L’Islam demande t-il de tuer celui qui change de religion ?

Sur L’apostasie en Islam que certain qualifié de la liberté de culte chez les musulmans, je m'efforcerais d'y réponde aux meilleurs de mes dispositions. Un sujet toujours d’actualité et qui le sera encore longtemps. Dans 1000 ans, ils accuseront encore et toujours l’islam !
Il est certain que le Coran considère l’apostasie comme un péché mais ne prescrit en aucun cas une punition corporelle explicitement. Selon le Coran, Allah peut pardonner tous les péchés à l'exception la non croyance  
Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Plus Miséricordieux
Ô gens, observez votre Seigneur, Celui qui vous a créés d'un être et a créé de cela son second, puis a propagé des deux beaucoup d'hommes et de femmes. Vous respecterez DIEU, par qui vous jurez, et respecterez les parents. DIEU veille sur vous. Sourate 4: 1 Al-Nisa  
Certes, Allah ne pardonne pas qu'on Lui donne des associés. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Quiconque donne des associés à Allah s'égare, très loin dans l'égarement. Sourate 4: 116 Al-Nisa   
Je voudrai rapporter les avis et orientations de certains théologiens musulmans bien versés dans les Sciences et Jurisprudence islamiques, sauf erreur de mon part, j’ai essayé d’en raccourcir au maximum ces notes et de ne citer que l’essentiel. 
Il serait utile de signaler les déclarations du cheikh Mohammed At-Thaahir ibn 'Aachour  pour dire :
"Et la sagesse qui réside dans le fait de tuer l'apostat - bien que l'on ne tue pas le mécréant - est que l'apostasie correspond à la sortie d'un individu ou d'un groupe du groupe de l'Islam, et en sortant de l'Islam après qu'il y soit entré, il appelle au fait que lorsqu'il est entré dans cette religion, il a trouvé qu'elle n'est pas bonne, et il a trouvé que ce sur quoi il était auparavant, est meilleur ; et cela correspond à des insinuations contre la religion et à un mépris de la religion, et il y a aussi en cela le fait d'ouvrir le chemin pour ceux qui veulent abandonner cette religion, et cela amène à la dissolution du groupe ; et si ceci n'avait pas été mis comme moyen de dissuasion, les gens n'auraient été dissuadés ; et nous ne trouvons rien qui soit un moyen de dissuasion comme le fait de s'attendre à la mort ; c'est la raison pour laquelle la mort est le châtiment de l'apostat afin que personne n'entre dans la religion qu'avec conviction, et afin que personne ne sorte de la religion après qu'elle y soit entrée ; et ceci ne fait pas partie de la contrainte en religion qui est niée [rejetée] par Sa parole (qu'Il soit exalté) :  {Nulle contrainte en religion !}, parce que la contrainte en religion correspond à contraindre les gens à sortir de leurs religions et d'entrer dans l'Islam, tandis que cela correspond à contraindre à rester dans l'Islam".
Je ne suis pas arrivé à trouver la version en langue Arabe de ces déclarations, toutefois je signale que ce vénéré Cheikh se conforme de prime abord  à :
L’avis d’ El Farouk Omar ibn al-Khattâb (qu'Allah lui fasse miséricorde) serait que le Prophète (SAW)  en disant :
« Quiconque change sa religion, tuez-le. », avait dit cela en sa qualité de dirigeant de la Communauté et de chef de l’Etat.
Cela signifierait que cette décision ferait partie des décrets du pouvoir exécutif, donc c’est un acte faisant partie de la politique légale.
Il ne s’agirait pas d’un avis juridique (fatwâ) ou d’un enseignement émanant de Dieu auquel la Communauté doit se soumettre en tout temps, en tout lieu et en toute situation.
Ainsi, l’exécution de l’apostat et de tous ceux qui changent leur religion reviendrait de droit au dirigeant. Elle fait partie de ses compétences et des attributions de son pouvoir. S’il prononce la peine de mort, celle-ci doit être exécutée. Sinon, elle ne l’est pas.
Cette possibilité est confortée par ce qu’ont dit les Hanafites et les Malékites au sujet du hadith :
«Quiconque a tué une personne, sa dépouille lui revient»
 Et ce qu’ont dit les Hanafites au sujet du hadith :
«Quiconque redonne vie à une terre morte, alors elle devient sa propriété »
 Livre Al-Qaradâwî  : Al-Khasâ’is Al-`Âmmah fî Al-Islâm (Caractéristiques générales de l’Islam), page 217).
C’est également l’opinion de Ibrâhîm An-Nakha`î ainsi que celle d’Ath-Thawrî qui a dit :
« C’est cette opinion que nous adoptons. » (Al-Musannaf, 10, tradition n° 18697). Il a également dit :
« [La peine de mort] doit être reportée tant qu’il y a un espoir de repentance. »  
Le Sheikh `Abd Al-Muta`âl As-Sa`îdî dit dans son livre Hurriyyat Al-Fikr fil-Islâm (La Liberté de pensée en Islam),
Après avoir énuméré les versets coraniques traitant de la question, et après avoir fait état de la tolérance que le Prophète (SAWS)  - affichait vis-à-vis des hypocrites :
«Si, après tout cela, on nous présente des hadiths n’ayant pas bénéficié d’une large transmission et qui indiquent que l’apostat doit être tuer, alors ou bien nous ne les acceptons pas  car les hadiths n’ayant pas bénéficié d’une large transmission ne sont pas considérés comme un argument valable au niveau des questions fondamentales touchant à la foi, tout en sachant que l’exécution de l’apostat pour avoir modifié ses croyances entre dans le cadre de ces questions fondamentales, non dans le cadre des questions secondaires -, ou bien nous considérons que ces hadiths concernent l’apostat qui entre en guerre contre les Musulmans. Les Musulmans étaient en effet, à l’époque du Prophète (SAWS), en état de guerre
Celui qui apostasiait de l’Islam ne se contentait pas de rester chez lui: il rejoignait les ennemis de l’Islam et combattait dans leurs rangs. Ainsi, l’ordre donné par le Prophète (SAWS) d’exécuter ces apostats était dû non pas à leur apostasie mais bel et bien à leur entrée en guerre contre les Musulmans.
Ceci est corroboré par le fait que le Prophète (SAWS)  n’ordonna pas d’exécuter les hypocrites qui apostasièrent pourtant de l’Islam. En effet, ceux-là ne prirent pas part au combat contre les Musulmans. Bien au contraire, il leur arrivait parfois de combattre à leurs côtés.
En outre, on ne peut pas dire que le Prophète (SAWS) n’était pas au courant de leur apostasie, car il connaissait parfaitement l’hypocrisie d’un grand nombre d’entre eux.
On en déduit alors que la distinction entre les apostats opérée par le Prophète (SAWS) s’explique par leur participation ou non au combat contre les Musulmans.
Celui qui porte les armes après avoir apostasié doit être tuer. Celui qui ne porte pas les armes n’est ni combattu ni tué. Nous pensons que cet avis est celui qui concilie au mieux les divergences des juristes sur cette question
Al-Qaradâwî : dans son livre « Le danger de l’apostasie... et la lutte contre la zizanie, précise : 
L’Islam ne contraint personne à l’embrasser, ni à sortir d’une religion pour se convertir à une autre religion. Car la foi prise en compte est celle qui découle d’un choix délibéré et d’une conviction. Dieu — Exalté soit-Il — dit dans le Coran mecquois :
«Est- ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? » (Sourate 10-99, Yûnus,).
Il dit également dans le Coran :
«Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement» (Sourate 2 256, Al-Baqarah).
Néanmoins, l’Islam n’accepte pas que la religion soit un jeu dans lequel chacun y entrerait aujourd’hui comme il lui plaît et en sortirait demain comme il lui plaît, ainsi que l’ont fait certains Juifs qui disaient 
«‹Au début du jour, croyez à ce qui a été révélé aux Musulmans, mais, à la fin du jour, rejetez-le, afin qu’ils retournent (à leur ancienne religion).» (Sourate 3 72, Âl Imrân,).
L’Islam ne condamne pas à la peine capitale l’apostat qui ne professe pas son apostasie ou qui n’y invite pas les autres. Il considère que son châtiment est laissé à Dieu le Jour du Jugement dernier, si du moins il meurt mécréant.
Le Très Haut dit en effet :
«Et ceux parmi vous qui adjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions dans la vie immédiate et la vie future. Voilà les gens du Feu : ils y demeureront éternellement. »
(Sourate 2  217, Al-Baqarah).
Au pire, l’Islam punira un tel apostat par une peine discrétionnaire adaptée.
Le laxisme dans la sanction de l’apostat déclaré, qui s’active à la propagation de l’apostasie, met en péril la société dans son ensemble, et ouvre la porte à une zizanie dont seul Dieu — Exalté soit-Il — connaît les conséquences.
Un tel apostat pourrait alors tromper les gens, en particulier les plus faibles et les plus démunis d’entre eux ; il pourrait alors se former une organisation hostile à la Communauté, qui se permettrait de recourir à l’aide des ennemis de celle-ci pour la combattre. Ainsi, la Communauté tomberait dans une lutte et un déchirement intellectuel, social et politique, qui pourrait tourner à une lutte sanglante, voire à une guerre civile qui emporterait tout sur son passage
Dans sa conclusion, le Cheikh Al-Qaradâwî  maintient que ;
Il s’agit de « l’apostasie intellectuelle », qui nous montre quotidiennement ses méfaits, à travers des journaux publiés, des livres édités, des revues commercialisées, des débats diffusés, des émissions regardées, des coutumes mises à la une et des lois adoptées.
Cette apostasie enveloppée est, à mon sens, plus dangereuse que l’apostasie déclarée, car elle œuvre continuellement, et sur une grande échelle. Par ailleurs, elle n’est pas combattue comme l’apostasie expresse, qui crée tout un tumulte, qui attire les regards et qui excite les foules.
L’hypocrisie est bien plus dangereuse que la mécréance explicite. Ainsi, l’hypocrisie de `Abd Allâh Ibn Ubayy et de ses acolytes parmi les hypocrites de Médine était plus dangereuse pour l’Islam que la mécréance de Abû Jahl et de ses acolytes parmi les idolâtres de la Mecque. C’est pour cette raison que le Coran dénigre au début de la sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, « ceux qui ont mécru » (sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 6) — c’est-à-dire ceux qui ont expressément fait acte de leur mécréance — deux fois seulement, alors qu’il mentionne les hypocrites dans treize versets.
C’est cette apostasie qui se réveille avec nous le matin et qui se couche avec nous la nuit, qui se montre à nous, un coup par-ci, un coup par-là, ne trouvant personne pour lui opposer résistance. Comme l’a dit le Sheikh de l’Islam An-Nadwî :
« Une apostasie, mais point de Abû Bakr pour lui faire face ! »
Le devoir impérieux à ce niveau est de combattre ce type d’apostats par leurs propres armes : la pensée par la pensée, jusqu’à leur faire jouer toutes leurs cartes, leur faire tomber leurs masques et répondre à toutes les équivoques qu’ils soulèvent, par des arguments irréfutables.
Il est vrai qu’ils sont dotés des plus grandes tribunes dans la presse et dans les médias audio-visuels. Néanmoins, la puissance de la vérité est de notre côté, le crédit de la foi remplit les cœurs de nos peuples, le soutien de Dieu — Exalté soit-Il — est avec nous.
Tout cela est digne de détruire leurs tromperies sur leurs têtes :
« Bien au contraire, Nous lançons contre le faux la vérité qui le subjugue, et le voilà qui disparaît. » (Sourate 21 18, Al-Ambiyâ’) ;
« Ainsi l’écume s’en va, au rebut, tandis que [l’eau et les éléments] utiles aux hommes demeurent dans la terre. » (Sourate 13 17, Ar-Ra`d,).
Et Dieu est le plus Véridique, conclus le Cheikh.
Pr Jamâl Al-Bannâ: dans son livre « Pas de sanction pour l’apostasie... La liberté de conscience est le fondement de l’Islam »
La foi doit être en effet fondée sur la liberté individuelle et sur la sérénité du cœur. Nos arguments sont les suivants  
1. Le Noble Coran mentionne l’apostasie de manière explicite dans plus d’un verset, sans pour autant y fixer une sanction terrestre. Et s’il le voulait, il l’aurait fait.
2. Le Noble Coran montre - de manière indubitable, dans des centaines de versets, par rapport à toutes les dimensions de la question de la foi - que la source première et le fondement de cette foi est le cœur et la volonté. Il affirme que même les Prophètes n’ont pas à contraindre les gens à la foi, qu’il n’y a nulle contrainte en religion et que croie qui veut et mécroie qui veut.
3. Lorsque le Noble Coran entérine la liberté de conscience, il ne fait en réalité qu’entériner un principe fondamental, inéluctable d’après la nature même des choses, d’après les principes généraux de la vie, et d’après ce que dicte la raison et la logique. Si le Coran n’avait pas entériné ce principe, ce dernier se serait imposé de lui-même sur la société par pur souci d’objectivité. Du fait que ce principe constitue l’une des règles que Dieu - Exalté soit-Il - a posées pour l’établissement de sociétés humaines, les législations célestes n’étaient pas venues le contredire ; bien au contraire, elles étaient venues l’entériner.
4. On n’a pas rapporté que le Prophète - paix et bénédiction sur lui - a tué un apostat uniquement pour son apostasie, malgré le nombre conséquent d’hypocrites qui avaient renié l’Islam après y avoir cru.
5. Nous ne rejetons pas un hadith simplement parce qu’il n’a pas bénéficié d’une large transmission. Nous respectons et nous nous inclinons devant tout hadith reconnu pour son authenticité. Néanmoins, afin de l’appliquer en tant que principe général, il nous faut être extrêmement prudents, il faut saisir toutes les circonstances de ce hadith et nous devons nous assurer qu’il a été rapporté à la lettre près, et non uniquement d’après son sens. Nous ne pouvons nous permettre de verser le sang ou d’entraver les libertés alors qu’il existe une probabilité non nulle que le hadith a été rapporté d’après son sens. Adopter une telle méthodologie dans la narration du hadith peut en effet altérer ce dernier
En outre, il nous faut analyser toutes les circonstances au cours desquelles le hadith fut prononcé, ce qui nous permettra de savoir s’il s’agit d’une directive particulière ou d’une directive générale. Tous ces doutes ne sauraient être négligés, et il suffirait de bien moins que cela pour ne pas appliquer une sanction pénale prévue par le Coran sur un individu donné. Comment pourrions-nous alors accepter un principe général qui s’appliquerait sur tous avec la présence de doutes aussi forts ?
6. L’idée de l’apostasie s’accompagnait, au temps du Prophète  (SAWS) de l’inimitié envers l’Islam et de la guerre contre lui. Celui qui croyait s’activait à le défendre et celui qui apostasiait s’activait à le combattre, en rejoignant les idolâtres, comme cela fut le cas par exemple de `Abd Allâh Ibn Sa`d Ibn Abî Sarh. Ce dernier s’était en effet converti à l’Islam, puis avait apostasié. Il se mit alors à rassembler la tribu de Quraysh contre le Prophète (SAWS). Le Prophète le condamna à mort par contumace. Lors de la conquête de la Mecque, l’apostat se réfugia chez `Uthmân Ibn `Affân, qui était son frère de lait. `Uthmân le couvrit chez lui jusqu’à ce que les choses se calmassent à la Mecque, après quoi il l’amena devant le Prophète (SAWS), lui demandant de lui octroyer sa protection. Le Messager de Dieu (SAWS) se tut alors pendant un long moment, avant de lui octroyer sa protection. L’apostat finit par se reconvertir à l’Islam.
Il fonde la foi et la croyance sur la liberté de choix la plus totale, exprimée par le passage coranique suivant :
« Quiconque le veut, qu’il croie, et quiconque le veut qu’il mécroie. » (Sourate 18 29, Al-Kahf)  
La situation diffère selon les pays   
Dans certains pays plus libérales, les Oulémas refusent les punitions terrestres pour les cas d’apostasie, mais suggèrent des sanctions administrations et financières, et demandent le prolongement de ces sanctions également contre  les personnes qui ne font pas la prière ou le jeûne du mois du Ramadan. (Cas de l’Algérie et la Tunisie)
En Algérie : la loi du 21 mars 2006 condamne à une peine d'emprisonnement de 2 à 5 ans ceux qui tente d'amener un musulman à quitter sa religion. La même sanction est prévue pour ceux qui diffusent des publications ou autres choses qui déstabilisent l'attachement à l'islam.
(Il y a eu précisément à Oran, de nombreuses distributions de Vidéo evengelques  dans des Mosquées).
Tout récemment un écrivain algérien Rachid Boudjedra     se dit athée et ne pas croire en Dieu ni en Mohamed (SAW)  comme prophète, Ce dernier a déclaré, au cours d’une émission télé, ne pas croire en Dieu, être pour la liberté de se dénuder, a juré sur le nom de sa mère, n’être jamais allé à un cimetière pas même lors de l’enterrement de cette dernière… !
La seule revendication retenue contre lui de la part des Les oulémas algériens qui suggèrent qu’à sa mort, M. Boudjedra n’aura pas droit aux rituels islamiques classiques

 

Sources

Bibliothèque Islamique

Al-Qaradâwî : « Le danger de l’apostasie... et la lutte contre la zizanie »

 Al-`Awwâ : « La sanction de l’apostasie est une peine discrétionnaire, non un châtiment corporel »

 Al-Bannâ : « Pas de sanction pour l’apostasie... La liberté de conscience est le fondement de l’Islam »

 

Dans le Coran et la Bible, les mots n’ont pas le même sens !


C’est la déclaration d’un prêtre se prétendant specilaliste de l’Islam, pour noter :
« Entre le Coran et la Bible, tous les mêmes mots, sans exception, ont un autre sens car ils sont dans une cohérence doctrinale – vision de Dieu, de soi, du monde et des autres – très différente ».
Le prêtre prend l’exemple du mot Miséricorde : dans la Bible, c’est celui du Sauveur «bouleversé» dans ses entrailles, selon la racine biblique du mot.
L’islam a donné à la miséricorde un sens encore plus profond, en a fait un aspect essentiel de la vie du musulman, pour lequel Dieu le rétribue.
Une sourate entière du Coran est nommée ar-Rahman, c’est-à-dire « le Tout Miséricordieux ».
Dans le Coran, parmi les noms de Dieu, se trouvent deux termes :
al Rahman, le Très miséricordieux et aussi par al Rahim, le tout miséricordieux.
Al Rahman, peut-être simplement traduit par «Le Miséricordieux», et selon Ghazali ; ce titre ne peut être attribué qu’à Dieu seul.
On distingue parmi les noms de Dieu ceux qui désignent des qualités d’essence comme Al Rahman et ceux qui désignent des qualités d’action de Dieu comme al Rahim .
Cette phrase est un constant rappel de la miséricorde infinie de Dieu et de Ses nombreux bienfaits.
Dieu nous assure que quiconque commet un péché sera pardonné s’il se repent sincèrement et cesse de répéter le péché en question. Il dit :
« Votre Seigneur s’est prescrit à Lui-même la miséricorde. Et quiconque d’entre vous fait un mal par ignorance, se repent par la suite et s’amende… Alors Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 6:54)
Dans le terme hébreu Rahum, il a une connotation féminine et renvoie aux entrailles maternelles.
La Bible ne dira-t-elle pas de Dieu qu’il a des entrailles de miséricorde ?
Le mot français de miséricorde a hélas, en langage courant une connotation quelque peu condescendante et contrit alors même que l’étymologie signifie un «cœur sensible à la misère » .
 

Le christianisme religion du ‘’Qui peut comprendre, qu'il comprenne’’.


Le cœur de la foi chrétienne, ce ne sont ni les « prodiges », ni les « miracles » ni les « guérisons », mais ceci : le Christ est mort pour leurs péchés, selon aux Ecritures, il est ressuscité le 3ème jour, selon aux Ecritures.
On nous a toujours dit que l’Évangile, c’est l’incarnation du Verbe de Dieu. Le Verbe s’est fait chair. Il ne s’est pas fait symbole, ni pur esprit mais une chair brisée par la flagellation et les offenses.
Un symbole n’a jamais sauvé qui que ce soit.
Dans le première lettre de Jean, nous lisons : "Le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché" (1 Jn 1,7).
On donne en sacrifie un être vivant pour apaiser la colère de la divinité, une vision spirituelle, quasiment païenne, dans laquelle l'image d'un Dieu courroucé peut devenir terrible et refuser de pardonner les péchés.
Dans l'histoire de l'Eglise relate un Dieu Miséricordieux qui recommande de tuer son Fils pour établir une Religion ne   semble pas Convenable très claire pour apporter une vérité et également  incapable pour montrer la Bonne Voie.
En effet, tous les récits mythiques   placent en premières lignes  un bouc émissaire destiné à apaiser la violence et la Colère d’un Dieu, "le christianisme raconte la même scène, mais du point de vue de la victime innocente",
Le christianisme est sans doute un colosse aux pieds d’argile, sa faiblesse venant de son peu de cohérence devant la raison humaine. C’est certainement par là qu’il faut passer pour corriger l’Evangile
J’ajouterai que Jésus-Christ lui-même ne possède pas la vérité, il s'identifie à elle, elle n'est aucunement pour lui l'objet d'une possession, mais bien d'une identification.
C'est par cette opération de l'Esprit Saint en l'Eglise que le contenu de cette identification a été développé, et  inscrit comme donnant des voies nécessaires de penser, cela en trois conciles de l'Eglise primitive
Quand on accepte de ne pas prendre un texte à la lettre et qu'on accueille sa mise en perspective  on a parfois l'impression de perdre certains garde-fous. On découvre alors que le véritable garde-fou, c'est de rechercher la vérité et non pas de s'imaginer qu'on la détient.
A la messe, la proclamation des extraits de l'Ancien et du Nouveau Testament se conclut par la formule : "Parole du Seigneur" (à laquelle l'assemblée répond : "Nous rendons grâce à Dieu"),
Ce qu'on pourrait traduire par: "Que cette parole devienne pour nous Parole de Dieu". que le Père pourrait être torturé et crucifié et la seule solution proposée est un appel à des prières communes.
Alors le texte, entendu, médité, vécu, par le chrétien qui s’imagine ainsi avoir la  Parole du Dieu, pour trouver sa voie qu’on vient de l’appeler la  Voie Royale,
Dans cette recherche, le chrétien peut s'appuyer sur la Tradition de l'Eglise, qui a interrogé ces textes et proposé de multiples interprétations. "il n'y a pas de faits, mais que des interprétations".
Le christianisme n'est donc pas un mythe ni une religion comme les autres, ce qui n'empêche visiblement pas des brebis égarées de traquer le bouc émissaire, juif ou homosexuel, comme on le faisait naguère. Et si une certaine frange de l'Eglise n'était pas encore tout à fait chrétienne ? Assure René Girard
Les apôtres ont transformé l'histoire du monde, cette histoire peut aussi enregistrer les déclarations de disciples qui affirment, selon les Evangiles et les lettres de Paul, avoir rencontré Jésus après sa mort. Mais, à l'inverse, bien des psychologues citeront les cas de personnes sujettes à des hallucinations
A  propos de Jésus, je préfère aujourd’hui te citer Pline le Jeune, qui était proconsul de Bithynie, en Asie Mineure entre les ans 111 et 113 de notre ère. Pline a écrit une lettre à l'Empereur Trajan demandant conseil sur la façon de traiter avec la croissance rapide de la communauté chrétienne dans son secteur. Entre autres, il décrit la tradition chrétienne de tenir des réunions hebdomadaires et chanter des louanges "à Christ en tant qu'un dieu" (la Lettre 10. 96).
Ce passage est significatif, parce que c'est la seule source non chrétienne qui  dit que les chrétiens ont traité Christ comme "un dieu".
Mais Pline décrit simplement un élément d'adoration chrétienne.  Ses commentaires ne disent rien de l'historicité de Jésus.
Lés chrétiens veulent tout simplement de nos jours une interprétation qui conviendrait a leurs pensées discursive pour adorer le divin Seigneur comme ils l'entendent
Pour sa part, l’Église insiste sur le fait que le culte des reliques et des saints est un culte de dulie, c'est du paganisme pur et simple qui renie  le fondement et la base même du christianisme. Si donc le christianisme est religion « de » quelque chose, il ne peut être que la religion du Christ. Et le Christ n’est pas un livre.
Il est d’autant plus intéressant de souligner, par contraste, l’origine humaine des témoignages évangéliques – écrits par Matthieu, Marc, Luc, Jean. Les Évangiles ne sont pas des émanations divines, mais des témoignages humains. Tout se passe comme si c’était le Christ lui-même qui incarnait le Livre sacré du christianisme, son Verbe.
Suivant cette piste, il faudrait en conclure que le christianisme n’est pas une « religion du Livre », comme le veut la formule trop simple qui recouvre habituellement les trois monothéismes.
Cette formule convient certes au judaïsme et à l’islam   Mais, pour ce qui concerne le christianisme, elle ne convient pas.
L’islam rejette la notion selon laquelle les hommes naîtraient en portant en eux un quelconque péché originel.  Le Coran nous dit qu’il est impossible, pour une personne, de porter le fardeau des péchés d’une autre personne et que nous sommes tous responsables de nos propres actions devant Dieu :
« Nulle âme ne portera le fardeau d’une autre, en plus du sien. » (Coran 35:18).
Dieu, cependant, dans Son infinie miséricorde et sagesse, n’a pas abandonné les hommes à eux-mêmes. Il a fait descendre des messages et des lois qui leur expliquent comment L’adorer et vivre selon Ses commandements.
 
 

La punition :


 Question : S’agit-il des paroles de Dieu
Car cette idéologie même de vouloir punir des hommes et des femmes croyants ou non croyants après la mort est pour moi aberrante, surtout venant de la parole de Dieu. Si quelqu'un pouvait m'éclaircir à ce sujet..
Tout le monde a, à juste titre, peur de mourir.  L’incertitude liée à ce qui se passe après fait peur.  De toutes les religions, c’est l’islam qui fournit le plus de détails sur ce qui arrive après la mort et de ce qui se trouve au-delà.  L’islam considère la mort comme un seuil naturel à franchir pour se rendre vers la prochaine étape d’existence.
La doctrine islamique soutient qu’après la mort du corps humain, l’existence humaine se poursuit sous forme de résurrection spirituelle et physique. Il existe une relation directe entre la conduite sur terre et la vie au-delà de la mort. 
L’au-delà se compose de récompenses et de punitions en corrélation avec la conduite sur terre.  Un jour viendra où Dieu ressuscitera et rassemblera toute Sa création, du premier au dernier, et les jugera chacun en toute justice.  Le gens se rendront ensuite vers leur destination finale, l’Enfer ou le Paradis.  La croyance en la vie après la mort nous pousse à accomplir le bien et à éviter les péchés.  Dans cette vie, ici-bas, nous voyons parfois des personnes pieuses souffrir et des impies profiter de la vie.  Mais tous seront jugés un jour et justice sera rendue.

Musulman tout court !

 


Les personnages musulmans modérés qui ne doivent  surtout pas  faire de la  politique, n’en parlent surtout pas. Sans avis, ils sont plus prompts à critiquer les musulmans ils applaudissent les préjugés les plus islamophobes, ils se content de sangloter lorsqu’ils voient du sang couler, et de condamner, condamner et condamner toujours ...
Mais bien sûr, uniquement quand le sang couler est dû à l’action de certains criminels dits musulmans.
Quand le sang coule à cause de criminels non musulmans, il ne faudra surtout pas le dénoncer, car cette fois-ci, ça serait
"Mêler la politique à la religion" ...
Non ! Le problème de l’Islam, c’est les Chrétiens, et les attaques des gens de l’Eglise appuyés par les medias  lourds, qui visent à discréditer avec dureté, toute autre conception du salut en dehors du Christ.
Il suffit d’allumer sa télévision, sa radio, lire les journaux, pour voir et entendre du muslim bashing à longueur de journées
C’est trop simple de critiquer tous les musulmans qui sont persécutés pour leurs idées tout naturellement car ils réaffirment en tentent de mettre en pratique les valeurs de l’Islam (justice, égalité, liberté, Eh oui, n’en déplaise à certains),
C’est trop simple de s’exploser sur le Saint Coran pour l’accuser d’être violent,
C’est très  simple de hurler dans  les médias que l’Islam est incompatible avec la démocratie
C’est triste et désolant !
En correction à un langage politiquement correct je dirai: Musulman tout court !

La Bible en Langue Arabe !

 

Rabbi Sa'adia ben Yosef Al-Fayyumi 882/942 était un éminent rabbin, juif philosophe et exégète qui a été actif dans le califat abbasside. Nommé Gaon de l’Académie de sura en 928,  mort en 942 ; son ouvrage principal, le livre des croyances et des opinions, écrit en arabe, à été traduit en hébreu au XIIè S. 
Rabbi Sa'adia était également l'auteur de la première traduction de la Bible hébraïque en arabe. Chaque livre a été précédée d'une préface arabe, expliquant sa structure et son contenu.
Avec l'accompagnement d'un commentaire d'un caractère philosophique, sa traduction est devenue la Vulgate de langue arabe Juifs et a servi de base, aussi, pour la version arabe adoptée par les Samaritains et par l'Eglise copte.
Avant sa traduction de la Bible en arabe, les musulmans, ne connaissaient rien sur la Bible. Encore moins le prophète Mohamed (SAWS)  et ses compagnons.
Saadia ben Youcef, a écrit d’autres manuscrits, sur  l’œuvre des  Juifs  Massorètes, sur l’emprunt  de versets coraniques pour compléter certains récits incomplets de la Bible.
C’est après la naissance de l’Islam, que les Juifs Massorètes, se sont mis à reconstituer, pièce par pièce, l’ensemble  de la Bible  juive  (ancien testament). C’est vers les 10 siècles de notre ère, juste avant la 1ère croisade contre la Palestine, que les Juifs Massorètes sont arrivés à la transcription manuscrite des livres de l’ancien testament. (Par voie de reconstitution).
C’est en lisant le Coran, que les Juifs ont appris, que le Coran évoque dans plusieurs sourates, l’histoire des benou-Israël  et l’histoire de la Thawrat originelle divine.
Saadia ben Youcef  a écrit aussi, sur la falsification  de certains  récits sur la généalogie de Moïse, de son frère Aaron  et de leur sœur. Les Juifs et les chrétiens se sont mis d’accords, pour modifier le nom du père d’Aaron et de sa Sœur. Elle ne s’appelait pas Myriam, comme c’est indiqué dans la Bible, livre de l’Exode, mais elle s’appelait Barsa, et Amran, supposé être le père d’Aaron et de Moïse, s’appelait  Youcef.
Cette falsification avait pour but de discréditer le récit du Coran sur la famille de Marie, mère de jésus, qui est la fille du pieu Imran, et que son frère était Aaron.
Les premiers chrétiens, ne savaient  rien  sur la mère de Jésus, et les faussaires scribes ont mis plus de 10 siècles pour inventer le nom Joakim, père inventé pour Marie, et d’un fiancé  du nom de Joseph le charpentier.
Puisque aucun manuscrit original de la Bible n'est accessible de nos jours,
Toutes les copies de toutes les copies et de toutes les versions, qui existent à notre époque, sont de la Bible, confectionné par les Juifs Massorètes et il en existe une  copie en Russie (le manuscrit de Leningrad) qui témoigne, que la Bible actuelle, ne date  que du Xè siècle  de notre époque

L’église catholique et ses scandales de pédophiles !

Si le Dr Alberto Rivera a dénoncé la véritable nature de l’église catholique romaine, c’est parce que ses questions et ses doutes concernant l’institution avaient commencé avec des évènements graves survenus lors de son enfance. Ces évènements l’avaient marqué profondément et il avait juré de rechercher pourquoi de tels évènements avaient pu se produire dans un lieu présenté comme « saint ».
Il a raconté dans son livre Les crimes du Vatican, ce qui lui était arrivé lors de son enfance alors qu’il suivait ses études dans un collège religieux. Un soir, alors qu’il dormait, quelqu’un s’était glissé dans son lit et s’était mis à l’embrasser. Le futur Dr Rivera se débattit donc violemment et appela ensuite le recteur du collège, afin qu’il puisse constater ce qui s’était passé.
Le recteur présent, répondit alors à Alberto :
-« Tu devrais avoir honte Alberto ! A genoux et confesse tes péchés ! »
 – Alberto fut choqué et répondit donc:
« Mais, mon père, c’est lui qui est venu dans mon lit. Je ne comprends pas ! »
-« A genoux ! Confesse le péché ! » Hurlait le recteur
 -« Mais quel est mon péché ? » répondit l’enfant
 -« Ton péché, Alberto, c’est qu’il t’a offert son amour, l’amour de dieu et tu l’as refusé ! »
Suite à cet événement, le prêtre pédophile ne fut jamais condamné. Ce qui est choquant lors de ces affaires sordides, c’est la manière dont ces hommes sont protégés, alors qu’ils ont été confirmés comme étant des pédophiles.
Aujourd’hui et selon  Mediapart   : 25 évêques, dont cinq sont toujours en poste, ont méthodiquement couvert pendant des années 32 auteurs d’abus sexuels, qui ont laissé derrière eux 339 victimes présumées. 
Plusieurs dizaines de prêtres auteurs de violences sexuelles ont été méthodiquement couverts, en connaissance de cause, par 25 évêques, sans que la justice n’en soit jamais informée, selon les résultats d’une enquête d’un an menée par au cœur des affaires de pédophilie et d’abus sexuels dans l’Église catholique de France.
Les chiffres publiés attestent de la gravité du scandale: depuis les années 1960, 25 évêques, dont cinq sont toujours en exercice, auraient couvert les atrocités que 32 prêtres ont commises sur 339 victimes dans 17 diocèses de l'Hexagone, mais aussi au Canada, en Suisse et en Guinée-Conakry. Parmi les victimes recensées, 288 étaient âgées de moins de 15 ans au moment des faits et 165 seulement ont été entendues par la justice. Les agressions commises par la moitié des prêtres auraient eu lieu après les années 2000. 
Ce que dénonce surtout Mediapart, c'est l'attitude des supérieurs de ces prêtres pédophiles ou agresseurs. Mediapart affirme que 28 des 32 prêtres accusés d'agressions sexuelles ont été exfiltrés par leurs supérieurs, soit dans un autre diocèse, à l'étranger, notamment en Afrique ou alors déplacés en France, lorsque les faits ont été commis dans un autre pays.
Aujourd'hui, la majorité d'entre eux a été inquiétée par la justice, ou en tout cas visés par des plaintes, parfois closes en raison de la prescription des faits, mais l'intervention de l'Eglise est très rare dans ces procédures.


La messe, Le chant et la musique de l’Église !


 Le nom vient du latin missa (mittere, «envoyer») qui signifie « renvoi ». Le même mot a donné « mission ».
La messe a été introduite par un évêque romain en 386. Lors du Concile de Trente un mot avait été imaginé pour expliquer la messe : transsubstantiation.
Ce mot veut dire que le prêtre aurait le pouvoir de transformer le pain et le vin en corps et sang de Jésus. De plus, il aurait le pouvoir d’amener le Christ du ciel et de représenter la crucifixion pendant la messe !
Dans le rite catholique on distingue la Missa brevis, messe ordinaire (qui est de courte durée et omet le Gloria et le Credo), de la Missa solemnis réservée aux plus grandes occasions.
La messe commence dans les chants, afin de réunir l'assemblée par une prière commune. C'est un acte liturgique essentiellement communautaire auquel chacun participe pour former l'assemblée eucharistique.
Le prêtre prend la parole et salue l'assemblée:
"Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit."
Le signe de croix, pratique chrétienne primitive, exprime une première profession de foi. L'instrument de supplice de Jésus est devenu le symbole de la Rédemption, L'omniprésence de la croix relève d'un regard de la souffrance et la mort,    
L’assemblée adhère en répondant "Amen", puis le célébrant poursuit : "Le Seigneur soit avec vous."
Le prêtre préside la cérémonie au nom de l'Église. Cependant, lors de la consécration, il offre le sacrifice  en agissant au nom du Christ, et en étant configuré au Christ  Lorsqu’il dit : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ».
Seul le prêtre ordonné peut agir ainsi. Dans certains rites, la célébration peut être effectuée par plusieurs prêtres (concélébration); ils prononcent tous les paroles de consécration.
Il existe en outre des fonctions particulières, les ministères (acolyte, lecteur, chantre, ...), qui peuvent être remplies par des clercs ou des laïcs, et parfois par des enfants : les enfants de chœur ou servants d'autel.
La liturgie de la messe a suivi différents rites selon les lieux et les époques. Aujourd'hui, ils ont été classer en deux grandes catégories :
Les rites latins (dont principalement le rite romain, mais également d'autres rites maintenus pour des raisons historiques ou instaurés pour des raisons pastorales) et les rites orientaux, au nombre de six (copte, byzantin, maronite, chaldéen, arménien, guèze).
Bien que l’ordinaire de la messe ait été fixé dans la succession de ses parties principales - Kyrie-Gloria-Credo-Sanctus-Benedictus-Agnus Dei - dès le 9ème siècle, on ne chantait pas au début
Chez les chrétiens, la messe est entourée d’un spectacle étrange. La musique instrumentale aux bruissements divers a été généralisée par l’Église catholique, au point de remplacer, dans une certaine mesure, le culte et la prédication de la Parole sous le regard de Dieu sans   tam-tam ?
Le chant, la musique de l’Église devient une simple distraction, un folklore amusant à l’assemblée.  

Pas de vieux Coran ou nouveau Coran mais un seul et unique Coran !


Par contre, nous avons l’arabe ancien, langue morte aujourd’hui  et l’arabe littéral, langue écrite et savante, dont le Coran offre le parfait modèle.
L’arabe ancien comptait les dialectes du Yémen et du Hedjaz, nommés himyarite et Koréischite.
À l’avènement de l’Islam, ce dernier dialecte prédomina. Consacré par le Coran, il absorba rapidement tous les dialectes de l’Arabie, puis les autres idiomes sémitiques, constituant ainsi l’arabe littéral moderne.
Celui-ci a tous les caractères d’une langue littéraire, et de plus il acquiert, comme langue liturgique, une importance particulière ; l’étude en est recommandée aux Arabes par la nécessité de lire et d’interpréter le Coran.
Mais cette langue savante, du Coran suppose toujours un certain degré de culture, ainsi l’arabe du Coran lui est lit et récité par des centaines de millions de musulmans chaque jour, et a toujours été accessible aux peuples musulman de différents culture.
L’origine du mot Arabe demeure obscure, malgré les nombreuses recherches. Selon Toufik Fahd, le radical ʿarab, en arabe, désigne le désert et c’est un mot araméen "arâbâh».
Le mot arabe peut dériver de la racine sémitique Abhar "se déplacer".
Mais l’étymologie arabe considère que le mot arabe dérive du verbe "exprimer".
Le mot Aribi a été trouvé dans une inscription assyrienne qui date de 853 av. J.-C. Le roi Salmanazar III relate une rébellion du prince Gindibou l’Aribi. Vers 530 av. J.-C., le mot Arabaya est transcrit dans plusieurs documents persans. Le nom de lieu Arabia est transcrit en grec par Hérodote. Par la suite tous les écrivains grecs ou latins désignent l’endroit et les habitants par le mot arabique.
il désigne « l’homme du désert » ou encore « l’homme qui a traversé le désert » ; dans cette acception, il représenterait l’identité bédouine, au sens strict, c’est-à-dire l’ensemble des tribus nomades vivant en Arabie.
L’arabe est une langue très riche ; les Arabes se vantent, selon Ernest Renan, d’avoir 80 mots pour désigner le miel, 200 pour le serpent, 500 pour le lion, 1000 pour le chameau et l’épée, et jusqu’à 4400 pour rendre l’idée de malheur.
Le vocabulaire comprend 60 000 mots. Les grammairiens arabes prétendent que toutes les racines de leur langue ont été primitivement des verbes, et ils élèvent considérablement le nombre de ces racines. Il est en réalité de 6000. D’après Maurice Gloton.
Le Coran a utilisé environ 5000 termes, ce qui correspond à 1726 racines différentes.
La richesse du vocabulaire et les figures rhétoriques de la langue arabe sont parmi ses plus beaux attraits. Ibn Khalawayh indique que les Arabes ont 500 noms pour le mot « lion » et200 noms pour le serpent.
Certains linguistes s’accordent à dire que ces noms sont absolument identiques, mais l’opinion la plus solide est celle qui soutient qu’il existe des nuances d’un mot à un autre et que deux termes ne désignent pas exactement la même chose.
L’amour quant à lui possède soixante dix-sept noms différents, "dont chacun a une légère différence, mais critique de l’autre. "Hawa", est le goût léger, il comporte également un élément d’erreur, d’irrationalité, le vieux proverbe pré-islamique va : "Hawa fait perdre la raison".
Il y a  aussi "izaz", qui est le genre d’amour qui satisfait à la fois les amateurs de puissance et de la dignité, et « Sakan », qui signifie également la maison et la tranquillité, le Coran emploie ce mot pour décrire la relation entre les couples mariés. Le stade suprême de l’amour est, paradoxalement, "fanaa", ce qui signifie la non-existence.
 

Terre-ou-argile-pour-la-creation-d'Adam ?

 


Le Coran utilise plus d’un terme pour faire référence à la terre utilisée pour créer Adam, et ce sont ces termes qui nous ont permis de comprendre l’évolution de sa création, car un terme différent est utilisé pour chaque stade de création.  La terre est appelée terre, mais Dieu l’appelle également argile.  Lorsqu’elle est mêlée à de l’eau, elle devient de la boue; lorsqu’on la laisse reposer, une partie de son eau s’évapore et elle devient collante, telle une boue qui commence à sécher.  Si elle est laissée ainsi, elle dégage bientôt une odeur et sa couleur devient plus foncée, comme l’argile. 
C’est à partir de cette substance que Dieu a modelé Adam.  Son corps, dépourvu d’âme, fut laissé à sécher et devint ce que le Coran appelle l’argile sonnante.  Adam fut modelé à partir d’une substance semblable à l’argile utilisée par les potiers; lorsque l’on tape dessus, elle produit un tintement.[2]
Le Coran poursuit :
« Quand ton Seigneur dit aux anges : « Je vais créer un être humain à partir d’argile sonnante.  Lorsque Je l’aurai bien façonné et que Je lui aurai insufflé de Mon esprit, jetez-vous prosternés devant lui. » (Coran 38:71-72)
Dieu honora de plusieurs façons ce premier humain.  Il lui insuffla son âme, Il le façonna de Ses propres mains et Il ordonna aux anges de se prosterner devant lui.  Et Il dit aux anges :
« Prosternez-vous devant Adam! »  Et ils se prosternèrent tous, à l’exception d’Iblis, qui refusa [de s’exécuter]. » (Coran 7:11)
Comme on voit rien n'est laissé au hasard et le Coran le précise au travers de ses versets. La Révélation du Coran sacré est le miracle linguistique du prophète Mohammed, (SAWS). Il permet à tout homme sensé et soucieux de connaître l’origine de la Création, le pourquoi de son existence, le but de sa vie, le sens de sa mort, de s’entretenir avec Dieu.
Dieu dit : «Nous n’avons rien omis dans le Livre ». (Coran 6, verset 38)
Quant à la Bible, son paradoxe est frappant, tantôt il faut aimer ses ennemis et tantôt il ne faut pas trop aimer son père et sa mère pour ne pas être indigne.
La Bible parle de la Poussière, alors qu’on sait que la poussière n’est nullement de l’argile.
La poussière est constituée de fibres et débris fins, assez légers pour être mis en suspension dans l'air, ou plus généralement, de matériaux particulaires d'un diamètre inférieur à 500 micromètres. Elle peut poser des problèmes graves pour la santé des humains,
De plus  la lecture de certains versets du Coran permet de voir qu'il y a une réelle ébauche de Science dans le Coran 
Sourate 51 :
47. Nous avons construit le ciel de nos mains, et nous continuerons à l’agrandir.
48. Et nous avons fait la terre habitable ; une parfaite conception.
49. Nous avons tout créé en pair (male et femelle), que vous puissiez en tenir compte.