en période du Syâm !


Pour les musulmans, le Syâm a toujours été considéré comme un des cinq piliers de l’islam qu’ils observent strictement ainsi recommandé : « Un nombre compté de jours sauf si quelqu’un parmi vous est malade ou en voyage il pourra rattraper le même nombre de jours ultérieurement et  ceux qui sont capables de jeûner (mais qui ne jeûnent pas) doivent se racheter en nourrissant un pauvre celui qui est volontaire pour le bien il lui sera compté mais jeûner est encore mieux si vous saviez » Coran  2.184

Ce qui nous permis de constater que l’importance donné au  jeûne et le mois de Ramadan dans le Coran. Le Ramadan est un mois béni car c'est le mois durant lequel le Coran fut révélé. Par conséquent, ce mois est le moment idéal pour l'introspection, la dévotion envers Dieu, et le contrôle de soi. Sous plusieurs aspects, le mois de Ramadan est une sorte de mise au point de l’être.

Le mois de Ramadan est le neuvième mois du calendrier islamique qui est un calendrier lunaire. Un mois lunaire compte 29 ou 30 jours, qui est le temps que la lune met pour accomplir un tour de la Terre. Comme un mois lunaire est en moyenne un jour plus court qu'un mois solaire, une année lunaire dure environ 11 jours de moins qu'une année solaire. Ainsi, le mois de Ramadan commence 11 jours plus tôt chaque année. De cette manière le mois de Ramadan se déplace à travers les saisons, ce qui fournit des conditions égales pour les gens habitant dans différents endroits du monde.

Comme la lune continue d'orbiter autour de la Terre, elle commence à former un croissant. Le Coran recommande que le jeûne doit commencer quand nous sommes témoins du mois de Ramadan (2:185), et que le croissant reste un compteur visible   pour mesurer le temps (2:189). Ainsi, le jeûne doit commencer à la première aube suivant le premier croissant.

Ceux qui affirment que le jeûne n’est pas obligatoire en déduisent que celui-ci est une question de choix étant donné que le verset précise que ceux qui sont capables de jeûner – mais sous-entendu ne jeûnent pas, doivent se racheter en nourrissant un ou plusieurs pauvres. Ceux qui se croient "les élus d'Allah" et les défenseurs du coran sont très probablement comme ceci :

2-170 : « Et quand on leur dit : Suivez ce qu'Allah a fait descendre, ils disent : « Non, mais nous suivrons les coutumes de nos ancêtres. » -

Attachés aux stupidités ancestrales qu'ils prennent pour science divine, ils feront, face aux versets qu'on leur mets sous le nez, tout sauf cela :

32-15 : Seuls croient en Nos versets ceux qui, lorsqu'on les leur rappelle, tombent en SOUJOUD (on y reviendra) et, par des louanges à leur Seigneur, célèbrent Sa gloire et ne s'enflent pas d'orgueil.

Car ils ont pris pour maîtres en religion, des types comme ceci :

31-6 : Et, parmi les hommes, il en est qui acquièrent discours/Hadiths futiles, par ignorance, pour égarer hors du chemin d'Allah et le prendre à la légère. Ceux-là subiront un châtiment/bannissement avilissant.

31-7:Et quand on lui récite Nos versets, il tourne le dos avec orgueil, comme s'il ne les avait point entendus, comme s'il y avait les oreilles bouchées. Fais-lui donc l'annonce d'un châtiment/bannissement douloureux.

Une interprétation affirmée par des commentateurs tel qu’Ibn el-Kathir (1301-1373) :  « Quant à celui qui est en bonne santé et qui est capable de jeûner, il avait le choix de jeûner ou de manger. S’il voulait il jeûnait et s’il voulait il mangeait et rattrapait en nourrissant un pauvre chaque jour s’il pouvait nourrir plus de pauvres c’était encore meilleur … » 

Cependant, le jeûne est également cité dans le verset 185 de la même sourate qui prend un ton plus impératif et constitue ainsi la preuve que le jeûne est une obligation : « (…) celui qui parmi vous est présent en ce mois qu’il le jeûne le malade et le voyageur rattraperont leurs jours ultérieurement (…) ».

La définition coranique est on ne peut plus claire.  

Cependant, ceux qui affirment avec certitude que le jeûne n’est pas obligatoire ne sont pas dans cet état d’esprit. Ils appartiennent à l’école coraniste qui ne reconnaît que le Coran comme source de savoir et de législation dans le domaine religieux. Ils prônent l’idée que tous les problèmes que rencontrent les musulmans au sujet de leur religion n’ont rien à voir avec l’islam, mais découlent uniquement d’une interprétation erronée des textes coraniques.

Parmi les « coranistes », certains se distinguent en affirmant que le Coran, donc pour eux l’islam, porte en lui non seulement toutes les solutions aux questions qui se posent, mais aussi celles permettant aux musulmans d’entrer dans l’ère de la modernité.

C’est la position coranistes dont l’objectif est de démontrer que les musulmans n’ont pas besoin de chercher des solutions à leurs problèmes en dehors de l’islam, ni de séparer la politique de la religion comme l’a fait l’Occident pour évoluer. L’évolution et la modernisation des musulmans se feront au sein de l’islam et par l’islam. Pour eux, le Coran, avant que les commentateurs ne corrompent son discours, portait en lui toutes les valeurs modernes. Ainsi, concernant le jeûne, ils affirment que le fait qu’il ne soit pas une obligation, comme le prouvent les textes, permettraient aux musulmans de l’annuler.

Pour prouver le bien-fondé de leur position, ces modernistes islamiques, s’adonnent à un jeu de rhétorique et d’acrobatie intellectuelle qui séduit un grand nombre de musulmans rejetant le traditionalisme ou épris de modernité. Néanmoins, cela ne règle en rien les problèmes qui se posent en islam en ce début de XXIe siècle. Leur discours est non seulement fragile devant les traditionalistes, ils créent une situation d’interprétation contre interprétation, mais peine également à tenir sur le plan de la cohérence. Il suscite ainsi des polémiques interminables, stériles et sans aucun intérêt pratique pour les musulmans.

A quoi cela sert-il de rejeter les hadiths et de prétendre ne suivre que le coran si c’est pour perdre tout contact avec la réalité de la signification du coran et détruire tous les fondamentaux du rituel musulman? Les coranistes ne font que créer une nouvelle religion d’égarés. Non content d’avoir perdu tout contact avec l’islam, certains d’entre eux cherchent en plus à égarer les musulmans sincères qui quittent l’islam traditionnel corrompu

Il est courant de voir très souvent des révisionnistes, prétendre que le calendrier islamique ne peut être lunaire en raison de la signification du mot ramadan et de la racine « ramida », qui signifie « être brûlé », ou « écorché par le soleil ». Sans étudier le contexte coranique dans son ensemble qui est pourtant limpide, ces derniers concluent que le mois de ramadan est le mois d’intense chaleur chaque année, et en déduisent que le calendrier islamique est donc solaire et non lunaire. Une fois de plus, ils sont dans un égarement évident

Mais au-delà du ridicule de séries des coranistes éclairée par petits bouts à partir de sites islamophobes, selon le  comportement de certains connaisseurs en islam, qui s’érigent  en croyants et défenseurs de l’islam est tout aussi significatif par de tissu de mensonges qu’ils produisent à l’image de la secte des Témoins de Jéhovah pour le christianisme.

Avec ces gens-là car la seule chose qui compte pour eux et qu’il n’était nullement nécessaire de savoir ce que racontait le verset d’avant et celui d’après ou même le verset en question lu en entier pour répondre à un penseur à la mode. Il suffisait simplement de savoir que pour chaque verset »odieux« du coran, il y a avait toujours un contexte avec des versets avant et après qui remettait le verset dans un cadre plus rationnel. Toujours. 

Quand les sunnites disent que le Coran est complet, cela ne veut pas dire qu'il contient tout avec les moindres détails, mais Allah y dit clairement

 "Il y a certes un bon exemple en la personne du Messager..." 

C'est donc une ordonnance claire à suivre la Sunna du Messager, comme l'ont toujours fait les générations du passé. Dans la transmission des Hadiths, et l'interprétation des chouyoukhs,

Peux-t-on imaginer comment pratiquer la Religion correctement.  Pourtant à sa première lecture du Coran, le croyant comprendra tout cela. 

"Allah a très certainement fait une faveur aux croyants lorsqu'Il a envoyé chez eux un messager de parmi eux-mêmes, qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils fussent auparavant dans un égarement évident. » 

Les missions du Prophète Mohamed, (), comme je n'ai cessé de le rappeler à travers les différents topics, c'est de leur récite, bien sûr, les versets coraniques mais aussi de purifier les humains, de leur enseigner le Livre et la Sagesse… 

Tout cela ne laisse plus aucune chance aux coranistes car c'est le Coran lui-même qui reconnaît tout cela a l'ultime prophète et confirme l'existence formelle de la Sunna vénérée.

Nous lisons également le verset 63 de la sourate anNnour

« Que ceux qui s’opposent à son ordre prennent garde qu'une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux. »

Cela constitue clairement une menace divine contre tous ceux qui s'opposeraient aux explications prophétiques pour opter a des interprétations hasardeuses. 

Comment ces gens-là qu'on appelle couramment les coranistes peuvent-ils être de vrais partisans du Coran lui-même puisque le Coran a déclaré dans près d'une centaine de versets que l’obéissance au Messager () est totalement obligatoire et a enseigné que l’obéissance au Messager résulte de l’obéissance à Allah. À ce propos, le Très Haut dit 

« Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. Et quiconque tourne le dos... Nous ne t’avons pas envoyé à eux comme gardien. » (Coran, 4 : 80). 

 On voit clairement que c'est justement le Coran dont se réclament ces coranistes qui les juge dépourvus de toute foi car pour la lettre divine celui qui refuse d’obéir au Messager () et n’accepte pas son jugement clair dans la Sunna n'a pas de place en l'Islam: 

«Non!... Par ton Seigneur! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu'ils se soumettent complètement (à ta sentence). » (Coran, 4 : 65).

Donc pour conclure je reprends la parole d'Omar Ibn Abd Al Aziz :

«Si tu en es capable, soit un savant, si tu ne peux pas soit alors un étudiant, si tu ne peux pas alors aimes-les, si tu ne peux pas ne les détestes pas »

Malgré cela, la propagande faite par les quelques Coranistes a été et est telle que si un référendum était organisé pour proposer aux adhérents de se libérer de cette secte. la majorité d'entre quitteront au plus vite. Rien de bien venant avec ces gens apportant autre mentalité et régression.

Au-delà des coranistes clameurs incohérentes habituelles de la fachophère se profilent des vraies questions qui nous touchent tous. Il y a donc bien un environnement qui crée ces monstruosités et l'histoire nous renseigne, une culture du dénigrement, un désenchantement religieux et culturel, une relativisation de tout.

Les coranistes sont lourdement incohérents?