Le naufrage des Coranistes en période du Syâm !


Pour les musulmans, le Syâm a toujours été considéré comme un des cinq piliers de l’islam qu’ils observent strictement ainsi recommandé : « Un nombre compté de jours sauf si quelqu’un parmi vous est malade ou en voyage il pourra rattraper le même nombre de jours ultérieurement et  ceux qui sont capables de jeûner (mais qui ne jeûnent pas) doivent se racheter en nourrissant un pauvre celui qui est volontaire pour le bien il lui sera compté mais jeûner est encore mieux si vous saviez » Coran  2.184

Ce qui nous permis de constater que l’importance donné au  jeûne et le mois de Ramadan dans le Coran. Le Ramadan est un mois béni car c'est le mois durant lequel le Coran fut révélé. Par conséquent, ce mois est le moment idéal pour l'introspection, la dévotion envers Dieu, et le contrôle de soi. Sous plusieurs aspects, le mois de Ramadan est une sorte de mise au point de l’être.

Le mois de Ramadan est le neuvième mois du calendrier islamique qui est un calendrier lunaire. Un mois lunaire compte 29 ou 30 jours, qui est le temps que la lune met pour accomplir un tour de la Terre. Comme un mois lunaire est en moyenne un jour plus court qu'un mois solaire, une année lunaire dure environ 11 jours de moins qu'une année solaire. Ainsi, le mois de Ramadan commence 11 jours plus tôt chaque année. De cette manière le mois de Ramadan se déplace à travers les saisons, ce qui fournit des conditions égales pour les gens habitant dans différents endroits du monde.

Comme la lune continue d'orbiter autour de la Terre, elle commence à former un croissant. Le Coran recommande que le jeûne doit commencer quand nous sommes témoins du mois de Ramadan (2:185), et que le croissant reste un compteur visible   pour mesurer le temps (2:189). Ainsi, le jeûne doit commencer à la première aube suivant le premier croissant.

Ceux qui affirment que le jeûne n’est pas obligatoire en déduisent que celui-ci est une question de choix étant donné que le verset précise que ceux qui sont capables de jeûner – mais sous-entendu ne jeûnent pas, doivent se racheter en nourrissant un ou plusieurs pauvres. Ceux qui se croient "les élus d'Allah" et les défenseurs du coran sont très probablement comme ceci :

2-170 : « Et quand on leur dit : Suivez ce qu'Allah a fait descendre, ils disent : « Non, mais nous suivrons les coutumes de nos ancêtres. » -

Attachés aux stupidités ancestrales qu'ils prennent pour science divine, ils feront, face aux versets qu'on leur mets sous le nez, tout sauf cela :

32-15 : Seuls croient en Nos versets ceux qui, lorsqu'on les leur rappelle, tombent en SOUJOUD (on y reviendra) et, par des louanges à leur Seigneur, célèbrent Sa gloire et ne s'enflent pas d'orgueil.

Car ils ont pris pour maîtres en religion, des types comme ceci :

31-6 : Et, parmi les hommes, il en est qui acquièrent discours/Hadiths futiles, par ignorance, pour égarer hors du chemin d'Allah et le prendre à la légère. Ceux-là subiront un châtiment/bannissement avilissant.

31-7:Et quand on lui récite Nos versets, il tourne le dos avec orgueil, comme s'il ne les avait point entendus, comme s'il y avait les oreilles bouchées. Fais-lui donc l'annonce d'un châtiment/bannissement douloureux.

Une interprétation affirmée par des commentateurs tel qu’Ibn el-Kathir (1301-1373) :  « Quant à celui qui est en bonne santé et qui est capable de jeûner, il avait le choix de jeûner ou de manger. S’il voulait il jeûnait et s’il voulait il mangeait et rattrapait en nourrissant un pauvre chaque jour s’il pouvait nourrir plus de pauvres c’était encore meilleur … » 

Cependant, le jeûne est également cité dans le verset 185 de la même sourate qui prend un ton plus impératif et constitue ainsi la preuve que le jeûne est une obligation : « (…) celui qui parmi vous est présent en ce mois qu’il le jeûne le malade et le voyageur rattraperont leurs jours ultérieurement (…) ».

La définition coranique est on ne peut plus claire.  

Cependant, ceux qui affirment avec certitude que le jeûne n’est pas obligatoire ne sont pas dans cet état d’esprit. Ils appartiennent à l’école coraniste qui ne reconnaît que le Coran comme source de savoir et de législation dans le domaine religieux. Ils prônent l’idée que tous les problèmes que rencontrent les musulmans au sujet de leur religion n’ont rien à voir avec l’islam, mais découlent uniquement d’une interprétation erronée des textes coraniques.

Parmi les « coranistes », certains se distinguent en affirmant que le Coran, donc pour eux l’islam, porte en lui non seulement toutes les solutions aux questions qui se posent, mais aussi celles permettant aux musulmans d’entrer dans l’ère de la modernité.

C’est la position coranistes dont l’objectif est de démontrer que les musulmans n’ont pas besoin de chercher des solutions à leurs problèmes en dehors de l’islam, ni de séparer la politique de la religion comme l’a fait l’Occident pour évoluer. L’évolution et la modernisation des musulmans se feront au sein de l’islam et par l’islam. Pour eux, le Coran, avant que les commentateurs ne corrompent son discours, portait en lui toutes les valeurs modernes. Ainsi, concernant le jeûne, ils affirment que le fait qu’il ne soit pas une obligation, comme le prouvent les textes, permettraient aux musulmans de l’annuler.

Pour prouver le bien-fondé de leur position, ces modernistes islamiques, s’adonnent à un jeu de rhétorique et d’acrobatie intellectuelle qui séduit un grand nombre de musulmans rejetant le traditionalisme ou épris de modernité. Néanmoins, cela ne règle en rien les problèmes qui se posent en islam en ce début de XXIe siècle. Leur discours est non seulement fragile devant les traditionalistes, ils créent une situation d’interprétation contre interprétation, mais peine également à tenir sur le plan de la cohérence. Il suscite ainsi des polémiques interminables, stériles et sans aucun intérêt pratique pour les musulmans.

A quoi cela sert-il de rejeter les hadiths et de prétendre ne suivre que le coran si c’est pour perdre tout contact avec la réalité de la signification du coran et détruire tous les fondamentaux du rituel musulman? Les coranistes ne font que créer une nouvelle religion d’égarés. Non content d’avoir perdu tout contact avec l’islam, certains d’entre eux cherchent en plus à égarer les musulmans sincères qui quittent l’islam traditionnel corrompu

Il est courant de voir très souvent des révisionnistes, prétendre que le calendrier islamique ne peut être lunaire en raison de la signification du mot ramadan et de la racine « ramida », qui signifie « être brûlé », ou « écorché par le soleil ». Sans étudier le contexte coranique dans son ensemble qui est pourtant limpide, ces derniers concluent que le mois de ramadan est le mois d’intense chaleur chaque année, et en déduisent que le calendrier islamique est donc solaire et non lunaire. Une fois de plus, ils sont dans un égarement évident

Mais au-delà du ridicule de séries des coranistes éclairée par petits bouts à partir de sites islamophobes, selon le  comportement de certains connaisseurs en islam, qui s’érigent  en croyants et défenseurs de l’islam est tout aussi significatif par de tissu de mensonges qu’ils produisent à l’image de la secte des Témoins de Jéhovah pour le christianisme.

Avec ces gens-là car la seule chose qui compte pour eux et qu’il n’était nullement nécessaire de savoir ce que racontait le verset d’avant et celui d’après ou même le verset en question lu en entier pour répondre à un penseur à la mode. Il suffisait simplement de savoir que pour chaque verset »odieux« du coran, il y a avait toujours un contexte avec des versets avant et après qui remettait le verset dans un cadre plus rationnel. Toujours. 

Quand les sunnites disent que le Coran est complet, cela ne veut pas dire qu'il contient tout avec les moindres détails, mais Allah y dit clairement

 "Il y a certes un bon exemple en la personne du Messager..." 

C'est donc une ordonnance claire à suivre la Sunna du Messager, comme l'ont toujours fait les générations du passé. Dans la transmission des Hadiths, et l'interprétation des chouyoukhs,

Peux-t-on imaginer comment pratiquer la Religion correctement.  Pourtant à sa première lecture du Coran, le croyant comprendra tout cela. 

"Allah a très certainement fait une faveur aux croyants lorsqu'Il a envoyé chez eux un messager de parmi eux-mêmes, qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils fussent auparavant dans un égarement évident. » 

Les missions du Prophète Mohamed, (), comme je n'ai cessé de le rappeler à travers les différents topics, c'est de leur récite, bien sûr, les versets coraniques mais aussi de purifier les humains, de leur enseigner le Livre et la Sagesse… 

Tout cela ne laisse plus aucune chance aux coranistes car c'est le Coran lui-même qui reconnaît tout cela a l'ultime prophète et confirme l'existence formelle de la Sunna vénérée.

Nous lisons également le verset 63 de la sourate anNnour

« Que ceux qui s’opposent à son ordre prennent garde qu'une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux. »

Cela constitue clairement une menace divine contre tous ceux qui s'opposeraient aux explications prophétiques pour opter a des interprétations hasardeuses. 

Comment ces gens-là qu'on appelle couramment les coranistes peuvent-ils être de vrais partisans du Coran lui-même puisque le Coran a déclaré dans près d'une centaine de versets que l’obéissance au Messager () est totalement obligatoire et a enseigné que l’obéissance au Messager résulte de l’obéissance à Allah. À ce propos, le Très Haut dit 

« Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. Et quiconque tourne le dos... Nous ne t’avons pas envoyé à eux comme gardien. » (Coran, 4 : 80). 

 On voit clairement que c'est justement le Coran dont se réclament ces coranistes qui les juge dépourvus de toute foi car pour la lettre divine celui qui refuse d’obéir au Messager () et n’accepte pas son jugement clair dans la Sunna n'a pas de place en l'Islam: 

«Non!... Par ton Seigneur! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu'ils se soumettent complètement (à ta sentence). » (Coran, 4 : 65).

Donc pour conclure je reprends la parole d'Omar Ibn Abd Al Aziz :

«Si tu en es capable, soit un savant, si tu ne peux pas soit alors un étudiant, si tu ne peux pas alors aimes-les, si tu ne peux pas ne les détestes pas »

Malgré cela, la propagande faite par les quelques Coranistes a été et est telle que si un référendum était organisé pour proposer aux adhérents de se libérer de cette secte. la majorité d'entre quitteront au plus vite. Rien de bien venant avec ces gens apportant autre mentalité et régression.

Au-delà des coranistes clameurs incohérentes habituelles de la fachophère se profilent des vraies questions qui nous touchent tous. Il y a donc bien un environnement qui crée ces monstruosités et l'histoire nous renseigne, une culture du dénigrement, un désenchantement religieux et culturel, une relativisation de tout.

Les coranistes sont lourdement incohérents?


 

Arrogance, chienlit et propagande : le Makhzen Marocain pète haut et fort !


Bien que le royaume du Maroc reste mal classé dans l'index de démocratie de l'Economist Intelligence Unit (EIU), étant même qualifié de «régime hybride» et  également mal classé dans le classement de l'inégalité de genre des Nations Unies et dans l'index LGBT de l'Equaldex, le Makhzen histoire de bien asseoir son sentiment de supériorité, après son échec à obtenir l’organisation de la Coupe du monde 2026, affirme qu’il se portera candidat pour la suivante afin de rejoindre le Portugal et l’Espagne pour une candidature commune en vue d’organiser la coupe du monde 2030. Cependant plusieurs similitudes avec le Qatar qui ne manqueraient pas de poser question si Rabat est choisie.

Dire que le Makhzen est une catastrophe, ce n'est pas beaucoup mieux. Il faut bien noter à quel rouleau compresseur, il fait face dans les guéguerres picrocholines au sein du Palais royal dont les sujets ne manquera pas de s'amuser, et certains ne pourront que écumer les plateaux télé pendant de longues heures pour expliquer les bienfaits de la tenaille identitaire du Makhzen. L’égo, l’entêtement dans l’égo est un vrai poison. Hérésie ! hérésie !

Dit autrement, nous avons le prototype de ce qu'on appelle une "Monarchie Bananière". Il y a toujours un bémol dans chaque répartition du Makhzen et il y  a quelqu'un ou quelque chose qui essaye de sortir de l'anonymat ou essaye de faire le Buzz et c'est le cas des sujets Politiques du palais royal, qui veulent que le makhzen Marocain peut jouer dans la cour  des grands, toutefois sans comprendre que ce régime moyenâgeux  n’a ni les moyens ni les capacités de le faire.

En tout état de cause, rien ne changera pour le pauvre peuple marocain d'en bas tant que leur pays appartient aux plus grands voleurs de la monarchie et à quelques-uns de leurs copains et coquins du CAC 40 français. En réalité, de soliveaux politiques du Palais, (les pires que le Maroc ait jamais connu) contemplent le pays tomber dans le déclassement avec une sacrée dose, alors ils caressent le subalterne sans toucher à l’essentiel en allant vers «la Somalisation du Maroc » avec des inégalités et des disparités sociales, toujours plus flagrantes mais aussi très choquantes et insupportables, au vu de ces difficultés, la population bascule très vite de la précarité vers la pauvreté. La responsabilité incombe aux élites mais aussi au peuple qui se laisse manipuler par l'apparence d'une démocratie et par des turpitudes politiciennes.

C'est bien pour cela que dans ce royaume du Roi des Pauvres d'aujourd'hui :

1/-le père de famille préfère envoyer son épouse en Espagne pour faire la cueillette des fruits rouges tout en restant à la maison pour la garde des enfants.

2/-La migration d’un ou de plusieurs membres de la famille, en particulier à l’étranger, est ressortie comme la principale stratégie des ménages pour se soustraire à la pauvreté et demeurer dans une situation plus vivable. La jeunesse marocaine fuit la famine à la nage pour rejoindre Ceuta et Melilla et que ceux qui ne savent pas nager préfèrent fuir la misère à pied pour rentrer clandestinement en Algérie (plus de 35.000)  à la recherche d'un travail au noir pour subvenir aux besoins de leurs familles restées dans la Zriba Royale du Maroc

Malgré le tout va bien fortement médiatisé au royaume, le Maroc continue de dégringoler dans le classement du PNUD traitant des IDH (Indices de Développement Humain) passant de la 96e place (en 2001), à la 121e place (en 2020) et à la 123eme place en 2022, loin derrière ses voisins l'Algérie (91e), la Tunisie (97e), l'Égypte (98e) et même derrière des pays en difficulté comme la Libye (104e), le Liban (112e) et l'Irak (120e). Et durant cette dégringolade l'auto-proclamé Commandeur des croyants est devenu grâce à son génie "divin" la 7ème fortune mondiale, la 3eme dans le monde musulman et la 1ere en Afrique sans qu'aucun marocain ne trouve rien à redire. Pourtant plus  de 45 % des Marocains se considèrent comme pauvres (38,6 % dans le milieu urbain et 58,4 % dans le milieu rural. Ils sont nombreux à vivre sous le seuil de pauvreté, n’arrivant plus à subvenir à leurs besoins, condamnés à fouiller les poubelles pour manger à leur faim.  

A noter que ce classement est établi sur la base des OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) fixés par le Sommet Mondial de Rio en 1992 et qui sont:

1/- l'Analphabétisme,

2/- la Pauvreté,

3/- le Droit à la Santé et à l’Éducation,

4/- l'accès à l'Eau potable et à l’Électricité,

5/- les Infrastructures structurantes,

6/- l'Endettement public,

7/- la Gouvernance,

Par ailleurs le rapport  Davos 2023 du Forum économique mondial, estime que  le Maroc est sérieusement menacé par la crise du coût de la vie, ainsi que l’inflation, la hausse sévère des produits de base, les risques d’approvisionnement et la dette.

Je ne critique pas les Marocains, déjà, évidemment que la majorité reste honnête, mais je tiens à préciser que je suis depuis très longtemps profondément sympathisant de la cause Palestinienne et celle des Sahraouis, et surtout que dans le sillage du discours tenu par le palais, la théorie du ruissellement  On sait pourquoi, mais il ne faut pas le dire. Faut me pardonner, je viens de regarder à la télé le Roi des pauvres, le protecteur de la démocratie, de la liberté au Maroc et l'enthousiasme me trouble au point de commettre une confusion impardonnable, il s'agissait bien d'un Hitler Machin ou quelque chose comme ça, ce supposé dirigeant d’un royaume de l’abondance de la démocratie et de l’intelligence, encore du n’importe quoi, ce narco-régime de la prostitution devient l’ombre de lui-même, sous un monarque alcoolique et LGBT avéré qui arrive à faire du Maroc un pays des héritiers et des rentiers.

Un régime narco-monarchie nuisible et de ses acolytes, ont fait du Maroc :

Un pays synonyme du trafic d’herbe qui inonde tous ses voisins, de la femme mulet, de teinturiers, de babouches et surtout de misère et de pauvreté, ce qui fait que le Royaume reste le pays le plus inégalitaire d'Afrique du Nord.  

Un pays marqué par de criantes inégalités sociales et territoriales ainsi que la persistance d'une grande pauvreté dans le milieu rural et les zones enclavées du pays.

Un pays spécialiste en tourisme sexuel afin de détrôner d’autres pays comme la Thaïlande?
 
Un pays où il n'y a que la prostitution des villes jusqu’aux villages ?

Un pays où on abuse d'enfants de 5 et 6 ans (pédophilie). Qui dit pauvreté, dit manque d’éducation. ?

Un pays qui veut dépénaliser l'homosexualité, exemple à Ksar El Kébir  c'est la première fois qu'on a pu voir un mariage homosexuel, il y avait plus de 50 invités de plusieurs villes du pays, la fête a duré jusqu'aux premières heures du matin, ou encore à Tétouan, la police avait arrêté une quarantaine de personnes pour délinquance sexuelle avant de les libérer?

Un pays qui avait interdit l’usage de haut-parleurs dans les mosquées lors de l’appel à la prière aux environs des établissements touristiques, pour un meilleur respect du repos des hôtes étrangers du Maroc.

Un pays où il y a des manifestations de la soif (à Zagora).

 Un pays surnommé « le Royaume du Cochon », en effet le Maroc compte un important cheptel de porcs, la production de cochon connaît de beaux jours, justement grâce au développement du tourisme, de ce fait le Maroc de sa Majesté Commandeur des Croyants abandonne des principes islamiques, pour répondre aux exigences des touristes étrangers qui normalement sont appelés à découvrir la culture et à respecter les traditions marocaines ?

Bref rappel historique : “Siba” et “Makhzen” ont longtemps coexisté dans le système politique qui régissait le Maroc, jusqu'à l'arrivée du protectorat français du pays où son drapeau est d'origine juive et confectionné par le général Lyautey. Il n'est pas étonnant que Lyautey soit derrière la réinterprétation du drapeau marocain et la création de l'hymne national, comme ils  sont connus aujourd'hui. L'homme était un monarchiste au service de la république, qui avait trouvé un terrain d'expression idéal après la signature du Traité du protectorat et sa nomination comme résident général : il avait enfin l'occasion de mettre ses idées monarchistes en pratique.

Après avoir habilement écarté le sultan Moulay Hafid (1908-1912), il le remplaça par son frère, plus malléable, Moulay Youssef (1912-1927), en vue d'accélérer la signature de dahirs du royaume chérifien. Lyautey ne s'arrêta pas en si bon chemin puisque, en bon militaire, il ordonna la création d'un hymne pour le royaume. Cette musique, composée à l'époque de Moulay Youssef, n'était à l'origine qu'un simple “salut royal”, un air sans paroles, connu comme “l'hymne chérifien”. Le français Léo Morgan, chef de musique à la garde chérifienne, ne se doutait pas que la musique qu'il a composée allait lui survivre aussi longtemps…

Le commandeur des croyants du Maroc est une marionnette, béni par un religieux juif, bientôt ce monarque n’hésiterai pas à demander et obliger son indigent petit peuple à se convertir au judaïsme.

Tout le monde sait que le souverain marocain est aux ordres d'intérêts qui le dépassent complètement. Quand il accueille à chef de file de la communauté LGBT, au palais royal de Marrakech, nous voyons le maitre et son élève. Décidément ce souverain  montre bien la différence entre l'intelligence, dont il est évidemment pourvu, et le talent, qui lui manque tant en matière politique. C'est un autocratique totalement imprégné de culture lesbienne, fasciné par la réussite et par l'argent. Précisément sa majesté et ses sbires ne sont pas des politiques. Ce sont des politiciens qui pensent avant tout au trône et leurs carrières. Décidément ce Makhzen montre bien la différence entre l'intelligence, dont il est évidemment pourvu, et le talent, qui lui manque tant en matière politique

Historiquement le royaume du Maroc avait été taillé pour quelqu'un de l'envergure du sanguinaire Hassan 2. Dans un tel costume bien trop grand pour lui, on n'aperçoit même plus M6. Alors dans ce contexte, le personnage de M6 n'a finalement que peu d'importance ! Il n'est que le symptôme de ce désastre Marocain, et de l'autre il a à gérer un peuple qui ne croit plus à rien et qui est prêt à tomber dans les bras du plus démagogue, à ce petit jeu-là ce n’est pas sûr que le Makhzen soit plus fort avec l'alliance sioniste, ce n'est que la conséquence déplorable de la tenaille dans laquelle le Maroc est en train de s'étouffer.

Bien sûr, personne n’est dupe, tout ceci ne sont que des exemples d'une politique Marocaine avec du grand n'importe quoi dont les effets, dont la nullité sont démultipliés par un petit Roi qui se prend pour cador, qui humilie par exemple publiquement son peuple.

Tout est comme ça. Pour mener une politique il faut déjà savoir ce qu'on veut, quels sont les intérêts et ensuite développer des relations fondées sur le respect et sur la connaissance anthropologique des pays concernées.

Or le respect, le souverain du Makhzen ne connait pas, quant à ses diplomates ils sont plus sensibles aux qualités des gay prides dans le monde (comme en Israël) que le reste et franchement très arrogants vis-à-vis de ceux qui ne souhaitent pas en organiser dans l'immédiat.

Dire que la misère existe, c’est simplement dresser un constat de la réalité marocaine ; maintenant le makhzen veut se voiler la face et dire que “tout va bien dans le plus beau pays du monde”, Un pays insignifiant avec de Funestes perspectives  qui veut organiser une Coupe du Monde A chaque fois, le Maroc a été reconduits sans jamais vraiment donner l’impression d’être passés tout près de la victoire, cette fois-ci, le Maroc donne l’assurance que les compétitions en nocturne seront éclairées grâce aux énergies renouvelables, et les policiers réquisitionnés recevront des panoplies de drag-queen et des véhicules aux couleurs arc-en-ciel... Ça va impressionner le supporter européen.

Selon les médias de sa majesté, le Maroc est un pays en développement, en louant une image pour le moins imaginaire d’un pays en totale détresse qui soit sur le plan économique, politique et social et pourtant une grande partie de sa population vit encore dans la pauvreté. La répartition inégale des richesses et du déséquilibre contribue à la pauvreté. La majeure partie de la richesse du pays est concentrée parmi les riches. Cela signifie également que les opportunités sont inégales. C’est avec une telle image, que le Maroc se lance à organiser conjointement la Coupe du Monde 2030.

Au-delà de stratégies sportives et avec des enjeux politiques majeurs, il sera demandé aux participants à cette coupe du monde version 2030,  sans aucun doute d’apporter leur soutien à la vision marocaine sur la question du Sahara occidental. En d’autres termes, il s’agit de faire reconnaitre la “marocanité” du Sahara Occidental occupé, qui réclame son indépendance depuis des décennies.

En final Il peut arriver que le sport soit menacé par l’incompétence, l’ignorance, la démoralisation, la corruption, le pouvoir excessif de groupes de pression recherchant leur intérêt personnel que l’intérêt commun, et que les institutions sportives fonctionnent mal.

Voilà pourquoi nous en sommes là, les Marocains du Makhzen auraient-ils confondu sport et politique rancunière ?

Relation France/Algérie : Ingérence, provocation et décadence !

 

Aujourd’hui, rien n’a changé, les coups bas de la France envers l’Algérie, reste d’actualité, en effet tout récemment les services de la DGSE avaient par une opération  de barbouzerie digne d’une mise en scène à la Louis de Funès, avec une grosse pincée de complotisme type Rainbow Warrior des marchandages politiciens et des procédures expéditives, qui ont été imposée bien qu'elles ne s'imposent pas. La France par sa politique de pizza, espère récolter des friandises. Ici, la France avait incurablement récupéré par exfiltration une prétendue opposante, une fois n’est pas coutume.

Les autorités Algérienne ont dénoncé l’acte d’une exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne, sans pour autant que cette personne détient une quelconque citoyenneté française.  Faut-il encore préciser que cette personne avait été arrêté à l’aéroport de Tunis, et présenté à la justice tunisienne en vue de son extradition vers son pays d’origine.

En effet il est important de préciser que cette citoyenne algérienne n’est ni une opposante, ni une militante mais juste une agitatrice agitée, maniée, hystérique obscène et exhibitionniste, sans aucun repère. Son rôle se résume, à n’être qu’un commentateur de l’actualité politique alors il n’y rien a en tirer de cette femme qui raconte sur Facebook  comment, étant petite, elle voyait par le trou de la serrure de la chambre parentale, les débats intimes de ses parents.

Pourtant 99% des Algériens ne connaissent cette prétendue opposante et se contrefichent de son exfiltration. Elle est bien loin d’être un exemple/une référence. Elle fait juste partie de ces ténors polémistes au service, qui ont émergés lors des événements de la marche du Hirak.   

Avec de tels donneurs de leçons de liberté, on voit où cela mène, j’espère que l’Algérie va réagir fermement pour ingérence surtout qu’on voit aujourd’hui que cette France reste un  partenaire non fiable et pas sérieux, juste une ancienne puissance colonialiste autoproclamée à sa manière pour tenir le monopole de l'équivoque.

Les questions qui viennent d’elles-mêmes :

On nous apprend qu’elle avait la nationalité française ?

On se demande bien comment cette opposante avait obtenu la nationalité française alors qu’elle vit et réside en Algérie ? 

Pourquoi cette personne avait été arrêtée à Tunis, car elle était en possession un passeport Français avec aucune mention quant à son entrée sur le territoire Tunisien. ?

Pourquoi, rejoindre la France, par la Tunisie, alors qu’elle aura pu avec son passeport Français, regagnait la France à partir d’Alger ?

Reste à déterminer ce que peut recouvrir cette immigration clandestine, d’avoir franchi illégalement les frontières tunisiennes, et celui d’avoir fabriqué un passeport français sur place.

La France et ses lobbies médiatiques se permettent de porter des jugements sur tout et tous. Ils se croient au dessus de tous. Mais après ils ne sont responsables de rien. Ils ne valent pas mieux que des conversations de comptoir. Le procédé est habituel, on rend les autres responsables de ses propres turpitudes.

La propagande Française a montré qu'elle était capable des mensonges les plus grossiers, aussi une telle exfiltration n'étonnera-t-elle pas grand monde, mais elle ne convaincra que ceux qui le sont déjà. La France accueille les malheureux opposants, les passe-murailles, en se voilant la face sur les centaines de milliers de refoulés du droit d’asile.

C’est quoi une exfiltration ? Quels efforts ? Quelle solidarité ?

Pas terrible l'argumentation mais bon, la France reste à son  maximum...!

Donc dans un pays qui n'a plus les moyens de ses dépenses depuis des décennies et qui se surendette en conséquence, surtout que la France est parfaitement capable de battre des records : pour le déficit commercial par exemple : La France essuie le pire déficit commercial de son histoire en 2022 .Le déficit commercial de la France a atteint un niveau record de 164 milliards d'euros l'an passé, doublé par rapport à 2021.

La France a encore une vieille table ouverte, c’est pour arroser l’Algérie, il semblerai que c’est autorisé et moral, prochain épisode, le tour des médias pour y faire briller sa mégalomanie et son narcissisme avec de nouvelles exfiltrations des agitateurs. Bien sur le point commun de tous ses prétendus opposants de pacotilles reste la médiocrité et leurs sectarismes politiques, Ils sont bien traités? Ils sont contents d'être en France? Ils n'ont pas trop froid?

L histoire se répète en fait, toujours de la même manière et avec les mêmes tartuffes.

La France mènent résolument, et avec persévérance, une politique viscérale avec une formidable poésie sous-jacente à l’esprit coloniale, cette opération d’exfiltration d’une citoyen ne Algérienne contre la volonté bien documentée de la justice Algérienne, s’inscrit dans un attentat délibéré contre la démocratie parce que la démocratie n’est rien d’autre que le respect de la souveraineté du peuple. Ce comportement méprisant des dirigeants est politiquement indigne et fait perdre toute crédibilité à la classe dirigeante de la France.

Cette provocation Française n'est qu'une péripétie sans importance dans le processus, à moins de penser qu'elle peut beugler, grogner, hurler mais rien n’y fait les Algériens lui tiennent tête pacifiquement mais fermement, comme si cette citoyenne exfiltrée et surtout entourée de quelques exilés tirailleurs décoloniser (en asile politique à Paris) allait changer les choses.

Aujourd’hui la situation dans notre pays n’est ni mauvaise  ni alarmante très certainement en forte amélioration, en dépit de la maladresse de l’Etat en matière de gestion sociale, le souci capital du peuple Algérien est le bien vivre, la paix, la prospérité, le bonheur et de pouvoir vivre heureux dans leurs pays.

Des gens bien, nos partenaires gaulois, quant on des amis comme eux, pas besoin d'ennemis. ! Surtout pour notre Pétrole et Gaz.

 


 

 

 

Ain El Mahboula entre celle de Géryville et celle d’El Bayadh ?


Quelle histoire aussi attachante que celle de la source d’Aïn El-Mahboula qui a pris légende dans le récit d’une qu’une femme Française qui a perdu son enfant noyé dans le lac qui fut par la suite asséché lors des épidémies des années 1940. Elle perdit la raison en cherchant son enfant tous les jours, alors elle vient se reposer prés de la fontaine. Elle aimait et se réconfortait à voir les enfants venir courir et jouer près de la source. Sa principale habitude était de voir les enfants jouer. Tous les gens qui venaient boire ou passaient à côté de cette source, voyaient cette Dame assise là. Ainsi est né le nom de «Aïn El-Mahboula» composée d’un bassin rectangulaire d’une dizaine de mètres construite en pierre, avec un mur le séparant de deux bassins carrés couvert d’un préau avec poutres et tuiles, habituellement a ces deux bassins lavoir, les femmes pouvaient laver le linge et la laine à volonté. Les filles en âge de mariage profitaient de ces moments de sortie vers ce lieu, pour se mettre en valeur et suscitaient un intérêt à une éventuelle demande en mariage.

La source se faisant ensuite valoir par son eau tiède, dégageant même de la vapeur lors des hivers rigoureux et fraîche en été, d’où cette appellation, c’est-à-dire la source de la folle une source d’eau réputée dans les mœurs des habitants pour la guérison de tout enfant atteint d’une inflammation de la conjonctive, ce qui nécessite qu’au petit matin l’enfant plonge le visage, trempe ses yeux grands ouverts dans cette eau et la guérison divine serait effective…

Par ailleurs, il serait bien utile de noter que pour l’ensemble des gens de Géryville en diaspora «Aïn El-Mahboula» représente un symbole identitaire, un repère nostalgique  qui dans leurs ensembles évoquent avec un sourire le souvenir de Ain El Mahboula avec toute la tendresse de l’enfance.

Personnellement cette source a balisé toute mon enfance et symbolise pour moi comme, je pense, pour de nombreux natifs de la région, le cordon ombilical qui relie le passé et le présent, s’abreuver d’eau fraîche à volonté, plonger son visage tôt le matin dans cette eau limpide, homogène et transparente en un corps pur, tiède en hiver et froide en été, en guise de remède contre la maladie des yeux, remplir chaque jour des récipients entiers pour ravitailler la famille, cette fontaine apprenais aux enfants à connaître un nouveau jour et une immense joie en jouant pleinement sur son site, rencontrer les amis et voisins autour d’une source d’eau naturelle, voilà les premiers souvenirs qui se bousculent dans l’esprit encore vif de tout natif d’El Bayadh lorsqu’il évoque la fontaine Ain el Mahboula.,

Préserver le patrimoine : un travail d’orfèvre

Sans aucun doute rénover le patrimoine ancien, c’est retrouver l’essence même d’une structure érodée par le temps ou détruit par les mains humaines,  pour la mettre en valeur, la protéger et faire ressortir par ce renouveau son caractère exceptionnel et intemporel. Dès lors que le patrimoine de cette fontaine constitue un héritage à transmettre aux générations futures  la  restitution est une étape de l’opération de restauration à valoriser le site en prenant soin de ne pas le dénaturer, à respecter l’aspect initial de l’édifice. Il s’agit surtout de respecter la morphologie du lieu,

Entre nostalgie et esthétique El Mahboula interpelle les regards, fait oublier, le temps d’une visite, sa destruction durant de longues années et redonne l’espoir de revoir un jour ce site symbolique renaître.

Pourquoi faut-il préserver le patrimoine de cette fontaine ?

Parce qu’elle fait l’âme de la ville et c’est bien cela que les Sahâb el Bayadh ont regretté d’avoir perdu.

Il sera bon de savoir qu’il n’y a aucune difficulté technique à restaurer une fontaine même si cela nécessite un vrai travail d’artisan tout en jugeant utile d’identifier d’abord « très clairement » la valeur historique ainsi que la toponymie de la fontaine, afin d’établir un diagnostic des dégradations de l’édifice en vue d’une restauration plus efficace d’un héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir, nous sommes des êtres vivants avec une culture et une mémoire.

Vivants, nous sommes dans le mouvement.

Évolués, nous nous plaisons à être et évoluer dans un milieu qui soit le fruit de nos origines, et auquel nous apportons le meilleur de ce que pourra faire notre génération par la valorisation de la notion de mémoire collective,

Heureusement nous avons pu hériter de la génération précédente ce patrimoine formidable qui fascine les résidents et les visiteurs.

Les récentes décisions prises par les responsables locaux, sont de nature à mettre en évidence le travail de restauration qui doit avant tout faire preuve de prudence en respectant la préservation de l’authenticité et la réversibilité des interventions, mais aussi accepter de garantir la conservation matérielle de l’objet sans affecter son intégrité ni effacer les marques du passé.

Les travaux de réhabilitation devront ressusciter cette source et la sortir de dessous des dégâts,

Le projet de restauration  consiste à assurer :

  1. la remise en état à l’identique d’une partie des 3 bassins traditionnels et presque centenaire.
  2. sa visibilité au public par une espace plus large et aéré.
  3. Usage de matériel d’origine  destiné à protéger, du fait de son intérêt historique, artistique ou architectural pour assurer une longévité des structures.

Or il est fortement triste de constater que les travaux entrepris dans la réhabilitation de la source d’Ain El Mahboula n’on pas fait l’objet d’un travail artistique, tout juste un travail de maçonnerie sans art ni manière, avec des produits qui ne pourront en aucune cas permettre à cette source de traverser quelques hivers rigoureux.

Il semblerait que ce soit un octogénaire volontaire qui ait accompli « l’œuvre », mais helas le résultat est loin d’être satisfaisant. La couleur, quant à elle, s’en ressent fortement, ni ne s’y prêt mais se perd dans des tonalités absolument étrangères aux styles de l’édifice.

L’eau de la source d’El Mahboula coule, elle coule aujourd’hui lentement entre l’authenticité du passé et la modernité du présent si ce n’est là que l’essentiel.  Mais pas de cette manière…….. !

https://jazairhope.org/fr/ain-el-mahboula-entre-celle-de-geryville-et-celle-del-bayadh/

 

La machination des Coranistes.

Qu’est ce qu’un coranisme ?

Le coranisme est une tendance religieuse dans le monde musulman qui préconise un retour au texte du Qur’an et une grande méfiance vis à vis de la «science officielle» des cheikhs. Une sorte de protestantisme islamique.

Les doutes que les coranistes veulent introduire moyennant des mélanges de sens et des mauvaises compréhensions :

Les coranistes pensent qu’il y a opposition entre le coran et le hadith :

Il faut savoir qu’il n’y a pas d’opposition entre le coran et le hadith dans le verset suivant car ici le sens donné à hadith est «discours» et non le «hadith» comme on l’entend juridiquement parlant c’est-à-dire le texte rapportant un fait prophétique:

« Voilà les versets de Dieu que Nous te récitons en toute vérité. Alors en quel hadith, après Dieu et Ses versets, croiront-ils ? » (C45/6).

Ainsi, les coranistes veulent mélanger le sens linguistique du terme hadith et le sens juridique de ce dernier afin de nous induire en erreur !

Les coranistes pensent qu’il y a opposition entre la sunna d’Allah et la sunna prophétique

Ils ont agit de la sorte avec la notion de sunna ! En effet, il n’y a aucune opposition entre la sunna divine et la sunna prophétique dans le verset suivant car il faut comprendre par sunna ici la règle divine qui effectivement ne possède pas de substitut car personne ne peut imposer à Allah des dictats comportementaux:

« Telle était la sunna de Dieu envers ceux qui ont vécu auparavant, et tu ne trouveras pas de substitut à la sunna de Dieu. » (C33/62)

Ainsi, les coranistes veulent mélanger le sens global du terme sunna avec le sens relatif et particulier afin de mettre en opposition la sunna divine et la sunna prophétique. Or, ces deux notions ne peuvent pas rentrer en collision puisque le relatif est toujours inclus dans le global !

Les coranistes pensent que l’obéissance au messager signifie obéissance au message seulement

Les coranistes pensent que l’obéissance au prophète se limite à l’obéissance au message sur la base de ce verset :

« Obéissez à Dieu et obéissez au Messager, et si vous vous détournez, alors il n'incombe à Notre messager que la transmission claire. » (C64/12)

Or, pour les coranistes le message se limite au Qur’an alors qu’il n’en est rien puisque Allah dit :

 « C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident » (C62/2).

 


 

La Science des Hadiths :

La Sunnah dans la langue: le mot sunnah avait été employé dans la langue des Arabes du pré-islam dans le sens de conduite (sîrah) et façon ou méthode (tarîqah).

 Il est défini également comme étant la méthode suivie.

Et selon al-Kisâ'î, la Sunnah signifie la pérennité, la continuité etc.

 Mais après l'avènement du Message de l'Islam, le Coran a employé le mot Sunnah pour désigner des sens et des concepts techniques et particuliers.

 Parmi ces emplois, soulignons celui qui figure dans les Versets Coraniques suivants:

 «Selon la Sunnah d'Allah à l'égard de ceux qui vécurent autrefois. Tu ne trouveras aucun changement dans la Sunnah d'Allah».

«Tu ne trouveras ni changement ni déviation dans la Sunnah d'Allah».

 Le Coran emploie le mot Sunnah ici au sens de "Loi sociale", loi selon laquelle cheminent le mouvement de l'histoire et de la société ainsi que les événements de la vie humaine.

 Et de même que le Coran enrichit le mot Sunnah par des notions et des sens divers, de même le Prophète (SAWS) l'a employé pour désigner sa conduite et sa méthode législative consistant en ses paroles, ses actes et ses approbations tacites.

 Ainsi, alors que le Coran emploie le mot Sunnah, suivi du complément de nom "Allah" (la Sunnah d'Allah), au sens de la loi naturelle qui régit par la Volonté d'Allah le mouvement des événements et de l'histoire, le  prophète (SAWS)), l'utilise, lorsqu'il est suivi du complément de nom de sa Sainte personne, "la Sunnah du Prophète", pour exprimer sa conduite ou sa méthode législative. Mais à cause de l'emploi courant et fréquent de l'expression "la Sunnah du Prophète", le mot "Sunnah" toute courte finit par devenir synonyme de cette dernière expression et, désormais, qui dit Sunnah entend la Sunnahdu Prophète.

C'est dire que la signification linguistique ou étymologique du mot Sunnah a cédé la place au terme technique islamique.

 Le Prophète (SAWS), outre le fait d'avoir expliqué par la parole et les actes le contenu de la législation islamique, il avait fixé les éléments de celle-ci par une 3ème voie, l’approbation tacite.

 En effet, il vivait dans une société qui avait ses propres règles, normes et pratiques sociales, tels l'achat et la vente, la location, l'héritage, le mariage, le divorce etc...

 Qu’il lui fallait harmoniser avec les exigences de la Loi islamique. Aussi, interdit-il certaines de ces règles et pratiques et en approuva-t-il certaines autres conformément aux fondements de la Charî`a (Loi islamique) et à ses objectifs, visant le changement et la reconstruction. De plus, certains de ses Compagnons, accomplissaient des actes à propos desquels il ne disait rien ni ne désapprouvait, car ces actes ne s'opposaient pas à l'esprit de la Charî’a et ne se trouvaient pas en contradiction avec elle.

 Le bagage législatif islamique s'enrichit donc de toutes ces données pour opérer une révolution idéologique et un changement radical et total.

 En bref, les éléments de l'apport du Prophète (SAWS)) à la législation islamique, se manifestèrent sous trois formes: Le prêche verbal à l'adresse de la nation et de la société musulmane (ainsi qu'à l'adresse de l'humanité après sa disparition), ses actes et sa conduite, son silence approbatif devant certains actes d'autrui.

 Cet apport servit d'instrument à l'interprétation du Noble Coran et à l'explication de son contenu et des buts du Message divin. Il permit aussi à enseigner aux gens les fondements de la pensée et les vérités de la législation qu'avait reçus le Prophète d'Allah, sous forme de Révélation.

 Cette richesse législative qu'est la Sunnah du Messager d'Allah, a été compilée et étudiée dans des corpus de Hadith, et divisée en trois parties qui traduisent les trois formes sous lesquelles elle avait été exprimée par le  Prophète  (SAWS) :

 La Science des Rapporteurs de Hadith est défini comme étant la science qui se charge d'étudier les conditions et les personnalités de ces derniers, c'est-à-dire de vérifier: dans quelle mesure ils sont dignes de foi ou capables de rapporter correctement le texte, quelles sont leurs appartenances doctrinales, dans quelles époques ils ont vécu etc...

 Un débat scientifique s'est engagé entre les ulémas sur la pertinence de cette science. Une partie d'entre eux, les Akhbârites ont soutenu la thèse de l'inutilité d'un telle science en alléguant que les hadith enregistrés dans les corpus de référence, tels

"Al-Kâfî" d'al-Kulaynî, "Al-Tahthîb",

'al-Tûcî, "Al-Istibçâr" et "Man Lâ Yahdhoroh-ol-Faqîh"

'al-Çadûq sont des hadith sains (sahîh: dignes de confiance), puisque les théologiens qui les avaient compilés s'étaient appliqués à les vérifier, et à les épurer avant de les mettre à la disposition des lecteurs, et que par conséquent il n'est nul besoin de les réétudier ni de les vérifier à nouveau.

 De même, ont-ils ajouté, les Récits (Riwâyât) que les faqîh renommés avaient adoptés ou rejetés ne nécessitent pas que l'on en réétudie ou en vérifie à nouveau, la chaîne de transmission. Il faut donc, ont-ils conclu, les adopter en se fiant au travail accompli par les faqîh renommés parmi nos prédécesseurs.

 Ils ont émis le même avis concernant les corpus de hadith "Al-Sihâh", tels que "Sahîh al-Bokhârî", "Sahîh Muslim" etc.

 Mais une autre partie des ulémas ont rejeté cette thèse, en affirmant à l'appui de la méthodologie inductive et de la recherche scientifique que les corpus de hadith en question ne renferment pas que des hadiths sains, et ne constitue donc pas une référence totalement crédible.

 Ils pensent qu’il faut étudier les personnalités des rapporteurs de hadith pour s'assurer de l'authenticité de chaque hadith, soumettre ces hadiths à l'examen et à la recherche, et qu'on ne doit pas se contenter de la recherche faite par les auteurs des corpus en cours.

 Il est à noter que cette dernière thèse a été corroborée par la méthode inductive et par des preuves qui démontrent que beaucoup de rapporteurs fréquemment cités dans les corpus adoptés sont peu sûrs et ne méritent pas une confiance totale.

 De plus, selon cette thèse, les hadiths relatifs aux statuts (ahkâm) et à la doctrine se trouvent dans des livres autres que les corpus dont on prétend que les hadiths qu'ils contiennent sont authentiques.

 Tout comme autre spécialité ou science, la traduction ou l’interprétation (Tafsir) du Coran et des Hadiths, est une Science soumise à des règles fixes et qui est du seul ressort de spécialistes agrées par la Oumma.

 La non-maitrise ou le non-respect de ces règles n’est que, de bonne ou de mauvaise foi, une transmission de l’ignorance et ses rebondissements négatifs sur l'intérêt comportemental de tout Musulman sincère, qui espère adorer correctement Allah.