Le monde Arabe : une jungle de Crises et dissensions inexpiables :

 

Le monde Arabe est vaste, et à vrai dire il se défini autour d’un groupe de pays situés entre le Maghreb, le sud de la péninsule Arabique et l’Irak. Dans cette région, on parle majoritairement arabe, et les peuples partagent une culture fondée sur la langue, l’éducation et la prégnance religieuse commune. Cependant le monde arabe n’échappe pas aux soubresauts, il est même au cœur de nouveaux enjeux géopolitiques en raison de la diversité des lignes de force qui le traversent. Ses populations, jeunes, éduquées, connectées, aspirent à un monde nouveau. On sait à quel point le monde arabe est un archipel de divisions et de rivalités sans fin ainsi pour les nations de pays arabo-musulmans, ce n'est pas demain la veille qu'ils s'entendront pour former  une entité et un union à l’échelle des Européens.

Le panarabisme (l’union des États arabes, sans réel succès)  a contribué à la création de la Ligue des Etats Arabes  qui avait pour objectifs principaux: sauvegarder l’indépendance des pays arabes ; contribuer à l’unité des pays arabes ; promouvoir la coopération entre les États membres et la coordination de leur action politique, économique et culturelle ; défendre leurs intérêts dans la société internationale et contribuer à la paix entre les nations arabes. La Ligue aspire à contribuer à la cohésion politique entre les pays arabes en particulier sur les questions internationales. Mais la réalité des sociétés arabes, marquées par la diversité des systèmes politiques et l’absence d’une structure démocratique, a montré la limite de la dynamique de cette politique, contrairement cette organisation est restée et marquée par les crises et les divisions.

Ni la religion, ni le Droit de l’Islam n’y sont pour rien et les pays arabes plus divisés par des haines inexpiables, par des intérêts radicalement opposés, ne ressentent plus le besoin de faire cause commune sur la scène internationale. Confrontées à de multiples dangers, les monarchies du Golfe, en ce début des années 1980, décident d’un certain nombre de mesures pour se protéger et s’accordent à la création d’un Conseil de coopération du Golfe (CCG), portant sur multiples domaines, surtout porté sur des aspects économiques le CCG apparaît ainsi comme une solution parmi d’autres pour faire face aux dangers qui menacent alors les États du Golfe, au même titre que le renforcement de la sécurité intérieure ou la lutte contre les communautés étrangères.

La coopération entre les États membres du CCG prend également place au niveau militaire, afin de faire face aux menaces qui pourraient touché la région. L’année 1984 voit ainsi l’établissement du fameux Bouclier de la Péninsule constitué par les armées nationales des différentes monarchies, ce dernier s’apparente alors beaucoup à une force de déploiement rapide dont la mission principale est de venir en aide à un État membre menacé. Les six monarchies entendent également s’associer pour assurer leur sécurité intérieure. De nombreuses mesures sont ainsi décidées pour permettre une plus grande coordination de leurs services de renseignement. Cette coopération entre les États membres dans le domaine de la sécurité intérieure semble d’ailleurs effective : en 2011, confronté à d’importantes manifestations chiites, le gouvernement bahreïni demande l’aide du CCG. Des troupes saoudiennes et émiratiennes sont alors rapidement déployées à Manama afin d’aider à la stabilisation du pays

Cela explique sûrement pourquoi cette structure régionale fonctionne aujourd’hui particulièrement mal par la fragilité des régimes politiques qu’il réunit surtout en raison de l’affinité entre les monarchies régnantes. ces pays ne sont pas démocratiques mais ils sont les pays du monde les plus riches en pétrole et en capitaux, mais ces richesses sont aux mains de familles royales très restreints qui ne peuvent s’appuyer sur aucune base populaire.

L’étendard de l’Arabie saoudite à travers le monde, la doctrine wahhabite peut aussi devenir une arme politique, que le royaume brandit quand il l’estime nécessaire. La crise du Golfe qui, depuis le 5 juin, oppose l’Arabie saoudite et ses alliés au Qatar n’échappe pas à la règle : pour faire cesser le blocus imposé à Doha, Riyad exige notamment que l’émirat mette fin à ses relations avec l’Iran, ennemi juré du royaume saoudien. Téhéran est perçu comme un rival à ses rêves de puissance dans la région.

Les Pays du Golfe dans leur ensemble ont peur de l’Iran, ils ne font pas vraiment confiance à leurs forces armées pour les défendre contre les agressions extérieures (le fiasco saoudien au Yémen en dit long sur la qualité des militaires au service de la famille des Ibn Saoud.), ce sont des pays d’immigration où l’essentiel de la population active est composé de jeunes hommes qui sont discriminés en raison de leurs origines. Autant dire que le Qatar, les Emirats ou même l’Arabie ne sont pas à l’abri d’un autre Hirak à l’image de celui de l’Algérie.

L’Arabie Saoudite chantre d’un conservatisme religieux et social extrême, hostile, aggravé par des traits culturels comme le patriarcat ou le primat du groupe sur le citoyen, aux abois politiques tout d’abord, sa dynastie décatie, se cachant derrière un souverain malade et dirigée dans l’ombre par un prince à l’humeur volcanique, qui avait fait le choix de répression, transformant le pays en un État policier répressif avec les pièges de la libéralisation sociale et surtout il n’a pas perdu de temps pour déclencher une guerre au Yémen sous prétexte de s’attaquer aux rebelles Houthis, considérés comme des alliés de l’Iran. Malgré des centaines de milliards d’achats d’armes saoudiens, une guerre de cinq ans contre le Yémen, la pire catastrophe humanitaire de ces dernières années, qui se poursuit sans relâche.

 Par contre que la boucherie au Yémen qui est "la pire et la plus grande catastrophe humanitaire au monde" selon l'ONU, loin des yeux des Occidentaux et des intérêts géostratégiques qui priment dans leurs agendas actuellement, le Yémen soit si peu livré à lui-même. Il faut dire que l'Arabie Saoudite a payé les plus importantes agences de communication au monde (Havas, Publicis etc..) afin que les médias parlent le moins possible de l'Arabie Saoudite et de sa préparation médiatique de la guerre. Lors de la réunion de Londres en 2011 des puissances de l'axe (USA, France, GB, Israël, Arabie Saoudite), le printemps arabe fut décidé, et en particulier, dans ce beau printemps, l’objectif principal était  la destruction de la Libye (pour raisons humanitaires) et le déclenchement de la guerre en Syrie (pour raisons humanitaires également). En Syrie, ça s'est mal passé. C’est tout sauf de la politique, parce qu’en politique la négociation est le fondement de toute solution des différents et des conflits, même armés…..

La société civile Saoudienne est régie par une lecture rigoriste des sources de l’islam notamment de la loi du wahhabisme, imposée aux sujets du Royaume qui se trouvent ainsi sous la surveillance et le contrôle d’une police religieuse aussi puissante que sectaire, gardienne musclée de la ségrégation des sexes. Pendant des décennies, les membres de la "Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice", appelés les Moutawas, ont été les arbitres de la moralité, patrouillant dans les rues et les centres commerciaux pour piéger des femmes portant du vernis à ongles et châtier des hommes cherchant le contact avec le sexe opposé. Mais ces dernières années, le royaume saoudien a initié une série de réformes tendant à un islam plus modéré, dont l'une a retiré aux policiers religieux leur pouvoir de police et surtout permettre à la femme saoudite de conduire son propre véhicule.

Le Yémen, bien malgré lui, se trouve au carrefour d’intérêts géopolitiques qui opposent l’Iran et l’Arabie saoudite pour rester un champ clos d’une guerre par procuration sur fond d’un fléau social que représente le qât une «plante dite philosophique», «euphorisant, semi-stupéfiant, drogue », plante arbustive peu connue en Occident, qui joue un rôle majeur dans la société  Le qat constitue un fléau social et reste néanmoins un des obstacles majeurs au développement yéménite.

Le qât « cath edulis » pousse au-dessus de 700 mètres. C'est une plante arbustive haute parfois de 7 m dont les feuilles se mâchent très fraîches (moins de 48 heures après la cueillette). Elle est très répandue au Yémen, en Éthiopie et en Somalie. Sa consommation est tout un rite social  la séance de qât se déroule l'après midi, à la maison, dans une pièce qui lui est spécialement dédiée, le « mafraj ». Hommes et femmes mâchent séparément mais toujours en groupe. On ne mange pas avec le qât mais on fume et on boit de l'eau. Il est pourtant aux yeux de la population une des seules distractions qu'elle peut s'octroyer et constitue le pivot autour duquel tourne l'essentiel de sa vie sociale : affaires, réunion amicale, mariage, naissance, retour de pèlerinage ou de voyage ne peuvent être fêtés qu'avec le qât. Il paraît difficile de concevoir le rôle que joue le qât au Yémen comme élément positif.

Le qât contribue de manière importante aux revenus de la paysannerie yéménite. Certains estiment que la modération de l'exode rural au Yémen est due à la possibilité qu'a encore une partie des paysans de vivre de ses terres, grâce au qât,  bien plus rémunérateur que toute autre culture. C'est d'ailleurs pour cette raison que les cultures alternatives qui sont proposées dans les montagnes yéménites (café, coton, dattes, légumes) peinent à s'imposer : elles sont beaucoup moins rentables que le qât.

L’Irak, de son côté, ne diffère guère de ses voisins, bien que là, la majorité soit chiite et la minorité gouvernante, sunnite. La chute de Bagdad a été un choc immense, c’est moins pour les Irakiens que pour l’opinion publique arabe : Bagdad envahie par les blindés américains, c’était symboliquement très important - une histoire recommençait, balisée par un certain nombre d’événements historiques qui ont pesé dans la relation entre le monde arabe et l’Occident. C’était le retour à l’ère des mandats coloniaux.

L’Irak de l’après-guerre semble enfermé dans un cercle vicieux de violence 65 % de la population n’à aucune part aux décisions politiques ; le pouvoir est aux mains d’une classe gouvernante représentant 20 % de la population, plus une forte minorité kurde dans le nord du pays. Le sort de ce pays serait analogue à celui du Liban hier, de la Syrie aujourd’hui.

En Egypte, où les chiites sont rares, les laïcs, soutenus par l’armée, combattent les partisans des Frères musulmans qui étaient au pouvoir  mais les militaires refusent de composer avec les Frères musulmans, ce qui prolonge la crise, entraîne des violences urbaines, des manifestations réprimées dans le sang, une activité terroriste intense dans le Sinaï. Il est difficile de croire qu’une solution puisse être trouvée dans la seule application de la force, car il s’agirait de mettre sous tutelle cinquante pour cent de la population s’ajoute une crise économique qui ne cesse de s’approfondir. Sur le plan ethnique le pays enregistre une majorité musulmane sunnite face à une forte minorité chrétienne d’une population  de 7 millions d’âmes, majoritaire en Haute Egypte, qui pourrait bien, avec l’appui du Vatican réclamer un Etat qui leur soit propre, une sorte de «Liban chrétien» en Egypte.  Sur le fond, l’Egypte n’a ni les droits de l’Homme, ni la prospérité ni la souveraineté, convaincue que tout ce qui vient de Washington ou d’Israél est forcément bon et utile. En collaborant avec Israël, ils ont une assurance de sécurité (collaboration militaire et en matière de renseignement), la garantie que personne ne leur fera de leçons de morale.

La guerre en Syrie se poursuit suivant le même scénario et ses jours ne se ressemblent pas. Mais si le problème syrien préoccupe les grandes puissances et leurs alliés régionaux, il ne semble pas intéresser le monde arabe ou les pays frères de la Syrie. La participation de la Syrie à l’organisation panarabe a été gelée dans la foulée du printemps arabe de 2011. Plusieurs pays arabes se sont exprimés contre la réintégration de Damas. Et les tentatives de l’Algérie de faire du prochain sommet un rendez-vous pour ressouder les rangs arabes semblent buter sur des résistances. La Syrie a officiellement renoncé à la reprise de son siège au sein de l’organisation de Ligue arabe à l’occasion du sommet d’Alger,  

Le Soudan, le plus violemment écartelé des pays arabes islamiques actuels, comprend quatre groupes opposés les uns aux autres : une minorité arabe sunnite, qui domine une majorité d’Africains non arabes, d’animistes et de chrétiens.

Les Territoires Occupées de la Palestine, que les Etats-Unis, Israël et les Pays du Golfe s’entendent pour porter un coup décisif à la cause palestinienne n’est certainement pas pour nous surprendre. Ce n’est du reste pas nouveau. Les pays Arabes s’affirment solidaires du peuple palestinien mais l’ont trahi au moment décisif de notre histoire collective, par leurs combines diplomatiques (un deal à la Trump), ou par des financements conditionnels qui enchaînent  toute résistance palestinienne.

Dans les Etats du Maghreb La Libye pose un cas différent : elle ne s’est jamais remise de la guerre civile parce que les opposants à Kadhafi ont créé des milices qui n’ont pas voulu rendre leurs armes ; de sorte que le pouvoir central est presque inexistant, et incapable en tout cas d’exercer la moindre autorité sur les grandes villes constituées en bastions indépendants d’un côté, le gouvernement d’union nationale issu du processus onusien (Tripoli) ; de l’autre, l’autorité rivale installée dans l’Est, en Libye le tableau général est sombre

Le Royaume du Maroc : La situation de faillite risque-t-elle d’exacerber les tensions qui dans la foulée pourraient entraîner le pays dans le grand plongeon démocratique, qui exige la mise au placard de l’Histoire de régimes autoritaires, iniques, corrompus et oppressants. Les gens du Palais Royal avec leurs élites politiques, économiques et intellectuelles ne se sont pas levés seulement pour mettre un terme à des privations, à un chômage important et au mépris dans lequel sont maintenue les populations Cela fait trop longtemps qu’ils souffrent de la parole interdite, de misère et surtout de faim.

Je dis simplement qu'en politique ce n'est ni la morale, ni l'antériorité qui assure la légitimité. Et les pères du Makhzen le savaient très bien. Le Maroc actuel reste toujours fidèle à sa pratique de fabricant de triomphes diplomatiques imaginaires depuis que les tenants du Makhzen n'y sont plus en odeur de sainteté ce dernier est décidément bien parti pour une série d'infamies à répétitions pour lesquelles il semble avoir pris du goût. 

La Tunisie, du spectre de la guerre civile aux multiples techniques élaborées par le régime tunisien pour contrôler les ressources politiques, économiques et sociétales de ce pays. La société Tunisienne se démène corps et âme dans les affres d’une probable démocratie.  

 

Le seul dénominateur commun des tous les régimes arabes étant le culte de la personnalité (Souverains, Cheikhs ou Présidents) ainsi que le clientélisme, qui assure la paix sociale en accordant des subventions pour l’acquisition de produits de première nécessité (pain, huile, etc.), en assurant la gratuité des services publics et en recourant à l’emploi public pour résorber le chômage. Les régimes de la Nation Arabe assurent la justice sociale en échange de l’obéissance civile et même le facteur du clientélisme s’avère aujourd’hui insuffisant.

 Aujourd’hui le monde arabe subit les évènements, impuissant. Quelqu’un avait dit :               «L’enfant arabe, en dehors de l’école, lit dix minutes pendant toute une  année».

Hier, durant les différentes colonisations, les Arabes se sentaient pauvres; aujourd’hui ils se sentent dépossédés de leur identité, perdue dans les déroutes wahhabisme et islamisme, même le monde arabe ne combat même plus les moulins à vent. Quand les anciens éprouvent encore de la fierté pour les déceptions et les défaites d’hier, les jeunes d’aujourd’hui enragent des renoncements politiques. C’est pourquoi, la jeunesse arabe ne se contente pas de contester les décisions que prennent les dirigeants éternels, en place depuis trente ou quarante ans, mais également la manière dont ces autocrates les gouverne. Lorsque l’Occident loue la modération et la volonté de coopérer des pays du Golfe, de l’Égypte et du Maroc, l’opinion arabe déplore la perte d’indépendance et de dignité. Elle voit dans cette attitude déraisonnable la rançon du soutien militaire, financier et diplomatique reçu par ces régimes.

La colère qui agite le monde arabe doit se comprendre comme une recherche d’identité et de dignité, comme la volonté de mettre fin à des politiques, ressenties humiliantes et surtout contraires à ce que voudraient être les populations arabes. C’est-à-dire libres !

En conclusion, il parait nécessaire de constater qu’à l'image d'un monde arabe profondément disloqué, les sommets de la Ligue des Etats Arabes se portent de mal en pis, bien que l'Algérie s'attelle à recoller les morceaux d'un monde arabe déchiqueté en tentant des médiations et des réunifications, certain courant excelle dans ses plans diaboliques de casser toutes les bonnes volontés et les dynamiques de réconciliation compte tenu des frictions diplomatiques récurrentes entre Alger et Rabat.

Dans la crise majeure que traverse le monde Arabe et la ligue des Etats Arabes par voie de conséquence, pétris de maux depuis que les tensions s’y sont accrues de façon exponentielle, il est malheureux de dresser le constat amer de l'instrumentalisation de la Ligue des Etats arabes, par un petit groupe au service d'intérêts étroits, dans des duels stériles qui éloignent la Ligue de sa vocation essentielle et limite ses contributions tant à la promotion de la cause légitime du peuple palestinien qu’à la résilience nécessaire pour relever les défis du monde Arabe. Cependant l’Algérie d’aujourd’hui œuvre pour que la ligue des Etats Arabes se prépare à un rendez-vous politique important de l'histoire de la Nation arabe devant ouvrir de nouvelles perspectives à l'action arabe commune, pour permettre à cette Nation de faire entendre sa voix, d'interagir et d'impacter positivement le cours des évènements aux plans régionales et internationales.

Tout en critiquant le legs des dernières décennies, les Algériens refusent majoritairement de faire table rase du passé. Non sans paradoxes, ils accueillent favorablement les dirigeants politiques des pays Arabes et réaffirment leur adhésion aux fraternités culturelles, aux libertés démocratiques et surtout à la proximité du peuple Arabe, une très bonne raison pour coopérer, se rendre solidaires, constructifs et éviter des conflits. La nation Arabe a plusieurs urgences et des priorités absolues, nous perdons jour après jour notre force morale et culturelle, notre civilisation Arabo-Musulmane s'effondre.  Le bon sens est essentiellement chez celui qui occupe l'espace d’intellectuel, qu'il soit médiatique ou politique, on sait par où commence la solution: une révolution mentale (notre rapport avec le temps, et avec l’humain, avec le pouvoir)… après le reste c’est une question des efforts à fournir et des rapports de forces à créer.

Aujourd’hui, la Ligue des États arabes, devrai être un espace important qui regroupera tous les pays arabes afin de renforcer l’action arabe commune par un soft power diplomatique et changé de paradigme Pour ce faire, la Ligue des États Arabes doit se donner les moyens pour un nouveau sursaut salutaire est indispensable pour faire découvrir le peuple Arabe, dont la pugnacité face aux épreuves force l’admiration, sinon le respect. A tout le moins, Alger est le nouveau baromètre de l’état de santé de la Nation arabe, Alger reste une voix de liberté et un regard lucide d’une transformation de gouvernance et acéré dans notre Nation Arabe. 

Ce sera à Alger ou nulle part ailleurs, c’est acté !

Relations Algérie/France: Une visite ratée, déformée et parodiée !

Lors de sa visite en Algérie, le président français a préféré parler d’«immigration choisie» et de projets d’«incubateurs high tech» franco-algériens. Le président a aussi évoqué la création de «studios de cinéma» pour favoriser la créativité de la jeunesse algérienne.

Ah oui, également, une commission d’historiens des deux pays, qui sera chargée d’élaborer l’histoire de la colonisation à partir des archives de l’un et l’autre pays.

Des formules à l'emporte pièce et uniquement pour la  galerie, avec toujours le vide sidéral au niveau de l'action. il y aurait trop à dire sur tout cela, je me contenterai de deux observations, liées à ce voyage en Algérie. La première sur la création « d’une commission mixte d’historiens ». Cette initiative est une concession inutile qui ne nous (Algériens) voudra que des humiliations supplémentaires.

Quel besoin en avons-nous de la France ?

Et quels besoins, autres que politiciens, en ont les Français de l’Algérie ?

Même s’il restait encore quelques archives à explorer, la colonisation de l’Algérie est aujourd’hui suffisamment documentée. Je parie que dans les mois et peut-être les années qui suivront, cette commission distillera, à destination des algériens, un lent poison de polémiques et de débats que nous devrons boire jusqu’à la lie.

Cette commission pourra-t-elle dire aux uns et autres que formellement la colonisation était un crime en soi, quelque que soit ses motifs ?

Cette commission pourra-t-elle dire que le système colonial avait poussé inexorablement les Algériens à la déchéance, la famine et les épidémies. C’est dire que Algériens et Français, ne dansent pas sur le même registre d'attribution. Les deux intentions sont diamétralement opposées.

La deuxième observation c’était de voir le président Français passé nouvellement un cran en expliquant aux Algériens ce qu'ils savaient déjà, alors renier et garder sous silence encore une fois de plus, les crimes de la colonisation, c'est se donner le droit de dire quand commence l'histoire et quand elle finit. La guerre a été perdue par la France. C'est acté.

Mais le Président Français a franchi un pas important en parlant «d’une histoire d’amour» entre la France et l’Algérie, il nous commente le futur dans une espèce d'élan mystique, pour demander  à la jeunesse Algérienne d’oublier le passé, d’aimer un peu plus la France et que tous les Français leur doivent solidarité par amour éperdu pour l’humanité, la démocratie, les valeurs, enfin tous ces balivernes qui font l’ordinaire du blabla pour le reste du monde.

Pas grave, suffira de faire semblant. Il en profitera pour offrir des nouvelles opportunités à la jeunesse algérienne, des visas, des incubateurs en faisant la promotion d'une immigration choisie en privilégiant ceux qui ont fait de hautes études. Un petit coup de pommade au passage, ça c'est davantage pour la politique de la France envers l’Algérie.

Certes la France est un pays important, mais l'Algérie l'est également L'Algérie reste, en revanche, la clef de l’Afrique. Enfin et surtout, l'Algérie n’est plus colonisée, après 132 ans le peuple Algérien n’est pas mort, il est bien libre, une liberté acquise chèrement et cela mérite d’être bravement et fièrement dite.

Sûrement, il faut normaliser nos rapports avec la France, mais ça ne passe pas et depuis des années la presse française ne cesse d'accuser l’immigration (surtout Algérienne) de tous les maux, de l'insulter quotidiennement, d’exiger son expulsion catégorique et plus encore  d'exiger la reconnaissance des bienfait de la colonisation pour avoir construit un pays qui n'existait pas (routes, voies ferrées, barrages, aéroports, ports, infrastructures, écoles, etc.).         

Regardons déjà la France, longtemps, les actes anti-musulmans se sont résumés à des   violences physiques qui se multiplient, ainsi qu’à des  attaques à des lieux de culte musulman, toutes ces victimes suscitent compassion a minima chez les politiques et indifférence dans les médias, donc il n'y a pas de quoi donné des leçons en matière de haine et de mépris.

La France l’a démontré par une presse conventionnée, que l'anti-algérien trouve sa source dans cette vieille "blessure d'orgueil" dont certains ne parviennent pas à se départir. Certains veulent se convaincre que l’Algérie restera un valet à l’ancien colonisateur, mais l’Algérie dans le monde et dans ses rapports avec d’autres pays se porte bien, après soixante année d’indépendance, l’Algérie d’aujourd’hui est en droit de condamner la colonisation Française et elle est en mesure de revendiquer tous ses droits dans la restitution des richesses spoliés et transférer en France.

Aujourd’hui la France  veut "renforcer" le partenariat avec l'Algérie ?                                  

Oui à un partenariat de gagnant-gagnant à l’image des relations italo-algériennes qui sont ce que devraient être les relations algéro-françaises : coopération, transfert de technologie et investissement à tous les niveaux. Plus de 200 entreprises italiennes travaillent en Algérie, contrairement à certaines entreprises françaises moins compétitives par manque d’investissement en sol algérien, deux entreprises françaises (Suez et RATP) ont vu leurs contrats non renouvelés et certaines, ont plier bagages, comme Alsthom, Crédit agricole, Société Générale et BNP. Ces derniers refusaient de réinvestisser dans le pays une partie de leurs bénéfices.

Il faut noter que les entreprises françaises travaillant en Algérie savent qu’être là c’est juste pour vendre un produit et encaisser des marges, c’est plus facile. Alors que l’Algérie veut une approche globale comprenant par exemple du transfert de compétences, de l’assistance à l’installation et du support. L’Algérie veut du transfert de technologie et les parties françaises n’ont pas l’envie de transmettre.

Aujourd’hui l’Algérie et sa jeunesse refusent et rejettent les valeurs dégénérées qui inculquent  dans les écoles primaires qu’un homme peut bien être «enceinte» de son mari et qu’il s’agit là de l’un des plus beaux progrès de l’humanité ou encore cette volonté diabolique de diviser, cette culture de mort que l’Occident ne cesse de répandre partout.  

On a vu plus récemment le président français ouvrir joyeusement les bras à toute une jeunesse algérienne qui faisait retentir les rues d’Oran de slogans (On.Two.Three Viva l’Algerie) peu agréables vis-à-vis de la France qui finit tout de même par se rendre compte que NON, le jeunesse algérienne n’acclamait pas une distribution de visas.

La Dame France, avec ces dirigeants politiques, ses médias et ses sinistres polémistes, artisans de la division et de la haine souscrit fortement à ces billevesées, ainsi nous méprisons cette hypocrisie, ces indignations calculées,  qui aujourd’hui, dans ces organes de presse se font plaisir avec des clichés déformés,  et toutes ces déclarations et actions en la matière sont donc purement racistes, et visent principalement à tenter de faire oublier les très longues années de colonisations et de spoliations et dépouillement  des richesses, les Français doivent savoir que les intérêts de l’Algérie ne sont pas les intérêts de la France.  

Pour conclure et être plus clair, je donne tort à la France dont sa relation avec l’Algérie par manque de maintien, de tenue et surtout pour un orgueil colonial versé dans l’obscénité. La suprématie de cette civilisation en voie de pourrissement et son lot de valeurs inversées se trouvent, pour la première fois, frontalement contestées.

L’immigration ou je dirais les musulmans de France,ont largement eu le temps de constater, durant ces deux dernières années, à quoi ressemble une société de l’inclusion, du vivre ensemble et de l’égalité, une société qui érige le «droit à la différence» comme repère d’une   civilisation occidentale, c’est dire d’une population vidée de sa matière par un lavage de cerveau continu, qui les fait maintenir dans un monde virtuel, le reste du monde, en gros 80% de l'humanité, regarde ce monde occidental de plus en plus avec une immense perplexité !

L’Algérie affirme haut et fort que son peuple refuse de cautionner les positions idéologiques à sens unique et chaque pays défend ses intérêts. C’est ainsi que l’Algérie vient de décider mettre la langue française à la porte de nos Ecoles.


 

Le Président Français en Algérie, juste une belle affiche !

S’agit-il d’une visite de travail ou seulement une visite de courtoisie, sans être un fin politique il me semble que c’est plutôt une visite de courtoisie, une sorte de revue des effectifs du président d’une entité coloniale, accompagné fortement de médias aux canards de causettes et déchaînés contre une Algérie  qui n’existe pas et il leurs reste la hargne, les insultes, les concours entre eux à s'exciter sur leurs slogans ...

Ouf ! J'attends l'invitation au président avec le bain de foule dans les rues d’Alger pour un chantage aux visas par une démonstration de breakdance et par des explications profondes moralistes des  propos sur la "rente mémorielle" exploitée par le "système politico-militaire" algérien depuis 1962, la "haine de la France" et ses interrogations sur l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation qui avait consommé la rupture  entre les deux pays.

Le Président Français aura beau faire sa repentance en regrettant ses outrances passées et jurer que son deuxième mandat lui fera voir plus clair la question Algérienne, cependant aux yeux du peuple Algérien il ne sera pas crédible dans sa soutane toute neuve. Car personne ne peut croire une seconde que les Français nostalgiques qui font les beaux dans les médias et nous insultent actuellement impunément, il parait que c'est le bon sens colonial.

Il y a deux piliers dans les relations d'Etat à Etat : le rapport de force et la confiance ou la fiabilité. Alors dans cette relation entre la France et l’Algérie, c'est qui le chef, qui domine l'autre, qui a besoin de l'autre ?

Car la fiabilité de la France dicté par d’autres priorités, de la guerre en Ukraine à la sécurité du Sahel, de l'UE, de l'occident en général vient d'en prendre un coup sérieux. En devenant un satellite assumé, revendiqué même des Américains la France a tout perdu La France donna dans cette affaire l’impression fâcheuse de s’être mise à la remorque de Washington et de Berlin. Bref, le déclassement ceci en l'occurrence ne préoccupe guère l’Algérie. Mais après tout Alger vaut bien un détour où le Président Français souhaite disposer que quelques fructueux placements gaziers et pétroliers qui le préoccupent. Et à juste raison l'hiver sera rude mais ce n’est pas bon pour la confiance et le business.

De toute façon il faut être réaliste, la France vieillie et impotente, bloquée par l’obsession coloniale nostalgique et l’Algérie n'ont plus rien à se dire, n'ont plus rien en commun et enfin n'ont plus rien à faire dans le partenariat. Il n'y a aucune entente possible entre cette France pro mondialiste et l’Algérie anti-mondialiste. Depuis 1962, l’Algérie avait compris que le partenariat avec la France était juste une comédie ou l'on trouve plus de tartufes que de Molières.

Officiellement, pour le président français, l’ambition affichée est d’ouvrir « une nouvelle page d’avenir » dans les relations franco-algériennes, comme déjà annoncé lors de son premier déplacement à Alger, en décembre 2017, donc les solutions envisagées et proposées par la France justes des "Tirs à arc" qui seront vouées à rester inopérantes tant que la France sans des postures morales ne tiendra pas compte des desiderata du peuple Algérien.

On revient au point de départ !

J'avais cru que dans la guerre en Ukraine, fondamentalement la France saurait se rapprocher un tant soit peu du camp africain, cependant  désormais je suis sure que ce ne sera jamais le cas et cela va avoir des effets boomerangs. Par cynisme, je ne veux pas que nous entrions dans une rupture diplomatique avec la France et toutes des manœuvres politiciennes et médiatiques des français nous y mènent, certains algériens s’interrogeaient sur les justifications de la venue du grand rabbin de France Chaim Corsia,  pourtant la France n’est pas juive, sauf peut être que sa profondeur religieuse est une inspiration pour les français qui voudront sortir de leurs bigoteries. Il y a des formes d'ingérence sur lesquelles on ne crache pas. Au point où on en est !

Contrairement à l’atmosphère de bourrage de crâne de tous les organes de communication, en pratique, et pour le moment encore, l'Algérie continue de faire la course en tête, que ce soit politiquement, militairement, économiquement etc.

Alger adhère à la nécessité de la reconnaissance et de l’apologie des crimes par la France, tandis que Paris rejette la logique de l’apologie, notons à ce titre l’intransigeance de la partie française et de sa réticence à prendre des mesures concrètes et sérieuses, notamment en ce qui concerne la question des archives et des indemnisations liées aux essais nucléaires et le reste des dossiers liés à la mémoire. Et c’est un faux calcul et une immoralité.

Les deux pays l’Algérie et la France ne sont pas à juger sur un même pied d’égalité, l’un était l’agresseur et l’autre agressé, l’un était l’offenseur et l’autre défenseur, enfin si une édification et un avenir meilleur dans les relations entre les deux pays, il faudrait peut être savoir à se faire pardonner l’un à l’autre et à dialoguer sur un même pied d’égalité, nous devrions connaître notre histoire, nos cultures, notre identité, nous serons forts, c'est un choix sociétal auquel nous devons faire face c'est-à-dire le voeu d’une vie meilleure.

Aujourd’hui la France pays en ruine, pays surendetté, (Dette par habitant 2021=48.605 €) ne devrait en aucun cas intéressé l’Algérie, une absence de relation suffirait pour exiger un examen de conscience car pour le peuple Algérien la question mémorielle reste le point culminant dans les relations Algéro-Française, lorsque on sait que le  système colonial étant par essence raciste, il ne pouvait que conduire à l’extinction de la culture du colonisé, au vue d’une coopération versée à la résurgence de la nostalgie coloniale.  

Pourtant, l’apurement du contentieux fera du côté des nostalgiques français la fin de la «Guerre d’Algérie» dans une histoire apaisée et que du côté, Algérien, de la même manière, dans l’apaisement, c’est essentiel pour la société algérienne d’avoir la possibilité de jeter un regard sur son passé à travers la restitution des biens et richesses spoliés et surtout une indépendance nationale accomplie. Sans faire du fondamentalisme exemplatif, j’estime à juste titre que l'Histoire ne s'écrit pas à sens unique et c’est juste un simple constat !!!!!!

Conclusion faut-il encore rappeler que l’Algérie n’a jamais été industrialisé, les colonisés n’ont jamais été modernes. Ils ont juste volé ses richesses naturelles pendant plus de 132 années de colonisation, richesses qui avaient permis à la France d’être un pays industriel, et aujourd’hui la France se présente de nouveau en Algérie pour nous vendre du Vin Français, du Camembert, des pommes, des règles du droit aux Mariages pour tous et surtout sa délinquance.

Aujourd’hui pour l’ensemble des Algériens il est arrive qu’ici et là soit évoquée le «crime pour l’humanité» pour en traiter, notamment la colonisation, il serait important que les descendants des victimes devraient exiger l’ouverture de dossiers de spoliation, réclamer par exemple des réparations, des indemnisations du type de celles que l’Allemagne a apportées après le nazisme.

L’histoire la vraie retiendra que le Peuple Algérien soumis s’est révolté et a vaincu un Colonisateur soutenu par l’Alliance Atlantique, ces Algériens ont soufferts dans leur chair, dans leur mémoire et surtout dans leur culture. La tristesse et les remords devant les nombreux crimes perpétrés hier par l’armée française au nom des valeurs républicaines, des droits de l’homme ne concernent en rien les Algériens, la France officielle persiste à croire que massacrer les peuples colonisés fut un bienfait pour la civilisation. Oser mettre en symétrie le colonialisme et les bienfaits, c’est essayé de se faire une virginité.

Le passé ne peut pas être changé, et les regrets peuvent être pris à l'excès, la France a été militairement battue en Algérie, Le colonisateur avec sa mission civilisatrice avait perdu moralement et avait été chassé physiquement.  Au fond, c’est la seule chose qui importe de retenir ici.  

En final, ce que je retiendrai en tant qu’Algérien, c’est que mes grands-pères n’ont nullement cédés à la prétendue mission civilisatrice du colonisateur, qu’ils sont arrivés à créer en dépit de la colonisation, une nation de résistances, qu’ils sont arrivés en fin de compte à vaincre militairement l’Armée Française dont ces stratèges bien pensance n’ont jamais divulgués les pertes et les dégâts subies, que les Colons ont été humiliés moralement, puisque tout comme leurs précurseurs arrivés avec une simple valise et quelques effets vestimentaires, sont repartis dans la précipitation avec une simple valise et quelques effets vestimentaires, certains ont oublié leur pipe, leur béret et leur chapeau, leur femmes sont partis sans maquillage, donc la France a bel et bien été physiquement chassée de l’Algérie. Aujourd’hui pour l’ensemble des Algériens il est arrive qu’ici et là soit évoquée le «crime pour l’humanité» pour en traiter, notamment la colonisation, il serait important que les descendants des victimes devraient exiger l’ouverture de dossiers de spoliation, réclamer par exemple des réparations, des indemnisations du type de celles que l’Allemagne a apportées après le nazisme.

L’histoire la vraie retiendra que le Peuple Algérien soumis s’est révolté et a vaincu un Colonisateur soutenu par l’Alliance Atlantique, ces Algériens ont soufferts dans leur chair, dans leur mémoire et surtout dans leur culture. La tristesse et les remords devant les nombreux crimes perpétrés hier par l’armée française au nom des valeurs républicaines, des droits de l’homme ne concernent en rien les Algériens, la France officielle persiste à croire que massacrer les peuples colonisés fut un bienfait pour la civilisation. Oser mettre en symétrie le colonialisme et les bienfaits, c’est essayé de se faire une virginité.

Le passé ne peut pas être changé, et les regrets peuvent être pris à l'excès, la France a été militairement battue en Algérie, Le colonisateur avec sa mission civilisatrice avait perdu moralement et avait été chassé physiquement.  Au fond, c’est la seule chose qui importe de retenir ici.  Nous les Algériens sommes chez nous.. Nous avons notre histoire et notre culture propre à notre seul pays, Algérie.

En final, ce que je retiendrai en tant qu’Algérien, c’est que mes grands-pères n’ont nullement cédés à la prétendue mission civilisatrice du colonisateur, qu’ils sont arrivés à créer en dépit de la colonisation, une nation de résistances, qu’ils sont arrivés en fin de compte à vaincre militairement l’Armée Française dont ces stratèges bien pensance n’ont jamais divulgués les pertes et les dégâts subies, que les Colons ont été humiliés moralement, puisque tout comme leurs précurseurs arrivés avec une simple valise et quelques effets vestimentaires, sont repartis dans la précipitation avec une simple valise et quelques effets vestimentaires, certains ont oublié leur pipe, leur béret et leur chapeau, leur femmes sont partis sans maquillage, donc la France a bel et bien été physiquement chassée de l’Algérie. C’est la vérité historique.

Gageons juste que le Président Français n'aura pas oublié de téléphoner à son protégé Mohamed VI du Maroc pour lui faire son compte rendu et peut-être lui passer le bonjour de l’Algérie.

Face aux menaces d’invasions, l’Algérie refuse l’usage de la force contre le Maroc!!

En effet, le réel est une chose difficile à admettre, difficile et parfois insupportable, alors certains inventent des fables et des mythologies pour échapper à une réalité qu’ils ne supportent pas. Faire la guerre à l’Algérie est le fruit de cette imagination délirante dont le but pour les sujets du Makhzen n’est autre que de se débarrasser des Algériens, il faut effacer l’histoire pour la réécrire et se l’approprier complètement. C’est une attaque de plus contre des Algériens, au nom du Makhzen et de sa folie.

En bref, méfiez-vous de ces nouveaux bantoustans sujets du Makhzen, pour eux, il est plus facile de mentir, d’inciter à la haine, de ne présenter qu’un point de vue sous un vernis d’impartialité, de chercher l’originalité plutôt que la vérité, et finalement d’être malhonnête.

Et c’est le cas d’un religieux prédicateur chef d’un Parti Islamiste de service au Palais Royal Marocain, qui avait appelé, dans une interview télévisée, le roi Mohammed VI à ordonner à son peuple de marcher sur Béchar et Tindouf, villes Algériennes dans une sorte de déclaration de guerre. Ce triste personnage à l'habitude de passer au appel de haine avec une argumentation nettement supérieure à ses élucubrations ignares.

Les propos du leader islamiste marocain semblent oublier que l’histoire du royaume reste liée à une tribu berbère des Awerba, D'après l'historien Ibn Khaldoun, les Awerba seraient originaires des Aurès. Leur migration et leur implantation vers Volubilis, seraient liées à une affinité avec leur culture romaine. En 788, les Awerba convertis désormais à l’Islam, ils sont les premiers à reconnaître comme imam Moulay Idriss et fonde les prémices de l’état marocain.

Combien effrayantes sont les malédictions que le Makhzen fait reposer sur ses fidèles ! Outre la frénésie fanatique, qui est aussi dangereuse pour l’homme que la peur de l’eau pour le chat, on y trouve une terrible apathie fataliste. Ces religieux Islamistes sujets aveugles du Makhzen sont dans l’erreur, dans l’erreur la plus absolue, la plus complète. Le sentiment de discrimination, de dépossession, de haine et d’inquiétude, ce ne sont pas les religieux qui le ressentent, mais bien ceux qui les écoutent et doivent continuer à le faire. Après tout, si le discours est suffisamment long, qui va se donner la peine de vérifier les affirmations, et de relever les contradictions ?

Comme on le voit à chaque étape, que les gogos religieux islamistes habituels s'excitent autour du discours royal que leur brandit le Makhzen, rien d'étonnant, mais le simplisme, la hargne et la volonté de nuire à l’Algérie, sont leurs guides. Mais, ce qui est grave est le rôle du Makhzen pour les gogos, ici est une imposture, le Maroc sera vraiment la Lumière du monde, et ce sera magnifique ! Il faut croire les sujets du Makhzen "tout est bon" pour exciter à la subversion, frustrées par leur échecs à répétition, ils pourraient se donner quelques limites de dignité.

Heureusement que la ridicule fetwa ne tue pas mais néfaste pour notre pays et à rappeler les priorités indispensables à la sûreté du peuple et du territoire  de ce pays? 

Depuis son indépendance en 1962, l’Algérie a posé la non-intervention comme l’un de ses piliers fondamentaux. L’article 26 des Constitutions établit que «l’Algérie se défend de recourir à la guerre pour porter atteinte à la souveraineté légitime et à la liberté d’autres peuples. Elle s’efforce de régler les différends internationaux par des moyens pacifiques »

Tout en se refusant  tout volontarisme à l’extérieur, l’Algérie s’impose une grande réactivité à l’intérieur, dédaignant l’offensive, elle est contrainte à une attitude défensive. Elle reste fidèle à la non-ingérence héritée des leçons de son histoire coloniale. C’est précisément dans cette conjonction que s’enracine la doctrine algérienne au refus à l’usage de la force.

Pourtant, en dépit des menaces Marocaines sans précédent pesant sur sa sécurité et sa stabilité, l’imperturbable Algérie s’en tient à son approche non interventionniste. Plutôt que de recourir à la force pour limiter les menaces externes, le gouvernement cherche et approuve une résolution des crises par des solutions politiques négociées.

Face à des menaces externes sans précédent, l’Algérie sera peut-être contrainte pour la première fois de se demander si les avantages de sa politique claire de non-ingérence et le refus de l’usage de la force, ne vont pas finir par se révéler moindres pour sa sécurité sauf que l’Algérie n’est pas connue pour être facile à manipuler. En fin de compte, le sursaut n’est peut-être pas si loin.

« Quousque tandem abutere, (Maroc), patientia nostra?»                                                            "Jusqu'à quand, Maroc, abuseras-tu de notre patience ?"   

C'est tout le problème des originalités de la fachosphère du Makhzen. C'est simple et basique donc.


 

La Cour Pénale Internationale : Activée pour l’Ukraine et désactivée pour la Palestine Occupée !!!!.

 

Il semble que pour la Cour Pénale Internationale, elle est resté, fidèle à son image, cultivée mais hermétique, intégriste et archaïque à souhait, mais franchement plus dangereuse que ses homologues institutions onusiennes qui se lancent carrément en croisades contre le reste du monde.

Enfin on s’accorde à dire que cette institution avait réussi à faire, étalage de sa faiblesse ce qui n’atteste pas, encore une fois, ni vraiment de l’efficacité de la Cour à effectuer une enquête rigoureuse sur la situation en Palestine Occupée ce qui reste en effet crucial pour la légitimité de la CPI. Agir autrement ne serait rien d'autre qu'un cas échappatoire de deux poids, deux mesures et illustre fortement la malveillance de ses membres, qui ne cède qu'à leur imagination débordante d’être considérés comme foncièrement hostiles aux intérêts israéliens qui est l’essence même de l’antisémitisme. La réaction d’Israël se situe au delà de toute crédibilité.

N'y a-t-il parmi les membres de la Cour Pénale Internationale quelqu’un amoureux de la Liberté, épris de la Justice pour admirer sincèrement un peuple qui résiste à l'invasion, qui s'affirme et se défend, qui par miracle semble être ignoré par l'Occident par de discours politique et médiatique simpliste et réducteur. Toutes les violations, comme les transferts forcés, les détentions administratives, les actes de torture, les homicides illégaux et les blessures graves, ainsi que le déni des droits fondamentaux et libertés fondamentales, les expulsions forcées, les démolitions de maisons, les restrictions aux déplacements, la séparation des familles, les arrestations arbitraires et les violences commises tant par les forces israéliennes que par les colons, ont été largement documentées par les Palestiniens, des violences israéliennes et crimes de génocide commises dans une impunité quasi-totale, pour  permettent de toute évidence le maintien en place du système israélien d’apartheid. Elles font partie intégrante d’une offensive généralisée et méthodique et relèvent du crime d’apartheid, qui est un crime contre l’humanité.

Après tout, a-t-on déjà vu des sanctions contre les Etats-Unis, contre la France ou contre Israél ?

Non ! mais y'a t-il un pilote ?

Les questions de justice sont au cœur des débats sur la guerre et les citoyens s’intéressent aux crimes de guerre

Des évidences à rappeler :

Les Israéliens eux-mêmes, autre paradoxe, ne veulent pas d’Israél “Ce n’est pas une nation, c’est une malédiction.” Ce que disent les rabbins orthodoxes. Mais les sionistes avec leurs armées, qui après chaque dérobade à Gaza, bombent toujours le torse pour feindre d’être encore les maîtres de la région du Moyen Orient. En général, une guerre se prépare pour un espace à conquérir, des symboles à s’approprier, des richesses à exploiter, toutefois Israél nous a habituée à mener sa guerre contre Gaza tout juste pour détruits les maisons sur leurs occupants afin de tuer un maximum de population Gazaoui et pourtant Gaza ne suscite aucune convoitise sauf que son blocus, une forme de punition collective reste au cœur du système israélien d’apartheid. Israël commet de manière systématique de graves violations des droits humains à l’encontre des Palestiniens depuis des décennies.

 

C’est un cas d’école colonial paradoxal : une confrontation grave pour un objet sans valeur. Les Israéliens si tant est que la société israélienne soit elle-même en démocratie, est une autre limonade ! Eux, ils ont le soutien, les moyens, l'éternité divine, un sentiment de supériorité qui est au moins égal à celui des hors la Loi... Les Droits de l'Homme, le Droit International, les conventions de l'ONU, tout ça, ils s'en frictionnent le fondement

Mais c’est toujours un peu facile de mélanger les concepts, ou les grands principes contradictoires que sont l'intangibilité des frontières et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes., cependant dans le cas de la Palestine, aucune des deux n'a été respectée, en revanche, je suis heurté par le silence de la Cour Pénale Internationale qui n'a pratiquement pas daigné condamner une agression caractérisée et pour ce qu'on en apprend aujourd'hui, des comportements dignes de crimes de guerre en dépit des différents plaintes déposée par les Palestiniens.

Les autorités israéliennes ont joui de l’impunité pendant trop longtemps. Parce que la communauté internationale s’abstient de demander des comptes à Israël, les Palestinien·ne·s continuent à souffrir quotidiennement. Il est temps de se mobiliser, de se tenir aux côtés des Palestinien·ne·s et de dire à Israël que nous ne tolérerons pas l’apartheid. Cela fait des décennies que les Palestinien·ne·s réclament qu’il soit mis fin à l’oppression qu’ils subissent. Ils paient bien trop souvent un prix terriblement élevé pour avoir défendu leurs droits, et demandent depuis longtemps à d’autres dans le monde de leur venir en aide.

L’argument « Qu’Israél a le droit de défendre sa sécurité », a beaucoup servi, y compris dans l’histoire récente des agressions quasi quotidiennes contre le peuple Palestinien sans tenir compte que ce peuple a également le droit de résister à l’occupation sioniste. On n’impose pas à un pays des mœurs politiques contraires à son histoire. C’est comme ça que l’on provoque des émeutes, des révolutions, ou pire, perdre des guerres.

Quand une force coloniale  super armée et fortement soutenue, se fait battre par une résistance cent fois moins nombreuse et mille fois moins dotée, laissant beaucoup de victimes de ses hommes sur le carreau on peut légitimement penser que pour cette armée israélienne ça va mal pour elle à jouer à la guerre des gentils sionistes contre les vilains terroristes Palestiniens.

La colonisation n'est pas nécessairement le souhait de tous les peuples. Mais à partir du moment où il devient impérialiste, c'est un agresseur, point à la ligne, et nous devons soutenir sans ambages les peuples. Que la démocratie ne soit pas universellement préférable, on peut l'entendre. Que des peuples qui la subissent parce qu'ils ont le malheur d'être la proie d'un puissant colon qui veut les dominer. C’est cela, l’impunité inévitable, le style Israélien.

En Israél c’est bien connu  tout le monde sait qui tue, où et combien. Tout cela reste impuni. En réalité, c’est ce fait même d’injustice totale. Il détruit le pays, démolit ce qui reste et crée un sentiment commun d’apathie et de méfiance. Mais comme souvent, la qualification de l’acte fait débat, prouver sa dimension idéologique et raciale  est largement aisée, On est ici dans une forme de la juiverie de la terreur. Il s'agit simplement de constater que sur le plan juridique international, les Palestiniens ont raison de résister au blocus et à l’oppression et l’occupation de leur territoire, les Israéliens ont tort et, une fois de plus, qui tentent simplement d'imposer la loi du plus fort (ou de celui qui est supposé le plus fort ou qui se croit le plus fort).  David n'a t-il pas vaincu Goliath ?

Il y a un agresseur dans cette affaire, c'est Israél. Bien sûr, comme d'habitude, les Israéliens et leurs soutiens occidentaux nous font le coup du voleur qui crie "Au voleur !". Avant de verser dans la morale, il faudrait peut-être regarder les ordres de grandeur et les enfants Palestiniens viennent de découvrir l’impérialisme et le sionisme d’Israél et surtout l’un des pires exemples en matière de crimes de guerre.

Pour la presse occidentale deux ou trois idées bien ancrées suffisent pour faire une opinion. Pourquoi aucun journaliste ou analyste ne remarque qu'il faut donc considérer qu’Israél plus largement nation juive, ne se reconnaît que dans la violence anti-Palestinienne et plus largement anti-Arabe, ceci sans même dire que Tsahal par le ciblage délibéré et aveugle  des civils, veut tuer les enfants et les femmes  plus que les résistants Palestiniens mais ce n'est pas du tout le métier des journalistes, surtout lorsqu'il s'agit d'Israël, on brandit la légitime défense et bien entendu le légendaire chantage de l’antisémitisme,et les résistants Palestiniens qui ne font que défendre leur territoire, se font traités de sauvages terroristes que empêchent les gentils et démocrates Israéliens de dormir tranquillement dans leur colonies de peuplement en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

Les autorités israéliennes ont joui de l’impunité pendant trop longtemps. Parce que la communauté internationale s’abstient de demander des comptes à Israël, les Palestiniens continuent à souffrir quotidiennement. Cela fait des décennies que les Palestiniennes et Palestiniens réclament qu’il soit mis fin à l’oppression qu’ils subissent. Ils paient bien trop souvent un prix terriblement élevé pour avoir défendu leurs droits, et demandent depuis longtemps à d’autres dans le monde de leur venir en aide. La résistance Palestinienne est légitime, et elle vient défendre notre peuple. Toutes les lois internationales approuvent la résistance légitime

Le fait de poursuivre la justice en Ukraine ou ailleurs la CPI, émanation de l'ONU, use délibérément de tactiques judiciaires et politiques pour retarder et entraver une enquête similaire en Palestine et par la nécessité de ne pas trop bousculer les États qui soutiennent Israél. Ainsi se représente le truisme de la Cour dont il y a eu très peu de poursuites et beaucoup d'enquêtes n'aboutissant à aucune condamnation significative, surtout qu’on sait qu’Israël contrôle toutes les entrées en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est et la bande de Gaza, et refuse déjà l'accès aux rapporteurs spéciaux et aux commissions d'enquête de l'Onu. Il est difficile de croire que les enquêteurs de la CPI se verraient accorder un quelconque accès. Gageons que les membres de la CPI sauront un jour transgresser le côté intouchable dont Israël use et abuse depuis bien trop longtemps en fait c’est un processus sans fin et les cris de victoire réguliers des dirigeants israéliens n’y changent rien.

Il est demandé aux Palestiniens de ne pas désespérer mais de se lever contre l’injustice et l’apartheid par la résistance à la guerre par la lutte, à la violence par la violence, le peuple palestinien doit tout simplement prendre la route de tous les peuples qui ont lutter durement pour leur indépendance.

Aujourd’hui, alors que le refus de l’inacceptable demeure plus que jamais nécessaire,: les colonies, le mur de séparation, Gaza, les réfugiés, les prisonniers, Jérusalem vidé de sa population arabe, les politique discriminatoire à l’égard des Palestiniens, le recours à la résistance armée peut offrir une voie d’action efficace et reste le seul moyen d’enrayer la spirale infernale de l’oppression afin que cesse l’occupation des territoires occupés. A travers la résistance, les Palestiniens retrouvent  très certainement leur capacité à agir et s’unir, c’est un droit humain, c’est même un devoir.

Liban/Israël : Des enjeux Gaziers sous menace de Guerre !!!!

 Un petit rappel des fondamentaux, la malédiction du Liban s’est d’avoir Israël comme pays voisin, un état sioniste viable, tout juste patchwork qui ne recule devant aucune corruption, sans compter son rôle dans la provocation de troubles dans les pays arabes qui l’entourent, comme l’Irak, la Syrie et le Liban.

Alors que le contentieux du Liban avec Israël sur leur frontière terrestre est déjà assez lourd,   les eaux du Liban sont l’objet des convoitises et la crispation israélienne au sujet des eaux du Wazzani et du Hasbani, situé en bonne partie sur territoire libanais en amont du Jourdain, reste toujours de mise et les dix-huit fermes de Chebaa, situées sur les pentes occidentales du mont Hermon (Jabal al-Cheikh), sur un territoire de 25 km2, à la frontière avec le nord de la Palestine, demeurent occupé par Israël; s’ajoute la découverte du potentiel gazier souvent appelés champs Léviathan de la Méditerranée qui de nouveau alimente d’une façon grave la tension entre Israël et le Liban ; susceptible de dégénérer en guerre à tout moment.

Bien sur la politique américaine place les Israéliens dans une position de puissance, par un soutien financier, militaire et juridique américain et européen, ont fait d’Israël une entité au-dessus des lois et immunisée face à toute critique, et protégée dans les institutions internationales, y compris le Conseil de sécurité et les grands médias mondiaux.

Devant cet aspect le Liban va être de nouveau allègrement spolié de ses ressources avec la complicité implicite du monde Occidental en fait partiale en faveur d’Israël. Des crises, de l’inflation et des pénurie, au delà des gabegies internes, pourraient-elles s’expliquer par ses gisements de gaz convoités?

On se demande bien comment et pourquoi ?

On ne demande pas leur avis aux squatters, surtout qu’Israël n’étant pas signataire de la Convention sur le droit de la mer ?

La suprématie d’Israël envers ses voisins, est une pulsion morbide comme toute forme de puissance, expression de la pulsion de mort, même pas celle d’une volonté de vengeance, juste le goût de puissance, du sang et du massacre et surtout qu’Israël telle qu’il est, ne peut pas continuer à exister comme Etat en marge du Droit International.

La terre de la Palestine n'appartient pas qu'aux Israélites, c’était comme ça, et ça le redeviendra. Quant aux quelques contempteurs d’Israël sincèrement empathiques envers le peuple palestinien (il y en a beaucoup), le clientélisme aura tôt fait de les conforter dans leur manichéisme.  L'héritage est le seul droit de propriété, la conquête ne l’est en aucun cas !!!!

Menterie, Déni, Inversion forment aujourd’hui les trois faces d’un narratif israélien fondé sur un transfert de légitimité, d’un peuple dont l’existence discontinue sur la terre de la Palestine est prouvée par d’innombrables faits historiques et archéologiques, vers un peuple dont les dirigeants le définissaient comme uniquement Etat Juif au velléité expansionniste potentielle,  jusqu’à ces dernières décennies, dont l’anti-Palestinien est le dernier avatar.

Pendant plus d'un demi-siècle, le dogme d'un conflit israélo-palestinien qui serait la pierre angulaire des conflits, avait dominé les esprits des intellectuelles, des diplomates et des gens de la presse. Ce dogme s'avère faux et surtout inutile. Ce peuple Israélien inventé n’a aucune vocation nationale, et nulle aspiration d'un état  juif indépendant. Il est grand temps de mettre fin aux simplifications réductrices et aux fictions bibliques.

Il faut bien comprendre dans quel contexte se situe le conflit israélo-palestinien et israélo-arabe. C’est un contexte emblématique de condamnation machinale ou le peuple Palestinien d’une manière générale est considéré comme une sorte de pestiféré, notamment dans les assemblées internationales, dont l’ONU, et dans les pages des journaux du monde Occidental afin de déployer de gros efforts pour faire avancer l'idée que Israël reste un Etat Juif.. On le comprend très bien, car ça justifie la colonisation des territoires palestiniens

Constatant l’ampleur de la propagation de ce narratif mensonger de par le monde, et notamment parmi les occidentaux, plus sérieusement se baser sur pareilles balivernes pour justifier la politique expansionniste et occupation illégale, est aussi stupide que d'entendre un Israélien dire que la Torah lui a recommandé d’accabler tous les autres.

Chantage d’Israël pour une nouvelle guerre au Liban c'est quoi ?

Que des observateurs impartiaux, que des analystes de grande objectivité, sans collusion avec des intérêts israéliens quelconques, que le camp de l'occident soutient avec force, une position au vocabulaire de 2 poids et 2 mesures à conscience morale injustifiée.

Pour prendre une position morale il faut être moral, il ne suffit pas de s'auto octroyer le rameau du Bien. C'est très désobligeant pour la populace.  

Des propositions de l’Union européenne ont été faites aux dirigeants libanais : Toutes les pénuries, le pain, l’essence, l’électricité et les médicaments seraient résolues si le Liban normalise ses liens avec l’État d’Israël ! selon les précisions du Médiateur Européen.

Tel est l’essentiel du marché, et le plus drôle, l’E.U estime que même la résistance du Hezbollah supposée terroriste, aura droit à d’importants privilèges si elle accorde son blanc-seing. Mais on sait que les Européens eux-mêmes n’étant garants de rien puisse que personne ne peut imposer quoi que ce soit aux Israéliens. Juste  pour dire que cette médiation ignoble de l’Union Européen n’aura servi à rien, sinon à montrer que cette Europe est un peu sénile.

Non, car les ressources gazières du Liban se situent essentiellement à la frontière sud du pays, en coopération avec Chypre. Washington en avocat du diable, a déclaré être prêt à fournir de l’aide aux deux parties pour résoudre ce différend, c'est-à-dire faire juge et partie, pour œuvrer dans l’intérêt d’Israël et fait pression sur le Liban. Pourtant le monde sait que les Etats-Unis ne sont pas un intermédiaire neutre, tout ce qu’ils veulent, c’est un accord qui attribuera le maximum de gains à Israël aux dépens du Liban, c’est la politique fondamentale des Etats-Unis, un rôle de leadership étant donné que leurs priorités géostratégiques portent sur Israël et sa sécurité. Je m'étonne un peu de cette bienveillance inattendue pour le Liban, complètement imméritée et irrégulière.

Sans climat de confiance et sans vision commune en matière de sécurité, toute médiation loin d’être à la hauteur pour faire face aux opérations dans la région ne sera qu’un nouveau tigre de papier. Aujourd'hui, c'est pire, décidément, toutes les guerres sont définitivement économiques.

La position libanaise se résume en une phrase : « Pas de gaz de Karish pour Israël sans gaz de Cana pour le Liban ».

Figure 1 Zone de conflit en Tracé vert.

Les manifestations de force qu’Israël a tenu à afficher, directement ou indirectement diffusent des mensonges sur leur suprématie militaire et leur droit biblique sur la Palestine et nient au peuple palestinien toute revendication, seulement cette même autorité semble ignorer que l’entité d’occupation vit un état de division intense, une grave crise sécuritaire, ainsi qu’un effondrement des fondements de la théorie de sécurité israélienne suite aux superstitions des religieux et des dirigeants quant à la destruction d’Israël. Les raisons sont nombreuses :  

Il s’agit en premier lieu de la crainte des Rabbins et des dirigeant politiques, qui ont admis voir dans les malheurs des Juifs une leçon et un avertissement d’une malédiction, cette hypothèse s’est nourrie, tout au long des décennies de la création d’Israël, qui aujourd’hui semble être exposé à ce qu’ils appellent la «malédiction de la huitième décennie» et qu’Israël disparaisse avant son 80e anniversaire.

Certaines historiens rapportent que  «tout au long de l’histoire juive, les juifs n’ont pas eu d’Etat pendant plus de 80 ans, sauf dans deux périodes: la période du roi David et la période de Achmous Naim. Durant ces deux périodes, la désintégration a commencé dans la 8e décennie ».

C’est une sacrée schizophrénie d’une invention de la tradition qui s’appuient sur un passé plus ou moins mythifié et sur l’interprétation arbitraire des événements de l’histoire. L’obsession dont souffrent les Israéliens deviendra une réalité tangible en raison de leurs actions de colonisateurs. Par ailleurs, suite aux conflits gaziers, il est plus probable qu’une nouvelle escalade guerrière entre Israël et le Hezbollah est susceptible de changer le cours de l’histoire. C'est encore triste, car cette région du monde semble ne pas être prés de connaître la paix tant souhaitée. Personne ne veut faire disparaître ce peuple juif, bien au contraire, ce que beaucoup d'entre les Arabes souhaitent, c'est la paix. Une paix honorable et garantie pour tous.

Mais les fanatiques de la guerre et de la domination raciale ne veulent pas d'une paix honorable. Leur discours est d'ailleurs très proche de celui des nazis: ceux qui voulaient la paix étaient accusés de vouloir la disparition de la race aryenne. C'est le même processus,
renoncer au principe de la colonisation, c'est pour eux priver le peuple de son espace vital. Exactement comme les nazis.

Quant aux juifs d' hier et d'aujourd'hui, je les connais trop mal pour oser affirmer quoi que ce soit, toutefois j’estime à juste titre que l’ère de l’Antiquité n'est pas finie (Toute ces guerres inutiles) et que le monde  y est encore resté.

Pour conclure, je dénonce fermement les nouvelles menaces de guerre dans la région, et je peux qu’affirmer encore une fois que le mythe de " Israël menacé de destruction" est sorti du même laboratoire  de la politique que les autres mythes comme "le juif persécuté tout le temps et partout" ou "une terre sans peuple pour un peuple sans terre" sans oublier le mythe fondateur "le peuple juif chassé de sa terre il y 2000 ans".

Les dirigeants qui sont à l'origine de ces slogans sont des spécialistes, connus et réputés pour ça, on les appelle les sionistes. Ces mensonges étaient d’abord destinés avant tout aux juifs pour les regrouper en Palestine et les maintenir le plus longtemps possible sur place.  

Politiquement Israël n'a jamais cherché, ne cherche et ne cherchera jamais la paix avec ses voisins, il peut faire semblant mais ses dirigeants savent bien que le seul moyen de souder les populations qu'ils ont fait venir de partout (européens, yiddish, russes, arabes, falachas) est l'état de guerre permanent en faisant appel aux mythes bibliques et la menace imaginaire de l'ennemi extérieur prêt à tout moment d'envahir le pays et mettre ses habitants hors la mer,  habillé de références bibliques et autres.

Pour le moment, c'est Israël, par son occupation du Golan, de la Cisjordanie, du blocus de  Gaza, qui détient les clés d'un éventuel règlement de cette question. Avec une telle mentalité, la paix ne pourrait apparaître.

Maroc : Pèlerinage du pauvre, une histoire Juive !

Le Maroc notre pays voisin, avec qui nous partageons l’Islam, vient pratiquement passé sous silence la fête musulmane de l’Aïd el Adha 2022, pour pouvoir la fêter contrairement à l’ensemble des pays Islamique que le lendemain. Cette affaire de report des festivités de l’Aid el Adha est un mauvais coup pour le monde Islamique. Mieux vaut en parler le plus possible car le Maroc est bel et bien devenu un cas unique.

S’agirait-il d’un acte politique d’un apprenti prophète du Makhzen, ou plus amplement d’un déni qui reste un refus pathologique de la réalité ?

Mais seule l’hypothèse du déni peut être confirmer par une véritable culture de la docilité et bien sur le diable se cache dans les détails, pour résumer le Makhzen, il s’agit bien d’une politique d'alliance, de plus en plus frénétique, dans la poursuite de deux objectifs: activer les braises de la guéguerre obsessionnelle contre l’Islam et amplifier le deal miroir de la poule aux œufs d’or avec le cancer sioniste, de cet «accord entre colons», comme qualifié.

Dans le phénomène du culte des saints, le pèlerinage à leurs sanctuaires et le recours à leur protection est largement répandus chez les Juifs du Maroc, il est utile d’en parler des sépultures des 1.200 tsadikims (tsaddiq: juste, saint) que comptent le Maroc, dont les tombes sont dispersées dans les cimetières juifs du royaume. Les saints juifs sont ordinairement dépeints comme des rabbins charismatiques qui se distinguent par leur érudition et leur piété mystique et qui possèdent une force spirituelle particulière dans le racisme, Ces activités sont désignées sous le terme de hilloula. Chaque individu ou la famille entière a son saint protecteur qu il vénère particulièrement. Il en est de même pour les habitants des localités ayant leur saint patron qui exerce son pouvoir et sa protection sur la région et que l’on nomme: «Moul El-Blad» ou saint du pays. On trouve ainsi à Casablanca, Rabbi Eliyahu, à Marrakech, Rabbi Hannaniah Ha- Cohen, à Fès, Rabbi Yehuda Ben- Attar.

Les adeptes juifs invoquent leur protecteur à tout moment et gratifient leurs enfants de son nom afin de s’assurer de sa bienveillance, tout en les guidant vers le droit chemin. La plupart des saints vénérés sont des rabbins du pays, appelés Rabbi, parfois des dirigeants de la communauté ou des juges au tribunal rabbinique remarqués pour leur érudition, leur vie exemplaire de juif. Bon nombre d’entre eux étaient des rabbins quêteurs venus de Palestine. Le rite essentiel du culte des saints est un pèlerinage qui, suivant l’importance de la tombe vénérée, groupe les habitants d un quartier, les membres d une tribu ou rassemble une foule de dévots venus de tous les coins du Maroc. L’essentiel du pèlerinage est un sacrifice accompli près du tombeau. Le rituel du pèlerinage et de la hilloula comporte la prière et le récit des Psaumes qui s’accompagnent de repas copieux, d abondantes beuveries de mahia et de vin, de danses et de grands feux de joie, de manifestations folkloriques et populaires, c'est-à-dire un vaste espace où se mêlent, dans les pratiques et les rites, l’animisme, la magie, la superstition, des pratiques d’incantation et d’exorcisme.

Plusieurs dizaines d’entre eux font l’objet d’un pèlerinage, ces saints sont réputés pour avoir réalisé des miracles de leur vivant : des femmes stériles sont tombées enceintes, des malades ont été guéris, des objets retrouvés et des fortunes faites. En général, les saints se distinguent selon leurs pouvoirs, ils accomplissent des fonctions multiples, et jouissent des pouvoirs temporels et symboliques, leurs permettant d’influencer la vie quotidienne des fidèles. En contrepartie de leur bénédiction et leur protection, ces pèlerins leur apportent des dons et des sacrifices.   

Les rituels de pèlerinages appelés Hilloula chez les juifs montrent également divers points d’affluences sur le voisinage  musulman marocain non seulement les rituels étaient identiques, mais il y avait aussi des pèlerinages communs qui constituent, un moment de spiritualité partagée une société d’une autre, où de semblable rites se retrouvent dans le langage, le comportement et les croyances superstitieuses communes.

Voilà pour les musulmans marocains, un mythe fondateur d’une croyance de dévotion folklorique qui a donné naissance à un pèlerinage annuel et qui emmène, pendant quarante jours, les fidèles, bien que n’ayant aucune notoriété Islamique, dans la société marocaine, il a beaucoup de valeur pour ceux qui n'ont pas les moyens de se rendre à la Mecque, selon un adaptage bien conforter?

Ce phénomène culturel porte clairement les spécifiques du maraboutisme, une pratique parmi les plus répandues au Maroc, inspiré du soufisme, le mussem est une sorte de pèlerinage  C'est le Hajj el-maskine, le pèlerinage du pauvre qui déplace quand même plusieurs milliers de personnes pour des rencontres spirituelles et fétiches folklorique de différentes régions du Maroc. Actes de sorcellerie, sacrifices d’animaux, danseurs en transe: le spectacle est parfois des plus surprenants. Soufisme contre extrémisme. Un taureau, des coqs noirs et de boucs sont sacrifiés durant le mussem « afin de permettre aux génies de boire (leur) sang. C’est une manière d’apaiser les esprits,

Le soir, des fidèles convergent en nombre pour une séance de méditation. Après des heures de chants. Avec le temps, nombre de pèlerins ont aussi pris pour habitude de consulter des voyantes qui, en échange de quelques pièces, sont censées aider à trouver l’amour ou briser un sort. Les esprits revêtent une grande importance au Maroc, et pas seulement dans les milieux pauvres et peu éduqués, où 86% de la population dit croire aux esprits. Une version mystique de l’islam apparue au VIIIe siècle et fortement imprégnée de rites et incantations, le soufisme connaît un renouveau dans le royaume, Le souverain a lui-même donné le signal d’une plus grande ouverture aux confréries Au dernier jour du mussem, des milliers de fidèles ont ainsi participé à la procession et au sacrifice du taureau offert, comme chaque année, par le souverain ainsi la religion étant devenue un enjeu de pouvoir, par une mise en avant d’une orthodoxie soufie.

Le dernier en date, celui du Pèlerinage du Mausolée Moulay Idriss dit «al-Dakhil» ou «premier arrivant» au Maroc. Les sources sont avares en renseignements sur les débuts de Moulay Idriss, tout ce que l’on sait à propos de l’ancêtre de cette dynastie, un probable descendant Ahl el Beit, il est dit prince arabe en conflit avec les Abbassides de Bagdad, afin d’empêcher le massacre de sa famille, il se réfugie auprès de la tribu berbère des Awerba, D'après l'historien Ibn Khaldoun, les Awerba seraient originaires des Aurès. Leur migration et leur implantation vers Volubilis, seraient liées à une affinité avec leur culture romaine. En 788, les Awerba convertis désormais à l’Islam, ils sont les premiers à reconnaître comme imam Idriss et fonde les prémices de l’état marocain. En 791, Certaines sources prétendent qu’il mourut peu après son arrivée (03ans) en laissant sa femme Kenza,  une Berbère enceinte. plus tard, Idriss II, vient au monde. Il accède au trône à l’âge de 11 ans, soutenu par Rachid, le fidèle serviteur de son père, et les Awerba. Avec la disparition des Idrissides, le rôle fondamental des Awerba s’achève, ainsi la déchéance d’une dynastie emporte celle de la tribu qui l’a portée au pouvoir.

Des pieux disciples construisirent une Kouba entre les deux rochers dédié à l’Imam Idriss, et depuis la montagne devient  sacrée avec d’innombrables marabouts se groupant autour du sanctuaire et la sainteté de la montagne s’est accrue et répandue, cette puissance religieuse qui attire  quelques tribus berbères avec leurs pensées agricoles, pour sauvegarder la terre et l’agriculture. Chaque année au printemps de nombreux fidèles viennent de tout le pays rendre hommage au fondateur de la première dynastie islamique du Maroc et des milliers de tentes fleurissent sur les collines environnantes. En marge des nombreux sacrifices, offrandes et prières, se déroulent les réjouissances habituelles, dont des groupes folkloriques et des fantasias. 

Selon un hadîth, il n’existe que trois mosquées de pèlerinage en islam sunnite : La Mecque, Médine et Jérusalem. Les tombeaux des saints (qui deviennent souvent des zâwiya) démultiplient les lieux sacrés en passant outre à la liste canonique et en diffusant la baraka auprès des croyants. Trop souvent inaccessible pour le commun des fidèles, le pèlerinage canonique à La Mecque s’est vu remplacé dans la pratique par plusieurs pèlerinages secondaires auprès des tombeaux des saints, bien que dans l’esprit des participants et des pèlerins, le mussem ne se substitue pas au Hadj

Dans la société et la culture marocaine le phénomène religieux des cultes de saints sont beaucoup plus que cela et manifestent une pratique collective d’un événement complexe, de l’urbain et du rural, du politique et du religieux. Il est significatif de noter que seul huit Pèlerinages sont particulièrement soutenus par l’État dans le cadre de plans de développement touristique  comme des événements caractéristiques de la vie religieuse Marocaine. Il s’agit du :

          -Mussem des roses (près de Ouarzazate, dans le sud du pays),

          -Mussem des Touaregs (à Tan Tan aux portes du Sahara),

          -Mussem des fiançailles des Aït Haddidou (dans l’Atlas),

          -Mussem des fiançailles d’Imilchil (dans le haut Atlas),

          -Mussem de Moulay ‘Abdallah Amrar (à Tit, site balnéaire sur l’océan Atlantique),

          -Mussem de Moulay ‘Abdallah (à Jadida sur la côte atlantique) et d

          -Mussem de Moulay Idriss Al-Azhar à Fès

    -Mussem de Moulay Idriss Zerhoun (en 2022, ce Mussem avait retardé les  Fêtes de l’Aid El Adha).

Je pense que les effets spectaculaires présents lors de certains mussem tels que celui de Moulay Idriss Zerhoun ne reflètent pas, pour le citoyen marocain ordinaire, l’image du Maroc authentique, malgré le fait que les pratiques rituelles liées au mysticisme sont la réalité d’un grand nombre de Marocains. La gestion de ce type de mussem par le Makhzen dévoile un phénomène de honte de l’intimité, les autorités ne semblent pas avoir grand intérêt à présenter ces rituels extatiques, qui dévoilent l’image d’un peuple primitif et folklorique qui devient fausse, c’est-à-dire incompatibles avec l’image que le citoyen est en mesure de maintenir en public.

Limiter ou interdire ces manifestations apparaît comme impossible, car trop de personnes sont engagées dans ces pratiques. Mais les autorités du Royaume sont appelées à maîtriser ces formes religieuses et d’avoir une prise par ses interventions dans le déroulement des festivités.

La forte présence policière sur les lieux amène de nombreux fidèles inquiets à en déduire que le mussem et le pèlerinage des saints, sont soupçonnés de favoriser la débauche et les mauvaises rencontres, et surtout sont volontairement maintenus par l’État pour dominer la population. Voici, à ce propos, les avis de nombreux citoyens marocains, qui estiment à juste titre et reprochent à toutes ces festivités du culte des saints, qu’ils éclipsent en ces jours la rationalité de l’Islam. Pour d’autres citoyens, c’est la résurgence du passé qui laisse tous ces gens dans l’ignorance absolue.

 À l’heure actuelle tout le monde regarde vers l’avenir, et nous on regarde toujours vers l’arrière. Disent –ils !

Certains courants au Maroc trouvent un grand intérêt à ce qu’une partie de Marocains puissent “se corrompre” dans le passé, ils les aident même avec leurs encouragements et leurs préparatifs. Dans tous ces Mussem, toutes sortes de débauches sont pratiquées et célébrées, avec toutes les contributions des responsables politiques. Malgré tout, ces festivités sont la source de beaucoup de crimes et délits.

Pour conclure, un question sempiternelle et lancinante : «Pourquoi les morts des cimetières Palestiniens centenaires  ne sont pas en paix dans leurs tombes et les juifs  ne montrent aucun respect pour le caractère sacré du défunt, dont les tombes sont détruit à grand coups de Bulldozer. ». 

En effet depuis des décennies les autorités israéliennes profanent des cimetières musulmans, procédant à des exhumations, des travaux d’excavation qui mettent au jour des os et développant des projets de construction sur les emplacements des tombes. 

Donc cet intérêt pour l’histoire juive du Maroc ne résout pas tout, juste une histoire d’instrumentalisation cynique de la sainteté juive, mais on ne le dit pas,  bien sur les juifs ont toutes les vertus. Ces effets de mode juive sont favorisés et amplifiés également par un très puissant hobby qui découvre de nouveaux et très profitables créneaux sur le terrain Marocain, une sorte de totalitarisme mercantile juif, la force des propagandes politiques subreptices, religieuses et de mœurs israéliennes, ne sont faites que suite à une honteuse lâcheté et une lamentable impuissance à affirmer les valeurs traditionnelles Islamiques du Maroc ancestral et le choix du marocain lambda.

En réalité il est grand temps à ce que les musulmans Marocains devraient se passer de leurs Juifs, n’y a-t-il pas au Maroc de problème bien plus grave ?