La chrétienté, une identité sectaire criarde !

 

Personnellement je n'ai rien contre le chrétien lambda, il y a presque 1.5 milliards de chrétiens, se faisant souvent la guerre entre eux, et ayant chacun sa vision de croyance, actuellement, dans le monde chrétien il y en a environ 25000 à 30000 sectes, (donc 14.000 dénominations évangéliques) surtout il ne faut pas être surpris du chaos confessionnel que cela peut entraîner, surtout parce qu'elles sont différentes et opposés en leurs croyances et pratiques mais tous affirment suivre une même Bible et sur la façon dont ils seront censés être sauvé, De plus, il existe plus de 25 000 groupes chrétiens distincts, qui se sont divisés, tous avec des écrits  vrais, amples et variées sur ce qu'est le christianisme, le Fils de Dieu aura sûrement une grande difficulté à départager son salut à toutes ces sectes censées avoir chacune sa vérité. Alors il est plus convenu que lorsque le christianisme aura un message unifié et sans équivoque, sur lequel tous les chrétiens se mettront d'accord et que vous pouvez justifier ce que vous dites ?

Le problème n'est donc pas les chrétiens, on sait d’eux que chacun étant différent, et libre de ses croyances, mais leur prosélytisme, cette fâcheuse habitude à l'affichage ostensible d’une croisade dite évangélique est faite sous le prosélytisme ou le devoir d’évangélisation, ces activités peuvent se définir comme «le zèle déployé pour répandre la foi et rallier des personnes à une doctrine.», alors que la foi s'accommode de la liberté de penser, de sens critique, d'écoute de l'autre, celui qui croit autrement ou qui ne croit pas. L’histoire retiendra ce paradoxe incroyable.

La religion ne s'explique pas; elle se vit et elle aide à vivre celle et celui qui choisit librement d'y adhérer; elle colore sa vie, elle lui donne un sens, un "moteur", elle l'ouvre à une espérance, l'espérance d'avoir été aimé, d'abord et avant tout, gratuitement, sans condition, Regarder certes la foi comme un moteur de vie, mais ne jamais la regarder comme étant le seul moteur, le seul sens; d'autres valeurs peuvent remplir ce rôle avec une égale pertinence ...

Par ailleurs, on ne doit pas seulement juger une religion à ses vie faits éventuels sur ses croyants mais sur la véracité de ses textes or les différents Evangiles  sont aussi invraisemblables l'un que l'autre et surtout la notion de péché a fait des ravages (culpabilité...).

La morale chrétienne était étouffante et de nombreux auteurs en ont parlé des effets négatifs de l'Église sur les âmes dans leurs œuvres, on sait que dans la tradition chrétienne, les plus grands manipulateurs des siècles précédents étaient tous des hommes d’Eglise intellectuels pacifistes, et pourtant ils auront semé la guerre. Les guerres menées au nom de rien qui ont été à la fois les plus extrêmes et les plus spécifiques de l’humanité et l’Histoire ecclésiastique sont assez riches en tueries catholiques, pour une identité chrétienne soucieuse de se préserver des passions religieuses.

Pour n'en citer que quelques-uns :

L'inquisition du Moyen Age avec la chasse aux sorciers, a presque exterminé toute la population féminine d'Europe.

La réforme anglaise a tué des catholiques parce qu'ils n'adoraient pas Dieu de la bonne manière protestante.

Le massacre de la Saint-Barthélemy constitue alors le modèle indépassable du déchaînement des violences extrêmes à l’égard de civils sans défense.

Le KKK en massacrant des Noirs, croyait suivre les ordres de Dieu.

La colonisation des pays avec la bénédiction de l’Eglise tout en diabolisant leur population, salir leur religion pour justifier les crimes sans oublier que les églises catholiques ont été les faire valoir des justifications morales et religieuses de toutes les atrocités commises au fil des siècles, y compris à l’encontre d’autres chrétiens, au nom du dieu d’amour et l’évangélisation civilisationnelle!

Enfin il reste à noter que tous les religieux, les dirigeants politiques et tous les médias  avaient estimé que chacun de leurs actes était ordonné par Dieu, y compris la guerre et les exécutions. (Invasion de l’Irak). L'Église a toujours été toute puissante. Le pouvoir de l'Église sur les consciences est une sentence divine. Il est exact que la lutte pour le pouvoir entre les souverains et l'église a parfois été féroce, et c'est précisément parce que l'Église était très puissante dans l'esprit du peuple et que les Papes ont toujours joué un rôle politique majeur.
Dans l’histoire de la France chrétienne, les premiers rois francs ont très vite recherché l'appui de l’Eglise pour légitimer leur pouvoir. La France s'est construite en tant que "fille aînée de l'Eglise", ce qui a permis à ces rois de se poser en protecteurs du Vatican, avec une certaine duplicité.

Enfin, pendant très longtemps, les religieux étaient quasiment les seuls à lire, écrire, et transmettre la culture, ce qui leur donnait un ascendant moral important sur un peuple majoritairement illettré. Et les religieux n’hésitaient pas à écraser la population, ce n'était sûrement pas au nom de la liberté individuelle mais par autoritarisme et égoïsme....

Rien n’est perdu, pour une secte qui fait injection de religion, l'Église est toujours hégémonique, ses  religieux  sont soit des perroquets qui répètent une opinion à la mode sans connaître le sens des mots dont ils se servent, soit, beaucoup moins souvent, des malintentionnés qui souhaitent l’evangilisation de tout le monde et seule la bigoterie catholique est acceptée pour se croire encore être au centre de l'Univers.

Or, les fanatisés du prosélytisme sont, pour la plupart, incultes, profanes, indigents cérébraux et plus matérialistes que leurs aînés, qui l’exercent avec coercition, persuasion malhonnête, ou simplement peu loyale avec un manque au respect de la liberté autrui, dans l’annonce de leur Evangile supposé apporté une vérité toute relative alors que  la religion chrétienne avec une foi émotionnelle, superficielle semble à se réclamer avoir le monopole de la vérité. Ces religieux de l’Eglise brandissent l’Evangile comme un guide, une identité, un pouvoir, une fierté. C’est leur paresse qui est flattée et entretenue par la multitude de droits et à développer leurs talents. Des frustrés, jaloux et envieux de ceux qui, parmi leurs coreligionnaires ont étudié et réussi à choisir d’autres voies plus véridiques.

L’exemple le plus flagrant est la relation entre catholiques et protestants. L’ouverture de ces deux groupes, l’un vis-à-vis de l’autre, ne s’est pas faite, après des siècles de conflits et d’hostilité, grâce à de prétendues valeurs de modération et de tolérance qui seraient essentiels à leurs doctrines, à leur intégration dans les institutions de la société moderne : l’école, l’université, le marché économique, l’entreprise…Et lorsque chacun a régressé vers sa doctrine initiale, pour pratiquer chacun à sa manière cette doctrine. Cette imposture idéologique a pour but de combattre l’islam.

Cependant il faudrait noter que le christianisme n’est pas une « religion du Livre », comme le veut la formule plus simple qui recouvre certainement les monothéismes. Si donc le christianisme est la religion de quelque chose, il ne peut être que la religion du Christ. Et ben entendu le Christ n’est pas un livre. ?

De mémoire, le Christ était juif, sa langue était l'Araméen, n’a jamais été chrétien et les évangiles sont écrits en grec. Quant à Jésus Chris le fils de Dieu, il y a quelques allusions d'auteurs qui lui sont contemporains mais ce n'est pas un argument déterminant dans un sens comme dans l'autre car la secte chrétienne des débuts était restreinte. A l'époque, Jésus le fils de Dieu et son périple, n'était qu'une péripétie, un fait divers dans l'Empire romain. En Palestine, il y avait bien d'autres prophètes et d'autres crucifiés.  .

De ce que je sais, ceux (les Juifs) qui font allusion à Jésus Christ le considèrent comme un renégat et un agitateur.

Avant de conclure, je tiens à dires à tous ces religieux chrétiens, qu'aucun musulman authentique ne déteste les chrétiens ou les juifs. Nous ne sommes pas autorisés à haïr qui que ce soit et nous ne sommes pas autorisés à utiliser le Qur’an  pour juger les autres. L’Islam et le Qur’an restent une plate forme par lequel nous devons nous juger, mais ne doivent jamais être utilisés comme une arme pour battre les gens parce que nous les avons considérés comme des mécréants. Notre soumission personnelle à Allah est notre seule préoccupation. Tout musulman qui veut argumenter, se sente libre de le faire.

 

 

 

 

 

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