Yahya Sinwar ; Si vous me frappez, je deviendrai plus puissant que vous ne pouvez l’imaginer. !

 

Chaque vie passée contre l’oppression est significative. Yahya Sinwar, l’un des dirigeants du peuple palestinien, restera toujours dans nos mémoires de cette façon. Le gouvernement Netanyahou a depuis longtemps dépassé ses limites en matière d’anarchie, d’immoralité et de mépris. Que G-d ait pitié de Yahya Sinwar,

nous exprimons nos condoléances à sa famille et à tout le peuple palestinien. Yahya Sinwar n’est pas un terroriste, il n’est pas un antisémite. Le Hamas n’est pas une organisation terroriste. Le Hamas n’est pas l’ennemi des Juifs. Israël est un État terroriste génocidaire.

Netanyahou est un terroriste et un antisémite irréligieux. Le problème n’est pas le judaïsme ou les Juifs, le problème est le sionisme et l’existence d’Israël.

Les Juifs de la Torah soutiennent le peuple palestinien. Tout le monde doit agir pour empêcher Israël de commettre un nouveau génocide. Le monde doit agir pour mettre fin le plus rapidement possible à la guerre déclenchée par Israël contre la Palestine.

Torah Judaism

 

Le testament du Combattant Yahya Sinwar :


                           Yahya Sinwar, le leader du Hamas, immortalisé Héros du Monde

Je suis Yahya, le fils du réfugié qui a transformé l'exil en une patrie temporaire et a transformé le rêve en une bataille éternelle. En écrivant ces mots, je me souviens de chaque instant qui s’est écoulé dans ma vie : de mon enfance dans les ruelles, aux longues années d’emprisonnement, jusqu’à chaque goutte de sang versée sur le sol de cette terre. Je suis né dans le camp de Khan Yunis en 1962, à une époque où la Palestine n’était qu’un souvenir déchiré et des cartes oubliées sur les tables des politiciens.

Je suis l’homme qui a tissé sa vie entre le feu et les cendres, et qui a compris très tôt que la vie sous occupation ne signifiait rien d’autre qu’un emprisonnement permanent. Je savais depuis mon plus jeune âge que la vie dans ce pays n'est pas ordinaire, et que quiconque naît ici doit porter dans son cœur une arme incassable, et réaliser que le chemin vers la liberté est long. Ma volonté pour toi commence ici, de cet enfant qui a jeté la première pierre à l'occupant, et qui a appris que les pierres sont les premiers mots que nous prononçons face au monde qui se tient silencieux devant notre blessure.

J'ai appris dans les rues de Gaza qu'une personne ne se mesure pas aux années de sa vie, mais à ce qu'elle donne à son pays. Et c'était ça ma vie : prisons et batailles, souffrance et espoir. Je suis entré en prison pour la première fois en 1988, et j'ai été condamné à la réclusion à perpétuité, mais je ne savais pas comment avoir peur.

Dans ces cellules sombres, je voyais dans chaque mur une fenêtre sur l’horizon lointain, et dans chaque barreau une lumière éclairant le chemin vers la liberté. En prison, j'ai appris que la patience n'est pas seulement une vertu, mais une arme... une arme amère, comme quelqu'un qui boit la mer goutte à goutte.

Mon conseil : n’ayez pas peur des prisons, car elles ne sont qu’une partie de notre long chemin vers la liberté. La prison m’a appris que la liberté n’est pas seulement un droit volé, mais une idée née de la douleur et affinée par la patience. Lorsque j’ai été libérée dans le cadre de l’accord « Wafa al-Ahrar » en 2011, je ne suis pas partie telle que j’étais ; je suis partie plus forte et ma conviction s’est renforcée : ce que nous faisons n’est pas seulement une lutte passagère, mais plutôt notre destin que nous portons jusqu’à la dernière goutte de notre sang.

Mon conseil est de rester fidèle à l’arme, à la dignité qui ne peut être compromise et au rêve qui ne meurt jamais. L’ennemi veut que nous abandonnions la résistance, que nous transformions notre cause en une négociation sans fin. Mais je vous dis : ne négociez pas ce qui vous revient de droit. Ils craignent votre fermeté plus que vos armes. La résistance n’est pas seulement une arme que nous portons, c’est plutôt notre amour pour la Palestine dans chaque souffle que nous prenons, c’est notre volonté de rester, malgré le siège et l’agression.

Mon conseil est de rester fidèle au sang des martyrs, à ceux qui sont partis et nous ont laissé ce chemin plein d'épines. Ce sont eux qui ont ouvert pour nous le chemin de la liberté avec leur sang, alors ne gaspillez pas ces sacrifices dans les calculs des politiciens et les jeux de la diplomatie. Nous sommes ici pour achever ce que les premiers ont commencé, et nous ne nous écarterons pas de ce chemin, quel qu’en soit le prix. Gaza a été et restera la capitale de la persévérance, et le cœur de la Palestine qui ne cesse jamais de battre, même si la terre devient trop étroite pour nous.

Lorsque j’ai pris la tête du Hamas à Gaza en 2017, il ne s’agissait pas seulement d’un transfert de pouvoir, mais plutôt de la poursuite d’une résistance qui a commencé par des pierres et s’est poursuivie par des armes. Chaque jour, j’ai ressenti la douleur de mon peuple assiégé, et je savais que chaque pas que nous faisions vers la liberté avait un prix. Mais je vous le dis : le prix de la reddition est bien plus élevé.

C’est pourquoi accrochez-vous à la terre comme une racine s’accroche au sol, car aucun vent ne peut déraciner un peuple qui a décidé de vivre. Dans la bataille du déluge d’Al-Aqsa, je n’étais pas le chef d’un groupe ou d’un mouvement, mais plutôt la voix de chaque Palestinien qui rêve de libération. J’étais guidé par ma conviction que la résistance n’est pas seulement un choix, mais un devoir. Je voulais que cette bataille soit une nouvelle page dans le livre de la lutte palestinienne, où les factions s’uniraient et où tout le monde se tiendrait dans une tranchée contre un ennemi qui n’avait jamais fait la différence entre un enfant et un vieil homme, ou entre une pierre et un arbre. Le Déluge d’Al-Aqsa fut une bataille des âmes contre les corps, et de la volonté contre les armes.

Ce que j’ai laissé derrière moi n’est pas un héritage personnel, mais un héritage collectif, pour chaque Palestinien qui rêvait de liberté, pour chaque mère qui portait son fils sur ses épaules comme un martyr, pour chaque père qui pleurait amèrement sa fille assassinée par une balle perfide.

Mon dernier testament est que vous vous souveniez toujours que la résistance n'est pas vaine, et qu'elle n'est pas seulement une balle tirée, mais plutôt une vie que nous vivons avec honneur et dignité. La prison et le siège m'ont appris que la bataille est longue et que le chemin est difficile, mais j'ai aussi appris que les peuples qui refusent de se rendre créent leurs propres miracles de leurs propres mains.

N’attendez pas que le monde vous rende justice, car j’ai vécu et vu comment le monde reste silencieux face à notre souffrance.

N’attendez pas la justice, soyez justice. Portez le rêve de la Palestine dans vos cœurs et faites de chaque blessure une arme et de chaque larme une source d’espoir. C'est ma volonté et mon testament : ne rendez pas vos armes, ne jetez pas de pierres, n'oubliez pas vos martyrs et ne faites pas de compromis sur un rêve qui est votre droit.

Nous sommes ici pour rester, sur notre terre, dans nos cœurs et dans l’avenir de nos enfants. Je te confie la Palestine, la terre que j'ai aimée jusqu'à la mort, et le rêve que je portais sur mes épaules comme une montagne inflexible. Si je tombe, ne tombez pas avec moi, mais portez pour moi une bannière qui n'est jamais tombée, et faites de mon sang un pont à traverser pour une génération qui naîtra de nos cendres plus forte.

N’oubliez pas que la patrie n’est pas une histoire à raconter, mais une réalité à vivre, et qu’en chaque martyr naissent mille résistants du sein de cette terre. Si le déluge revient et que je ne suis pas parmi vous, sachez que j’ai été la première goutte dans les vagues de la liberté, et que j’ai vécu pour vous voir terminer le voyage.

Soyez une épine dans leur gorge, un flot qui ne connaît pas de recul et qui ne se calmera pas tant que le monde ne reconnaîtra pas que nous sommes les propriétaires du droit et que nous ne sommes pas des numéros dans les bulletins d’information.