Maroc : Pèlerinage du pauvre, une histoire Juive !

Le Maroc notre pays voisin, avec qui nous partageons l’Islam, vient pratiquement passé sous silence la fête musulmane de l’Aïd el Adha 2022, pour pouvoir la fêter contrairement à l’ensemble des pays Islamique que le lendemain. Cette affaire de report des festivités de l’Aid el Adha est un mauvais coup pour le monde Islamique. Mieux vaut en parler le plus possible car le Maroc est bel et bien devenu un cas unique.

S’agirait-il d’un acte politique d’un apprenti prophète du Makhzen, ou plus amplement d’un déni qui reste un refus pathologique de la réalité ?

Mais seule l’hypothèse du déni peut être confirmer par une véritable culture de la docilité et bien sur le diable se cache dans les détails, pour résumer le Makhzen, il s’agit bien d’une politique d'alliance, de plus en plus frénétique, dans la poursuite de deux objectifs: activer les braises de la guéguerre obsessionnelle contre l’Islam et amplifier le deal miroir de la poule aux œufs d’or avec le cancer sioniste, de cet «accord entre colons», comme qualifié.

Dans le phénomène du culte des saints, le pèlerinage à leurs sanctuaires et le recours à leur protection est largement répandus chez les Juifs du Maroc, il est utile d’en parler des sépultures des 1.200 tsadikims (tsaddiq: juste, saint) que comptent le Maroc, dont les tombes sont dispersées dans les cimetières juifs du royaume. Les saints juifs sont ordinairement dépeints comme des rabbins charismatiques qui se distinguent par leur érudition et leur piété mystique et qui possèdent une force spirituelle particulière dans le racisme, Ces activités sont désignées sous le terme de hilloula. Chaque individu ou la famille entière a son saint protecteur qu il vénère particulièrement. Il en est de même pour les habitants des localités ayant leur saint patron qui exerce son pouvoir et sa protection sur la région et que l’on nomme: «Moul El-Blad» ou saint du pays. On trouve ainsi à Casablanca, Rabbi Eliyahu, à Marrakech, Rabbi Hannaniah Ha- Cohen, à Fès, Rabbi Yehuda Ben- Attar.

Les adeptes juifs invoquent leur protecteur à tout moment et gratifient leurs enfants de son nom afin de s’assurer de sa bienveillance, tout en les guidant vers le droit chemin. La plupart des saints vénérés sont des rabbins du pays, appelés Rabbi, parfois des dirigeants de la communauté ou des juges au tribunal rabbinique remarqués pour leur érudition, leur vie exemplaire de juif. Bon nombre d’entre eux étaient des rabbins quêteurs venus de Palestine. Le rite essentiel du culte des saints est un pèlerinage qui, suivant l’importance de la tombe vénérée, groupe les habitants d un quartier, les membres d une tribu ou rassemble une foule de dévots venus de tous les coins du Maroc. L’essentiel du pèlerinage est un sacrifice accompli près du tombeau. Le rituel du pèlerinage et de la hilloula comporte la prière et le récit des Psaumes qui s’accompagnent de repas copieux, d abondantes beuveries de mahia et de vin, de danses et de grands feux de joie, de manifestations folkloriques et populaires, c'est-à-dire un vaste espace où se mêlent, dans les pratiques et les rites, l’animisme, la magie, la superstition, des pratiques d’incantation et d’exorcisme.

Plusieurs dizaines d’entre eux font l’objet d’un pèlerinage, ces saints sont réputés pour avoir réalisé des miracles de leur vivant : des femmes stériles sont tombées enceintes, des malades ont été guéris, des objets retrouvés et des fortunes faites. En général, les saints se distinguent selon leurs pouvoirs, ils accomplissent des fonctions multiples, et jouissent des pouvoirs temporels et symboliques, leurs permettant d’influencer la vie quotidienne des fidèles. En contrepartie de leur bénédiction et leur protection, ces pèlerins leur apportent des dons et des sacrifices.   

Les rituels de pèlerinages appelés Hilloula chez les juifs montrent également divers points d’affluences sur le voisinage  musulman marocain non seulement les rituels étaient identiques, mais il y avait aussi des pèlerinages communs qui constituent, un moment de spiritualité partagée une société d’une autre, où de semblable rites se retrouvent dans le langage, le comportement et les croyances superstitieuses communes.

Voilà pour les musulmans marocains, un mythe fondateur d’une croyance de dévotion folklorique qui a donné naissance à un pèlerinage annuel et qui emmène, pendant quarante jours, les fidèles, bien que n’ayant aucune notoriété Islamique, dans la société marocaine, il a beaucoup de valeur pour ceux qui n'ont pas les moyens de se rendre à la Mecque, selon un adaptage bien conforter?

Ce phénomène culturel porte clairement les spécifiques du maraboutisme, une pratique parmi les plus répandues au Maroc, inspiré du soufisme, le mussem est une sorte de pèlerinage  C'est le Hajj el-maskine, le pèlerinage du pauvre qui déplace quand même plusieurs milliers de personnes pour des rencontres spirituelles et fétiches folklorique de différentes régions du Maroc. Actes de sorcellerie, sacrifices d’animaux, danseurs en transe: le spectacle est parfois des plus surprenants. Soufisme contre extrémisme. Un taureau, des coqs noirs et de boucs sont sacrifiés durant le mussem « afin de permettre aux génies de boire (leur) sang. C’est une manière d’apaiser les esprits,

Le soir, des fidèles convergent en nombre pour une séance de méditation. Après des heures de chants. Avec le temps, nombre de pèlerins ont aussi pris pour habitude de consulter des voyantes qui, en échange de quelques pièces, sont censées aider à trouver l’amour ou briser un sort. Les esprits revêtent une grande importance au Maroc, et pas seulement dans les milieux pauvres et peu éduqués, où 86% de la population dit croire aux esprits. Une version mystique de l’islam apparue au VIIIe siècle et fortement imprégnée de rites et incantations, le soufisme connaît un renouveau dans le royaume, Le souverain a lui-même donné le signal d’une plus grande ouverture aux confréries Au dernier jour du mussem, des milliers de fidèles ont ainsi participé à la procession et au sacrifice du taureau offert, comme chaque année, par le souverain ainsi la religion étant devenue un enjeu de pouvoir, par une mise en avant d’une orthodoxie soufie.

Le dernier en date, celui du Pèlerinage du Mausolée Moulay Idriss dit «al-Dakhil» ou «premier arrivant» au Maroc. Les sources sont avares en renseignements sur les débuts de Moulay Idriss, tout ce que l’on sait à propos de l’ancêtre de cette dynastie, un probable descendant Ahl el Beit, il est dit prince arabe en conflit avec les Abbassides de Bagdad, afin d’empêcher le massacre de sa famille, il se réfugie auprès de la tribu berbère des Awerba, D'après l'historien Ibn Khaldoun, les Awerba seraient originaires des Aurès. Leur migration et leur implantation vers Volubilis, seraient liées à une affinité avec leur culture romaine. En 788, les Awerba convertis désormais à l’Islam, ils sont les premiers à reconnaître comme imam Idriss et fonde les prémices de l’état marocain. En 791, Certaines sources prétendent qu’il mourut peu après son arrivée (03ans) en laissant sa femme Kenza,  une Berbère enceinte. plus tard, Idriss II, vient au monde. Il accède au trône à l’âge de 11 ans, soutenu par Rachid, le fidèle serviteur de son père, et les Awerba. Avec la disparition des Idrissides, le rôle fondamental des Awerba s’achève, ainsi la déchéance d’une dynastie emporte celle de la tribu qui l’a portée au pouvoir.

Des pieux disciples construisirent une Kouba entre les deux rochers dédié à l’Imam Idriss, et depuis la montagne devient  sacrée avec d’innombrables marabouts se groupant autour du sanctuaire et la sainteté de la montagne s’est accrue et répandue, cette puissance religieuse qui attire  quelques tribus berbères avec leurs pensées agricoles, pour sauvegarder la terre et l’agriculture. Chaque année au printemps de nombreux fidèles viennent de tout le pays rendre hommage au fondateur de la première dynastie islamique du Maroc et des milliers de tentes fleurissent sur les collines environnantes. En marge des nombreux sacrifices, offrandes et prières, se déroulent les réjouissances habituelles, dont des groupes folkloriques et des fantasias. 

Selon un hadîth, il n’existe que trois mosquées de pèlerinage en islam sunnite : La Mecque, Médine et Jérusalem. Les tombeaux des saints (qui deviennent souvent des zâwiya) démultiplient les lieux sacrés en passant outre à la liste canonique et en diffusant la baraka auprès des croyants. Trop souvent inaccessible pour le commun des fidèles, le pèlerinage canonique à La Mecque s’est vu remplacé dans la pratique par plusieurs pèlerinages secondaires auprès des tombeaux des saints, bien que dans l’esprit des participants et des pèlerins, le mussem ne se substitue pas au Hadj

Dans la société et la culture marocaine le phénomène religieux des cultes de saints sont beaucoup plus que cela et manifestent une pratique collective d’un événement complexe, de l’urbain et du rural, du politique et du religieux. Il est significatif de noter que seul huit Pèlerinages sont particulièrement soutenus par l’État dans le cadre de plans de développement touristique  comme des événements caractéristiques de la vie religieuse Marocaine. Il s’agit du :

          -Mussem des roses (près de Ouarzazate, dans le sud du pays),

          -Mussem des Touaregs (à Tan Tan aux portes du Sahara),

          -Mussem des fiançailles des Aït Haddidou (dans l’Atlas),

          -Mussem des fiançailles d’Imilchil (dans le haut Atlas),

          -Mussem de Moulay ‘Abdallah Amrar (à Tit, site balnéaire sur l’océan Atlantique),

          -Mussem de Moulay ‘Abdallah (à Jadida sur la côte atlantique) et d

          -Mussem de Moulay Idriss Al-Azhar à Fès

    -Mussem de Moulay Idriss Zerhoun (en 2022, ce Mussem avait retardé les  Fêtes de l’Aid El Adha).

Je pense que les effets spectaculaires présents lors de certains mussem tels que celui de Moulay Idriss Zerhoun ne reflètent pas, pour le citoyen marocain ordinaire, l’image du Maroc authentique, malgré le fait que les pratiques rituelles liées au mysticisme sont la réalité d’un grand nombre de Marocains. La gestion de ce type de mussem par le Makhzen dévoile un phénomène de honte de l’intimité, les autorités ne semblent pas avoir grand intérêt à présenter ces rituels extatiques, qui dévoilent l’image d’un peuple primitif et folklorique qui devient fausse, c’est-à-dire incompatibles avec l’image que le citoyen est en mesure de maintenir en public.

Limiter ou interdire ces manifestations apparaît comme impossible, car trop de personnes sont engagées dans ces pratiques. Mais les autorités du Royaume sont appelées à maîtriser ces formes religieuses et d’avoir une prise par ses interventions dans le déroulement des festivités.

La forte présence policière sur les lieux amène de nombreux fidèles inquiets à en déduire que le mussem et le pèlerinage des saints, sont soupçonnés de favoriser la débauche et les mauvaises rencontres, et surtout sont volontairement maintenus par l’État pour dominer la population. Voici, à ce propos, les avis de nombreux citoyens marocains, qui estiment à juste titre et reprochent à toutes ces festivités du culte des saints, qu’ils éclipsent en ces jours la rationalité de l’Islam. Pour d’autres citoyens, c’est la résurgence du passé qui laisse tous ces gens dans l’ignorance absolue.

 À l’heure actuelle tout le monde regarde vers l’avenir, et nous on regarde toujours vers l’arrière. Disent –ils !

Certains courants au Maroc trouvent un grand intérêt à ce qu’une partie de Marocains puissent “se corrompre” dans le passé, ils les aident même avec leurs encouragements et leurs préparatifs. Dans tous ces Mussem, toutes sortes de débauches sont pratiquées et célébrées, avec toutes les contributions des responsables politiques. Malgré tout, ces festivités sont la source de beaucoup de crimes et délits.

Pour conclure, un question sempiternelle et lancinante : «Pourquoi les morts des cimetières Palestiniens centenaires  ne sont pas en paix dans leurs tombes et les juifs  ne montrent aucun respect pour le caractère sacré du défunt, dont les tombes sont détruit à grand coups de Bulldozer. ». 

En effet depuis des décennies les autorités israéliennes profanent des cimetières musulmans, procédant à des exhumations, des travaux d’excavation qui mettent au jour des os et développant des projets de construction sur les emplacements des tombes. 

Donc cet intérêt pour l’histoire juive du Maroc ne résout pas tout, juste une histoire d’instrumentalisation cynique de la sainteté juive, mais on ne le dit pas,  bien sur les juifs ont toutes les vertus. Ces effets de mode juive sont favorisés et amplifiés également par un très puissant hobby qui découvre de nouveaux et très profitables créneaux sur le terrain Marocain, une sorte de totalitarisme mercantile juif, la force des propagandes politiques subreptices, religieuses et de mœurs israéliennes, ne sont faites que suite à une honteuse lâcheté et une lamentable impuissance à affirmer les valeurs traditionnelles Islamiques du Maroc ancestral et le choix du marocain lambda.

En réalité il est grand temps à ce que les musulmans Marocains devraient se passer de leurs Juifs, n’y a-t-il pas au Maroc de problème bien plus grave ?  


 

Guerre en Ukraine : Recours aux Enfants Soldats d’Azov.

 

Ce qui hypocrite, c’est que tout ce qui ne serait pas toléré au reste du monde puisque contraire aux valeurs Occidentales (Droits de l’Homme, Démocratie etc), est toujours accepter lorsque ceci est Ukrainien, dès lors que c’est contre la Russie. Les GAFAM veulent faire du reste du Monde un acteur et une victime du conflit et pourtant en Afrique, en Amérique Latine, en Asie et dans le monde Arabe, ni les médias ni les réseaux ne partagent cet enthousiasme. Car cette guerre a été soutenue et créée par des losers dirigés par une vieille Europe moisie et les médias occidentaux nous servent une soupe larmoyante, bouleversante   sans nous informer sur les tenants, les aboutissants, les causes, les implications et intrications de cette guerre.

Lord William Harry Ponsonby, homme politique, écrivain Britannique, est souvent cité comme l'auteur des principes élémentaires de la propagande de guerre qui consistent à dire et à répéter :

1– Nous ne voulons pas la guerre; 2– Le camp adverse est seul responsable de la guerre; 3 – L’ennemi a les trait du diable ou du «méchant de service»; 4– C’est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers; 5– L’ennemi provoque intentionnellement des atrocités ; nous ne pouvons commettre que des «bavures» involontaires; 6– L’ennemi use d’armes illégales ; 7– Les pertes de l’ennemi sont importantes, les nôtres sont faibles; 8– Les artistes et les intellectuels sont acquis à notre cause ; 9– Notre cause a un caractère sacré ; 10 – Ceux qui mettent en doute la propagande sont des traîtres.

C’est beau la démocratie Occidentale en  action !

Il faut aussi rappeler que ce genre de guide de la propagande de guerre semble être un monopole israélien du champ lexical de colonisation, qui permet à Israël de massacrer des Palestiniens par milliers en invoquant une prétendue légitime défense, alors que tout acte de légitime défense littérale des résistants Palestiniens est condamné comme du terrorisme, s’est révélé terriblement enrichissant non seulement en facilitant les objectifs politiques et territoriaux d’Israël, mais aussi en créant des opportunités internationales permettant à des individus israéliens et à des entités militaires de capitaliser sur l’expertise d’Israël en matière de juiverie, d’apartheid et de répression.

En effet tous ces crimes ne sont pas et ne peuvent pas être de même nature et condamnés de la même façon. Car les uns sont fait par des gentils, et les autres par des méchants, cela fait toute la différence entre l’occupation et la résistance. Ainsi pour les médias d’aujourd’hui la thématique et les techniques de propagande sont bel et bien maintenues. Certes la profonde détresse des Ukrainiens et des Palestiniens mérite, évidemment, d’être montrée, malheureusement cette image de détresse n’est pas une information mais un spectacle porté comme un bourrage des esprits par les médias qui s’épargnent ainsi un véritable analyse de la scène politique Israélienne au style apartheid et ukrainienne au demeurant très corrompue, accessoirement, les Ukrainiens qui restent toujours parmi les populations les plus pauvres d’Europe, aimeraient tous bien occuper un bon emploi et manger à leur faim plutôt que d’être conduits à l’exode et à toutes sortes de compromissions.

La Syrie reste l’exemple le plus illustrant, les Occidentaux ont utilisé des fausses attaques chimiques, organisées par les services spéciaux britanniques, sous couvert de notoire "Casques Blancs". Ces fausses attaques chimiques avaient pour but de justifier les bombardements occidentaux sur le peuple Syrien. Quand les casques blancs se sont fait prendre la main dans le sac, et d'être piteusement démasqués. Il n'y a plus jamais eu d'attaque chimique. La guerre en Syrie échoue, malgré le déploiement phénoménal de forces et d'argent, de la part de la coalition,

Dans la guerre en Ukraine, les analyses des pseudo experts propagandistes sur les plateaux de Télévision, laissent entendre qu'une guerre chimique serait dans les intentions de la Russie. Le message est clair: Les braves services de renseignement occidentaux vont remettre la main à la pâte et organiser une "abominable attaque chimique Russe contre les démocrates Ukrainiens" qui suscitera une légitime indignation mondiale. Tous les ingrédients du parti pris, des informations sélectives, des mensonges par omission, pour une pensée unique sur la crise ukrainienne s’y retrouvent.

Toujours est-il en Ukraine que le «Groupe Azov» est clairement identifié une paramilitaire à l’extrême droite. Bien qu’il se défende d’avoir une idéologie proche des nazis, il n’en reste pas moins que le sigle d'Azov est le symbole de la II division Das Reich, agrémentée d'un soleil noir inversé qui est aussi un symbole nazi, et qu’il compte en son sein des mercenaires étrangers (issus de plus 20 nationalités) dont quelques-uns se déclarent ouvertement de grands fans du nazisme comme les organisations fascistes de Trizoub-Bandera, Secteur Droit, Svoboda, Patriote d’Ukraine et les éléments de ces bataillons sont également connus comme les "hommes noirs". L’Ukraine pullule de groupes, groupuscules ou partis de ce genre, sentant le souffre?

Je ne sais pas si on laisserait ce genre d’armées hors de l’armée conventionnelle se développer chez les pays Occidentaux ?

Pour rappel, le bataillon Azov a été créé le 5 mai 2014 avec la bénédiction des politiciens, suite à la révolution du Maïdan de Kiev. C’est au lendemain des référendums de Lougansk et Donetsk (13 avril 2014) que le gouvernement Ukrainien décide de former des milices armées pour lutter contre ce qui est alors considéré comme une insurrection séparatiste.

Le bataillon Azov est donc le corollaire de cette décision prise au sommet de l’État ukrainien..  À l’époque, les troupes ukrainiennes avaient été incapables de freiner l’avancée des milices, armées et entraînées par les Russes, qui s’emparaient des villes dans l’Est. Des patriotes volontaires s’étaient alors réunis en bataillons, financés en partie par de riches hommes d’affaires. À l’été 2014, les combattants d’Azov libéraient Marioupol et, six mois plus tard, défendaient cette importante ville portuaire dans la bataille de Shyrokyne, un village non loin, situé sur les côtes de la mer d’Azov, d’où le régiment tire son nom. Les succès militaires du régiment à Marioupol et Shyrokyne, furent l’acte de baptême de cette nouvelle mystique armée autour de l’ambition, de la détermination et de l’autonomie des combattants.

Ce message simple est destiné avant tout à la population ukrainienne ; il permet de faire d’Azov un régiment d’élite accepté par une partie de la population. Le bataillon Azov travaille à la promotion du néo-nazisme partout au pays et cultive une idéologie xénophobe, raciale et violente à l’encontre des non Ukrainiens, toutes les nouvelles recrues sont endoctrinées aux idées d’extrême droite, souvent xénophobes.

S’il n’y a aucun doute que des éléments radicaux existent au sein du régiment elles décrédibilisent l’État ukrainien, accusé d’employer des « bataillons néo-nazis » contre les populations du Donbass. La révolution de Maïdan est ainsi associée à un putsch ayant porté au pouvoir une junte fascisante, mais les partenaires Européens qui avaient pu témoigner de leur inquiétude quant à ces formations paramilitaires ultranationalistes, semblent avoir renoncer à une partie de leurs convictions démocratiques pour soutenir l’Ukraine censée défendre la démocratie. Néanmoins je remarque une chose assez extraordinaire, c'est cette aptitude qu'ont eu les médias occidentaux à faire croire que l'Ukraine était un paradis démocratique gouverné par des vrais démocrates désintéressés et soucieux des valeurs européennes avec des bataillons qui brandissent des signes nazis et semblent être des défenseurs de la démocratie.

L'Ukraine était sans doute le pays le plus altéré et corrompu d'Europe, il doit toujours l'être. Les politiques y ont toujours été à la traîne des oligarques quand ils ne l'étaient pas eux-mêmes. Bien qu'à son indépendance elle disposait de tous les atouts pour prospérer elle n'a fait que stagner et a perdu avant que la guerre explose les 20% de sa population a partir chercher son bonheur ailleurs. Le bataillon Azov n'a rien d'héroïque. Une reddition honorable n'est pas un crime. Ce qui est un crime par contre c'est une obstination absurde qui ne fait qu'augmenter inutilement les pertes et les destructions. Ils devront répondre de leurs actions. La seule excuse qu'ils puissent invoquer, c'est d'avoir été manipulés par le Pouvoir Ukrainien.

Depuis longtemps, Azov organise des camps pour enfants aux abords d’un affluent du Dniestr, tout prés de Kiev. En quelques jours d’entraînement dans un camp militaire, on souhaite faire de jeunes âgés de 5 à 15 ans d’ardents guerriers. Il s’agit bien des camps militaires des Azovets, qui sont établit dans plusieurs villes, le plus important étant celui de Kiev et encore une fois nous observons le long silence des médias du bien sur le sujet.

Cette exploitation est bien évidemment illégale puisque conformément à la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE) des Nations Unies et au droit international des droits de l'Homme, aucun enfant de moins de 18 ans ne peut être recruté dans les forces armées (gouvernementales) ou dans des groupes rebelles armés (milices et gangs). Le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant, concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés (OPAC) interdit aux groupes armés non étatiques de recruter toute personne âgée de moins de 18 ans à quelque fin que ce soit afin de donner un nouvel élan aux projets de prévention et de lutte contre ce phénomène.

La société Ukrainienne dans son ensemble reste fortement militarisée et la possession d’une arme y joue un rôle important. Les armes fascinent et font partie du quotidien de certaines communautés qui ont eu, dans leur histoire, à se défendre contre un ennemi permanent. L’enfant est donc naturellement très tôt bercé par un idéal militaire et par la nécessité d’acquérir une arme. L’arme ne fait pas peur aux enfants  au contraire, elle les fascine. Posséder une arme dans un pays en conflit est un gage de sécurité et de statut, y compris pour les filles. Dans l’imaginaire collectif, recevoir une arme marque le passage de l’enfance à l’âge adulte. Le phénomène des enfants soldats en Europe est une réalité qui n’appartient qu’à l’Ukraine à ce jour par des organisations fascistes qui soit ils ignorent les règles de la guerre, soit ils s'en moquent, ce qui devient un phénomène prolongé dans laquelle la population civile continue de souffrir gravement.

Je tiens surtout à conclure qu’une guerre est toujours traumatisante, notamment pour les enfants et que la guerre en Ukraine ne fait pas exception, sans oublier les conséquences des conflits pour les enfants en Palestine, en Syrie, en Libye, en Irak, au Yémen ou bien encore dans la contrée de l’Afrique, une notion totalement répandue chez les médias Occidentaux qui tendent à normaliser la tragédie dans certaines régions du monde, notamment au Moyen-Orient et amplifier le drame des autres notamment en Ukraine. Une histoire d’instrumentalisation cynique d’une liberté d’expression chimérique, mais on ne le dit pas, les médias ont toutes les vertus.

C'est ce qu'on nomme la liberté de la presse et en cas de mauvaise information seul l’avocat peut contester.

Algérie : 60 ans d’indépendance sans rente mémorielle !

Toutes les écoles d’anthropologie sociale nous enseignent que le colonialisme d’exploitation    n’aurait du reste jamais perduré, tous les sociétés humaines depuis l’aube des temps ont élaboré, sans s’être concertés, une norme commune à l’Humanité : la proscription morale et religieuse absolue du fait colonial et de l’exploitation humaine avec sa vision sauvant les colonies des ténèbres par la colonisation en associant le colonisé au Barbare, un peu plus encore du portrait surréaliste du colonisé. Je partage cette certitude sur l’exclusivité de refuser, de dénoncer le colonialisme quel que soit sa forme qui avait laisser dans la société algérienne une cicatrice jamais refermée, et ceci s’explique par le fait qu’il n'y a pas une famille en Algérie qui n'a pas un membre de sa famille assassiné par l'occupant français et en général tout les gens qui avaient participé à la guerre d'Algérie en garde de grosses séquelles psychologiques!

La France raciste et colonialiste avait pillé toutes les richesses de l'Algérie et opérer un génocide de plus de 6 millions d'algériens, ceci par évidence reste surtout un crime contre l'humanité perpétré en Algérie et pire: La France Coloniale à propos de son histoire, a la même honnêteté que la Turquie sur le génocide des Arméniens. Ce n'est que ça. Rien d'autre qu’une décadence morale ?  

C'est exact. Il est vraisemblable que l’armée coloniale Française avait cherché à atteindre un objectif militaire, et que les chefs militaires ont cru dans l'imaginaire de débiles d’exterminer la population indigène. Ce qui est certain, c’est qu’il y avait un grand hachis de vies humaines, et que l’armée coloniale Française en Algérie qui certainement ne pouvait être sure de son affaire, aurait pu s'abstenir d’exterminer toute une population  avec des conséquences prévisibles.

La guerre est cruelle par nature et on ne peut pas la faire gentiment. L’armée coloniale avait mené une guerre impitoyable et sanguinaire, contre le peuple Algérien colonisé, uniquement par esprit de malfaisance. On voulait écraser et terrifier l'ennemi, alors que la France coloniale n’avait pas été menacée et ne luttait pas pour sa survie.

Sans refaire toute l'histoire la population Algérienne dans la position actuelle a sans aucun doute  l'avantage de pouvoir regarder mes ennemis en face, l’Algérie  n'a rien à voir avec un pays qui ne veut pas d'elle, ni de la France : C'est son droit. L'Algérie ignore la France, c'est son droit.

Un peu de culture historique permettant de comprendre pourquoi, il est donc singulier de constater que la France se livre une véritable guerre des mémoires. Le contrôle de la mémoire est un instrument entre les mains des officiels français et la presse pour imposer une vision officiel de la France fraternelle sur les événements de la guerre d’Algérie, l’exemple le plus illustrant, le soi-disant massacre d’Oran du 5 Juillet 1962, alors qu’il s’agissait d’une manifestation joyeuse de jeunes algériens descendus dans les quartier européens qui jusqu’ici leur était interdit. Bien que non armés, ils aient subis des tirs des snipers de l’OAS, à partir des balcons et des terrasses des immeubles, plus d’une centaine de jeunes ont été assassinés sous les yeux de l’Armée Française qui n'est pas intervenue pour protéger les victimes ?

Les chiffres officiels, donnés le 9 juillet, font état de 101 morts, 76 Algériens et 25 Européens et de 145 blessés, 105 Algériens et 40 Européens. La lecture du registre des actes de décès de la mairie d’Oran donne 36 décès Européens (dont une femme) dont 9 non identifiés. Ce qui est certain c'est que la France dans son espace colonial n’arriver pas à liquider son histoire avec l'Algérie, C’est fatigant de lire sans arrêt ces assimilations qui fleurent la haine, le mépris par une presse conventionnée en retournant la réalité pour se croire investi d’une mission salvatrice. Les médias sont partisans et soutiennent une idéologie impérialiste plus qu’ils informent. La fameuse parabole du mensonge répété mille fois qui devient une vérité.

On peut imaginer que la foule qui manifestait dans la joie, brusquement agressée, se soit laissée probablement  à une chasse des membres armés de l’OAS. Les terribles derniers mois vécus sous le feu de l’OAS appelaient d’autant plus de vengeance. En tirant sur la foule les membres de l’OAS avaient fait preuve d’action criminelle et alors la foule aurait répondu comme mécaniquement à la peur qu’avait suscitée la tuerie de l’OAS.

Pour rappel, il faudrait signaler que l’OAS créée par des officiers français dissidents de l’armée coloniale, a transformé la ville d’Oran en bain de sang pour les civils sans défense, notamment après la signature des accords d’Evian et le début de son application, le 19 mars 1962. Les deux années précédant l’indépendance (1961-1962) sont la période la plus sanguinaire dans l’histoire des crimes du colonialisme français dans la ville d’Oran, en raison des actions de l’OAS refusant les négociations sur l’indépendance de l’Algérie. L'OAS a pris Oran comme point d’ancrage essentiel pour elle, la ville d’Oran est devenue le théâtre d’opérations d’assassinat et de terrorisme, parfois collectives et d’autres individuelles, menées par le sinistre général Edmond Jouhau dirigeant une aventure criminelle.

Les opérations terroristes collectives étaient nombreuses dans la ville d’Oran, notamment celles ayant ciblé des algériens où des voitures avec des individus armés sillonnaient les rues et tiraient sur les passants de manière anarchique, ciblant les civils. Le cas du 11 mai 1962 où 15 femmes, des travailleuses des services d’hygiène, ont été tuées en plein centre de la ville, Un événement particulièrement traumatisant fut l’explosion simultanée de deux voitures piégées, le 28 février 1962, un soir de ramadan, par les éléments de l’OAS sur l’esplanade de M’dina Jdida (Tahtaha), qui s’est soldée par la mort de 80 Algériens et des dizaines de blessés, laissant derrière eux des scènes horribles de "lambeaux" de chair humaine disséminés sur les lieux du massacre, les explosions des cuves d’hydrocarbures du port d’Oran, divers attentats ciblaient les algériens même dans les cliniques et les hôpitaux,  l’empoisonnement des barrages d’eau, le lynchage étant l’une des méthodes d’exécution de l’OAS, sans compter d’autres attentats plus atroces les unes que les autres, tous restent l’écho sanglant de ce que fut la terreur imposée par l’OAS ainsi que l’image d’une vengeance sauvage des Pieds Noirs qui ne voulaient surtout pas laisser les Algériens devenir indépendants.

Oran est l’une des villes algériennes où les opérations de l’OAS furent les plus sanglantes ayant laissé la région dans un état apocalyptique l’été 1962. Une mémoire bafouée et niée dans une ville ravagée depuis des mois par les attentats de l'OAS,  désormais, plus que jamais plastiquages et assassinats se succéderont à un rythme d’enfer. De son côté, la population algérienne vivait la peur, au jour le jour, dans l’attente d’une délivrance aussi proche que certaine. L’OAS dont ses éléments déguisés en Gendarmes, avait employé contre la population algérienne toutes les formes d’extermination individuelle et collective : lynchages, ratonnades, exécution des malades à l’intérieur même des hôpitaux, enlèvements et exécutions des condamnés à mort détenus à la prison d’Oran, tirs au mortier 81 et aux grenades à ailettes, tirs de snipers à partir des immeubles.

Par cet attentat, l’O.A.S. venait d’atteindre le seuil de l’intolérable et de franchir un nouveau pas dans le crime génocidaire organisé qui a dépassé les limites jusque là connues de l’horreur, En vérité, on était arrivé au point de non retour. Cet attentat meurtrier constitue désormais le levain de haine qui séparera irrémédiablement les deux communautés. Le nombre réel des victimes de ce carnage ne sera jamais connu. En tout état de cause, les estimations officielles avancent le chiffre de 80 morts et de 150 blessés.

tous ces attentats meurtrières ont en revanche été escamoté par les Français idéologiquement marqués par la défense des pieds-noirs, considérés comme les éternelles victimes du Front de libération nationale (FLN), des Arabes, cette mémoire criminelle est restée méconnue ou indifférente du côté français. Les massacres des Algériens entre le 19 Mars et le  Juillet 1962, doivent assurément être reconnus et éclairés, sans être renvoyer à un effacement qui entretient une mémoire meurtrie elle résonne comme un déni de souffrance presque aussi terrible que d’être voué à l’indifférence par une France qui a bâti son récit colonial en l’héroïsant, elle n’a aucunement intérêt à en reparler des actions meurtrières de l’OAS et que dire du bilan très lourd d’assassinats d’Algériens par l’OAS durant les années 1961 et 1962, sans parler de la destruction  des infrastructures techniques (Centrale Electricté, station de Radio et Télévision) de la ville de son aéroport et de son port ?

Aucun Historien ou journaliste ne semble avoir songé à se rendre en Algérie afin de confronter ses sources aux témoignages des Algériens. Dans les travaux actuels des Français, en résulte des études tronquées, pleines de fausses interprétations, et systématiquement orientées vers la théorie d'après laquelle les pieds-noirs ont été obligés de partir, selon la valise ou le cercueil. Or, après deux semaines de fuite affolée, les départs des Français d’Oran ralentirent considérablement. Dès août,  après la prise en main sécuritaire des autorités algériennes, le sentiment de sécurité était totalement revenu. En 1965, Oran comptait encore plus de vingt cinq mille pieds-noirs.

Le peuple Algérien dans sa globalité  ne pardonnons pas, et ne pardonnerons jamais à tous ces ramassis de colons, de pieds noirs très mélangée avec Espagnols, Portugais, Italiens, Maltais, même Allemands etc, que nous tenons pour des crétins incultes, voleurs et spoliateurs, sans éducation, vulgaires et gesticulants, venus en mercenaires pour les pillages passés de nos terres de 1830 à 1962. Il faudra impérativement que la France ouvre les archives de la guerre d'Algérie, toutes les archives, même les soient disant "secret défense" qui sont uniquement destinées à cacher l'horreur des actes perpétrés par les autorités françaises de l'époque. L'Algérie ne demande que la vérité à la France, il se trouve aussi que détruire les villes, terroriser massacrer déporter n’avait pas rendu la France meilleurs.

Pour le peuple Français la connaissance des peuples lointains est limitée aux récits des médias, écrits en général dans un contexte colonial et dans un esprit d’adhésion au colonialisme, l'histoire du consul souffleté, elle n'est qu'anecdotique et destinée aux livres d’images. Les représentations du colonisé relayées par la culture populaire, sont imprégnées d’une série de préjugés à même de justifier dans l’esprit populaire la présence française coloniale. Même, dans leur discours polémique, on retrouve un certain attrait pour la production d’images quasi mythiques, ou alors une totale méconnaissance de la mentalité des Algériens.

En France, l'anti-algérien trouve sa source dans cette vieille "blessure d'orgueil" dont certains ne parviennent pas à se départir. Certains veulent se convaincre que l’Algérie restera un valet à l’ancien colonisateur, mais l’Algérie dans le monde et dans ses rapports avec d’autres pays   se porte bien, après un soixante d’année d’indépendance, l’Algérie d’aujourd’hui est en droit de condamner la colonisation Française et elle est en mesure de revendiquer tous ses droits dans la restitution des richesses spoliés et transférer en France.

Pourquoi la France traîne-t-elle une sorte de mauvaise conscience qui n’est fondée sur rien  une mauvaise conscience qui entretient les sales rancœurs d’une classe dirigeante Française incapable, profondément nostalgique et cultivant cyniquement les rancoeurs pour s’exonérer de la responsabilité des ses immenses spoliations des richesses Algériennes et les crimes commis sur la peuples Algérien au nom d’une France fraternelle. Quant à l’Algérie d’aujourd’hui, il est à se demander pourquoi continuer de maintenir, avec la France, cette relation malsaine et encore pour en finir avec ces vieilles citations, par exemple France Pays des droits de l'homme qui avait réussi à occulter l’infâme. Cela permet de faire oublier leur extraordinaire incurie.  Tout est à revoir ?

La cicatrice des crimes est encore fraîche malheureusement, la guerre, c’était hier, alors un grand respect et hommages pour tous ces pauvres gens morts simplement parce qu’ils étaient des Algériens, des martyrs. Décidément, le peuple Algérien, c’est plus que l’Algérie, c’est aussi et d’abord l’Algérie. Après Soixante années, le peuple Algérien n’est pas mort, il est bien libre, une liberté acquise chèrement et cela mérite d’être  fêté par un 5 Juillet bravement.
 

La chrétienté, une identité sectaire criarde !

 

Personnellement je n'ai rien contre le chrétien lambda, il y a presque 1.5 milliards de chrétiens, se faisant souvent la guerre entre eux, et ayant chacun sa vision de croyance, actuellement, dans le monde chrétien il y en a environ 25000 à 30000 sectes, (donc 14.000 dénominations évangéliques) surtout il ne faut pas être surpris du chaos confessionnel que cela peut entraîner, surtout parce qu'elles sont différentes et opposés en leurs croyances et pratiques mais tous affirment suivre une même Bible et sur la façon dont ils seront censés être sauvé, De plus, il existe plus de 25 000 groupes chrétiens distincts, qui se sont divisés, tous avec des écrits  vrais, amples et variées sur ce qu'est le christianisme, le Fils de Dieu aura sûrement une grande difficulté à départager son salut à toutes ces sectes censées avoir chacune sa vérité. Alors il est plus convenu que lorsque le christianisme aura un message unifié et sans équivoque, sur lequel tous les chrétiens se mettront d'accord et que vous pouvez justifier ce que vous dites ?

Le problème n'est donc pas les chrétiens, on sait d’eux que chacun étant différent, et libre de ses croyances, mais leur prosélytisme, cette fâcheuse habitude à l'affichage ostensible d’une croisade dite évangélique est faite sous le prosélytisme ou le devoir d’évangélisation, ces activités peuvent se définir comme «le zèle déployé pour répandre la foi et rallier des personnes à une doctrine.», alors que la foi s'accommode de la liberté de penser, de sens critique, d'écoute de l'autre, celui qui croit autrement ou qui ne croit pas. L’histoire retiendra ce paradoxe incroyable.

La religion ne s'explique pas; elle se vit et elle aide à vivre celle et celui qui choisit librement d'y adhérer; elle colore sa vie, elle lui donne un sens, un "moteur", elle l'ouvre à une espérance, l'espérance d'avoir été aimé, d'abord et avant tout, gratuitement, sans condition, Regarder certes la foi comme un moteur de vie, mais ne jamais la regarder comme étant le seul moteur, le seul sens; d'autres valeurs peuvent remplir ce rôle avec une égale pertinence ...

Par ailleurs, on ne doit pas seulement juger une religion à ses vie faits éventuels sur ses croyants mais sur la véracité de ses textes or les différents Evangiles  sont aussi invraisemblables l'un que l'autre et surtout la notion de péché a fait des ravages (culpabilité...).

La morale chrétienne était étouffante et de nombreux auteurs en ont parlé des effets négatifs de l'Église sur les âmes dans leurs œuvres, on sait que dans la tradition chrétienne, les plus grands manipulateurs des siècles précédents étaient tous des hommes d’Eglise intellectuels pacifistes, et pourtant ils auront semé la guerre. Les guerres menées au nom de rien qui ont été à la fois les plus extrêmes et les plus spécifiques de l’humanité et l’Histoire ecclésiastique sont assez riches en tueries catholiques, pour une identité chrétienne soucieuse de se préserver des passions religieuses.

Pour n'en citer que quelques-uns :

L'inquisition du Moyen Age avec la chasse aux sorciers, a presque exterminé toute la population féminine d'Europe.

La réforme anglaise a tué des catholiques parce qu'ils n'adoraient pas Dieu de la bonne manière protestante.

Le massacre de la Saint-Barthélemy constitue alors le modèle indépassable du déchaînement des violences extrêmes à l’égard de civils sans défense.

Le KKK en massacrant des Noirs, croyait suivre les ordres de Dieu.

La colonisation des pays avec la bénédiction de l’Eglise tout en diabolisant leur population, salir leur religion pour justifier les crimes sans oublier que les églises catholiques ont été les faire valoir des justifications morales et religieuses de toutes les atrocités commises au fil des siècles, y compris à l’encontre d’autres chrétiens, au nom du dieu d’amour et l’évangélisation civilisationnelle!

Enfin il reste à noter que tous les religieux, les dirigeants politiques et tous les médias  avaient estimé que chacun de leurs actes était ordonné par Dieu, y compris la guerre et les exécutions. (Invasion de l’Irak). L'Église a toujours été toute puissante. Le pouvoir de l'Église sur les consciences est une sentence divine. Il est exact que la lutte pour le pouvoir entre les souverains et l'église a parfois été féroce, et c'est précisément parce que l'Église était très puissante dans l'esprit du peuple et que les Papes ont toujours joué un rôle politique majeur.
Dans l’histoire de la France chrétienne, les premiers rois francs ont très vite recherché l'appui de l’Eglise pour légitimer leur pouvoir. La France s'est construite en tant que "fille aînée de l'Eglise", ce qui a permis à ces rois de se poser en protecteurs du Vatican, avec une certaine duplicité.

Enfin, pendant très longtemps, les religieux étaient quasiment les seuls à lire, écrire, et transmettre la culture, ce qui leur donnait un ascendant moral important sur un peuple majoritairement illettré. Et les religieux n’hésitaient pas à écraser la population, ce n'était sûrement pas au nom de la liberté individuelle mais par autoritarisme et égoïsme....

Rien n’est perdu, pour une secte qui fait injection de religion, l'Église est toujours hégémonique, ses  religieux  sont soit des perroquets qui répètent une opinion à la mode sans connaître le sens des mots dont ils se servent, soit, beaucoup moins souvent, des malintentionnés qui souhaitent l’evangilisation de tout le monde et seule la bigoterie catholique est acceptée pour se croire encore être au centre de l'Univers.

Or, les fanatisés du prosélytisme sont, pour la plupart, incultes, profanes, indigents cérébraux et plus matérialistes que leurs aînés, qui l’exercent avec coercition, persuasion malhonnête, ou simplement peu loyale avec un manque au respect de la liberté autrui, dans l’annonce de leur Evangile supposé apporté une vérité toute relative alors que  la religion chrétienne avec une foi émotionnelle, superficielle semble à se réclamer avoir le monopole de la vérité. Ces religieux de l’Eglise brandissent l’Evangile comme un guide, une identité, un pouvoir, une fierté. C’est leur paresse qui est flattée et entretenue par la multitude de droits et à développer leurs talents. Des frustrés, jaloux et envieux de ceux qui, parmi leurs coreligionnaires ont étudié et réussi à choisir d’autres voies plus véridiques.

L’exemple le plus flagrant est la relation entre catholiques et protestants. L’ouverture de ces deux groupes, l’un vis-à-vis de l’autre, ne s’est pas faite, après des siècles de conflits et d’hostilité, grâce à de prétendues valeurs de modération et de tolérance qui seraient essentiels à leurs doctrines, à leur intégration dans les institutions de la société moderne : l’école, l’université, le marché économique, l’entreprise…Et lorsque chacun a régressé vers sa doctrine initiale, pour pratiquer chacun à sa manière cette doctrine. Cette imposture idéologique a pour but de combattre l’islam.

Cependant il faudrait noter que le christianisme n’est pas une « religion du Livre », comme le veut la formule plus simple qui recouvre certainement les monothéismes. Si donc le christianisme est la religion de quelque chose, il ne peut être que la religion du Christ. Et ben entendu le Christ n’est pas un livre. ?

De mémoire, le Christ était juif, sa langue était l'Araméen, n’a jamais été chrétien et les évangiles sont écrits en grec. Quant à Jésus Chris le fils de Dieu, il y a quelques allusions d'auteurs qui lui sont contemporains mais ce n'est pas un argument déterminant dans un sens comme dans l'autre car la secte chrétienne des débuts était restreinte. A l'époque, Jésus le fils de Dieu et son périple, n'était qu'une péripétie, un fait divers dans l'Empire romain. En Palestine, il y avait bien d'autres prophètes et d'autres crucifiés.  .

De ce que je sais, ceux (les Juifs) qui font allusion à Jésus Christ le considèrent comme un renégat et un agitateur.

Avant de conclure, je tiens à dires à tous ces religieux chrétiens, qu'aucun musulman authentique ne déteste les chrétiens ou les juifs. Nous ne sommes pas autorisés à haïr qui que ce soit et nous ne sommes pas autorisés à utiliser le Qur’an  pour juger les autres. L’Islam et le Qur’an restent une plate forme par lequel nous devons nous juger, mais ne doivent jamais être utilisés comme une arme pour battre les gens parce que nous les avons considérés comme des mécréants. Notre soumission personnelle à Allah est notre seule préoccupation. Tout musulman qui veut argumenter, se sente libre de le faire.

 

 

 

 

 

Relations Algérie/Espagne : le toréador blessé !

Le Maroc, l’Espagne et la France, un voisinage de l’Algérie assez tumultueux, et l’analyse  de la situation de mon pays est dorénavant placée sous le signe de la menace représentée par l’expansion dans la crise diplomatique qui s’est ouverte avec la décision suprême de l'Algérie d'étendre sa souveraineté maritime avec l'Espagne, où les intérêts du pays sont engagés, nous pouvons comprendre que l’Espagne défende des points de vue qui ne s’identifient pas avec les nôtres, autant nous sommes en droit de nous étonner que pour leur part d’une politique d’équilibre, de bon voisinage en la matière de l'extension des eaux de Mer juridictionnelles de l'Algérie pour rejeter les limites maritimes proposées par l’Algérie

Aux termes de la Convention des Nations unies sur le droit de la Mer, l’Algérie, en tant qu’État côtier dispose de sa mer territoriale de 12 milles marins, de sa zone économique exclusive de 200 milles marins, de son plateau continental large d’au moins 200 milles marins et susceptible de s’étendre jusqu’à 350 milles marins à compter des lignes de base. Pour l’Algérie cette convention sert de base juridique pour rejeter les revendications territoriales absurdes de l’Espagne, qui, cherche à s’attribuer à elle seule, le droit à la Pêche sur toute la zone. Une frontière maritime doit être établie d'un commun accord, l’Espagne refuse les pourparlers.

       

Contrairement au Maroc, qui a seulement exprimé son intérêt pour la délimitation de ses eaux l’Espagne avait montré son malaise et le Maroc avait décidé de reporter la mesure, l'Algérie avait déjà présenté sa vision sur la manière de délimiter les eaux juridictionnelles et la zone que l’Algérie se serait appropriée est un territoire d'environ deux cents milles nautiques (environ 370 kilomètres) conformément aux Droit International de la Mer.

Ce qui me gêne le plus est que l’Espagne se mette à parler de manque de discernement, comme s'il avouait qu'il a fait quelque chose de mal, mais avec un esprit colonial, n’arrive pas à faire la différence des revendications Algériennes à celles du Maroc. !! Il est sur le chemin de l'autocensure, Le problème de la politique Espagnole est qu'elle fait systématiquement un tri sélectif des sujets qu'elle met en avant, c'est en réalité un groupement largement politisé.   

Ainsi, à l'escalade diplomatique de l'Algérie contre l'Espagne s'ajoute désormais une escalade économique, en effet l'Espagne en raison de son intention de revendre du gaz algérien au Maroc après le processus de regazéification sur le territoire espagnol, ce qui bien entendu semble être refuser par l’Algérie qui souhaite une révision des contrats de fourniture de gaz avec l'Espagne et qui estime que tout acheminement de quantités de gaz naturel algérien livrées à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant l’Algérie à son client Espagnol..

En exacerbant la crise entre l'Algérie et l'Espagne et en l'enveloppant dans un langage emprunté à la guerre froide, le changement diplomatique sur la question du Sahara occidental un territoire non autonome dont le statut final reste à déterminer et qui est éligible à l’autodétermination conformément à la légalité internationale, le revirement en question n’a pas une seule fois répondu aux questions sur la crise bilatérale entre les deux Pays, mais faire croire que le Sahara Occidental est partie intégrante du Maroc est d’une malhonnêteté sans nom. Il est à se demander pour l’Espagne si les choses sont aussi simples, alors pourquoi y a t il des indépendantistes catalans dans son propre pays ?

En effet derrière tout cela, il y avait le malaise du Maroc qui ne recevait pas le soutien de l'Espagne sur le Sahara occidental. Cependant si les Algériens, qui ont pour coutumes de prendre leur temps avant de prendre des décisions de portée importante, ne vont pas fermer les vanneries du gazoduc qui relie l’Algérie à l’Espagne, ils iront sans aucun doute privilégier dans un futur proche le Transmed, le gazoduc qui relie leur pays à l’Italie.

 

L'Algérie considère comme injustifiable le changement de la position historique de l'Espagne par rapport au Sahara occidentale qui a soutenu le 18 mars la proposition marocaine d'autonomie sur le Sahara Occidental. Mais toutes ces interprétations ne peuvent pas expliquer entièrement la démesure du revirement espagnol, elle qui n’avait jamais admis le rattachement de son ancienne colonie du Sahara au Maroc, elle s’est mise également à son tour au coté du Maroc, ce qui équivaut à la reconnaissance indue de la marocanité du Sahara occidental.

D’autant plus qu’en Espagne, les  sympathisants, qui communient le plus avec les indépendantistes sahraouis sont assez nombreux. Pour les eux, il y a quelque chose de mystérieux dans ce revirement, car chercher altercation à l’Algérie, premier fournisseur de gaz de l’Espagne, reste une certaine folie,  certains analystes s’inquiètent, en mettant en avant la vulnérabilité énergétique de leur pays.

L'Algérie rompt son traité d'amitié avec l'Espagne en réaction à la position réitérée de l’Espagne, d’abord pour son refus dans la délimitation maritimes proposées par l'Algérie, pour son intention à revendre le Gaz Algérien vers le Maroc, et ensuite pour son soutien au Makhzen en ce qui concerne le statut légal du Sahara occidental, et la saisine par Madrid  pour mobiliser ses alliés de l’Union Européenne contre l’Algérie, c’est dire de l’image dégradée de la politique Espagnole, un des pays qui ne savent pas gérer seuls leur diplomatie et recourent à l’Union européenne. C’est scandaleux !!!!                                                

En passant, le communiqué de l’U.E  à propos de la crise entre l'Algérie et l'Espagne, est d'une totale ambiguïté. Ah pour l’Europe de Bruxelles bourrée de certitudes, c’est plus qu'obsessionnel ! C’est une répétition de rengaine faite de phrases ritualisées qu'elle ressort à toutes les sauces pour intervenir. C'est tellement inadapté et répétitif que s'en est le plus souvent ridicule pour illustrer les thèses qu'elle prétend défendre. C'est de la paraphrasie incrustée de prétention et chargée de mépris. 

Un parti pris de l’U.E est largement fantaisiste et hypocrite afin d’apporter un soutien aveugle et une solidarité à toute épreuve à l’Espagne et pourtant l’Espagne n'est même pas condamnée par la cour européenne pour ses prisonniers politiques et on ne cesse de nous parler sempiternellement de la grande démocratie européenne. Certes ce n’est assez de dire que l’Union Européen a été une usurpation de souveraineté, obtenue par le mensonge en jouant sur le mensonge, l’ambition, les fausses promesses et le complot contre les nations et les peuples. C’est un des crimes les plus graves qui puisse exister, contre les peuples.

Qu’on puisse le dire haut et fort, l’Algérie n’a rien à perdre dans cette brouille diplomatique avec l’Espagne accompagnée de l’Union Européen bien au contraire, elle sortira sans aucun doute grandie, souveraine surtout pour avoir revendiquer la délimitation des eaux juridictionnelles de son rivage méditerranéen, de vendre son Gaz naturel au prix révisé et imposer son droit de refus à la revente de son Gaz à un tiers (Maroc) et surtout de dénoncer tous les coups bas d’une politique polichinelle, bien entendu être tributaire d’un pays peut être mauvais pour ce qui est de l’essentiel, d’où un constant marchandage de l’Espagne pour flirter avec les dessous de la carte du Sahara Occidental afin de faire revenir l’Algérie sur ses revendications maritimes, sur ses revendications gaziers et ses revendications relationnelles.

N’en déplaise à nos voisins Espagnols, Marocains et Français les plus tumultueux, une sinistre association paritaire d’États, bien entendu celui qui fournit et paie les joueurs du Folklore qui décide.

 

Note: Article publié sur site Mondialisation.CA et Reseau International.

https://www.mondialisation.ca/relations-algerieespagne-le-toreador-blesse/5669254

https://reseauinternational.net/relations-algerie-espagne-le-toreador-blesse/

Le Colonialisme refuse de regarder son passé en face. !

Le Général de Gaulle avait dit  le 22 juillet 1964 : « En Algérie, les Français n’étaient pas chez eux. […] on leur a fait croire que l’Algérie, c’était la France. Ils ont voulu se bercer de cette illusion. […] Jamais l’Algérie n’a été française. Elle l’était dans la tête de colonels braillards et de la masse des Européens d’Algérie qui avaient fini par s’en persuader. Elle l’était dans les slogans. Elle ne l’était pas dans les faits. C’était une colonie ».

C'est en effet toujours affligeant de voir des déclarations comme ça, reprises pour événement par les élites de la colonisation, mais aujourd'hui les rapatriés d'Algérie, les plus nostalgiques à l'Algérie française, qui y ont le plus perdu. Sinon, à quoi serviraient la presse et les journalistes.

Combien d'entre eux seraient encore favorables à l'Algérie française ?

Combien d’entre eux estimaient que la France avait tort de ne pas exterminer toute la population indigène qui existe à l’époque.

Combien d'entre eux soutiendraient qu'il fallait rester en Algérie en 1962, en s’imposant à la majorité locale du pays, la maintenir assujettie en mettant en place un régime d'apartheid comme en Afrique du Sud, ou bien un régime d'oppression comme en Israël.

Combien d’entre eux étaient des colons de tous bord qui exploitaient ou spoliaient les indigènes, ou au mieux, vivaient dans leur propre monde avec l'entêtement à vouloir conserver l'Algérie Française, et ne cessent de vibrer au rappel incessant de l’époque coloniale; la rumination et le regret, jusqu’à la répugnance morbide, de la domination française révolue depuis plus de 60 ans,  l’entretien malsain d’un ressentiment qui devrait normalement s’atténuer et disparaître avec le temps, sont pour ces Français nostalgiques, des modes pitoyables et méprisables et cela s'aggrave constamment, toujours au détriment du Peuple Algérien.

Donc plus de plusieurs décennies il n’y a rien de nouveau sous le soleil français, sauf quelques remords masochistes ?...

Quelques magouilles plus ou moins secrètes, quelques gestes d'illusions géostratégiques et surtout quelques menaces ?...

Décidément, et ce, les relations Franco-algériennes défient toute logique apparente, elles restent illisibles, incompréhensibles, et toujours nuisibles à l’Algérie, sur fonds d'illusions et de masochisme. Comme si l’Algérie nourrisse elle-même ce cancer.

Formellement la colonisation était un crime en soi. C'est difficile de le contester. Tout simplement parce que la colonisation avait créé deux classes de citoyens : les Français de plein droit et les indigènes; d'une part les Français ayant accès à l'administration, à l'éducation, au pouvoir économique, d'autres part la majorité indigène silencieuse, reléguée, sans droit social et politique. L'Algérie française, c'était le malheur des Algériens, c'est-à-dire la dépersonnalisation de l’individu colonisé, surtout que les populations originaires millénaires et beaucoup plus nombreuses ont été appauvries, déculturées et asservies pendant plus d’un siècle.

Marrant de parler d’une violation des principes d’égalité et de liberté, des décideurs politiques français nostalgiques essaient de justifier, à postériori, l’expédition coloniale par les aspects positifs qu’elle aurait légués à l’Algérie, ainsi la colonisation du 19e siècle était considérée largement comme une œuvre humanitaire visant à apporter le progrès et les lumières aux peuples indigènes, mais en l’occurrence, c’était une oeuvre d’évangélisation, religieuse, assorti d’une spoliation et pillages des richesses.

Personne ne sait ce que sont devenues les justifications des Lois et de la Réglementation coloniale du plus fort et de l’usage de la force appliquée sur le peuple colonisé considéré comme primitif et inférieur. Pour l’Algérie d’aujourd’hui, il ne s'agit nullement d’une rancune constante mais d'un désir de vérité. Ce n'est pas en maquillant l'histoire qu'elle devient l'Histoire. Il faut deux parties pour faire l’Histoire, ainsi que deux volontés honnêtes et véridiques. Les Français dans leur ensemble refusent toujours de reconnaître les excès et les crimes que cette colonisation avait engendrés, ainsi de l’ampleur des richesses spoliés. Sans faire du fondamentalisme exemplatif, j’estime à juste titre que l'Histoire ne s'écrit pas à sens unique et c’est juste un simple constat.

A la célébration du centenaire de la colonisation en 1930, il a été recensé que « 34000 propriétaires européens possédaient 2,3 millions d’hectares - une moyenne de 70 hectares par propriétaire européen contre 5 hectares  pour les musulmans ».

C’est dire que la désorganisation de la base traditionnelle tribale avait poussé inexorablement les Algériens à la déchéance, la famine et les épidémies. C’est ce que révèlent des extraits de rapports officiels français qui stipulaient clairement : « Notre système de colonisation consiste à ruiner l’Arabe, à le dépouiller sans repos, à le poursuivre sans merci et à le faire crever de misère »

Les stratèges de la colonisation projetaient de vider l’Algérie de sa population pour y installer une autre, venue d’Europe, donc l’idée de l’extermination de la population indigène avait eut cours pour les autorités coloniales, par exemple, le bilan démographique désastreux est édifiant à ce sujet. La population algérienne a diminué du tiers entre 1830 et 1870 sous le poids de la guerre, des spoliations, des famines et épidémies et les autorités coloniales ont annoncé, voire souhaité, sa disparition. C’est durant cette période que la population algérienne a inauguré sa régression forcée vers le dénuement, l’ignorance, la maladie et la surmortalité endémique. La première hécatombe qui s’apparente à un génocide intervient en 1868: 500,000 autochtones avaient succombé, ceux qui survivent étaient dans un état de dénuement le plus total. C’est donc bien une bénédiction que les Algériens n'aient pas été exterminée !

Un constat sans ambiguïté sur l’impact négatif de la colonisation dans le premier rapport des travaux parlementaires d’Alexis de Tocqueville sur l’Algérie en 1847. Il écrit :

« La société musulmane, en Afrique, n’était pas incivilisée ; elle avait seulement une civilisation arriérée et imparfaite. Il existait dans son sein un grand nombre de fondations pieuses, ayant pour objet de pourvoir aux besoins de la charité ou de l’instruction publique. Partout nous avons mis la main sur ces revenus en les détournant en partie de leurs anciens usages ; nous avons réduit les établissements charitables, laissé tomber les écoles, dispersé les séminaires. Autour de nous les lumières se sont éteintes, le recrutement des hommes de religion et des hommes de loi a cessé ; c’est-à-dire que nous avons rendu la société musulmane beaucoup plus misérable, plus désordonnée, plus ignorante et plus barbare qu’elle n’était avant de nous connaître »

Après plus d’un siècle, le constat de Frantz Fanon et Jean Paul Sartre confirme, on ne peut plus clairement, le résultat dévastateur d’une politique coloniale aveugle. Sartre, J.-P., qui avait refusé le prix Nobel en geste de solidarité avec la lutte des Algériens pour leur indépendance, écrivait : « La violence coloniale ne se donne pas seulement le but de tenir en respect ces hommes asservis, elle cherche à les déshumaniser. Rien ne sera ménagé pour liquider leurs traditions, pour substituer nos langues aux leurs, pour détruire leur culture sans leur donner la nôtre ; on les abrutira de fatigue ».

De même qu’en 1830, des politiques français et les médias colonialistes avaient justifié, à priori, l’expédition coloniale française en Algérie par des représailles pour laver l’affront du coup de l’éventail, vieux de quelques années si tant est qu’il advint, de même aujourd’hui, des politiques et médias français nostalgiques essaient de justifier, à postériori, cette même expédition par les bienfaits positifs  qu’elle aurait concédés à l’Algérie.

Pendant 132 ans, alors que l’Algérie était française, il n’y a pas eu un seul transfert technologique, aucun pole industriel n’avait été mis en place, bien que la France métropolitaine ait été, en tête des nations les plus industrialisées. Sans oublier que dans les autres domaines des études et du savoir, l’agronomie, l’architecture et la médecine, avaient été fermés aux Algériens

Ce qui est certain c'est que la France dans son espace colonial n’arriver pas à liquider son histoire avec l'Algérie, C’est fatigant de lire sans arrêt ces assimilations qui fleurent la haine, le mépris C’est d’ailleurs cela qui rend probable que la colonisation qu’elle fût d’une manière ou d’une autre  reste un crime contre l’humanité et un génocide. La France est désormais absolument infréquentable car parjure et indigne de confiance, comme si le fantôme de l’Algérie coloniale hantait toujours son imaginaire passé de gloire que fut la conquête. L’Algérie coloniale hantait toujours son imaginaire passé de gloire que fut la conquête. 

                         

P/S: La photo illustre la bravoure du soldat Français qui avait tué froidement un paysan Algérien en lui tirant  dans le dos.

A quelques mois de leur départs en 1962, des milliers d’hectares de terres brûlé au napalm, 3 millions de bovins et d’ovins massacré à la mitrailleuse et à coup de canons,  certains barrages ont  été  asséchés afin que les populations avoisinantes ne puissent pas avoir de l’Eau, dans les centres urbains les centrales électriques ont été sabotées, pour une coupure générale de l’électricité. Même les hôpitaux ont été privés de cette énergie pendant plusieurs jours. Les moyens de transmissions de la Radio et Télévision ont été détruits, les moyens de contrôle de l’Aviation au niveau des Aéroport d’Alger d’Oran et de Constantine ont été également détruits, aucun Avion et Paquebot n’a cédé par la France  et enfin pour l’apothéose l’incendie criminel de l’université d’Alger et de la grande  bibliothèque avec ses milliers de livres.

Voici ce que le colonialisme civilisateur a fait en Algérie juste en quelques mois avant l’indépendance sans oublier la naissance d’une armée secrète: O.A.S. composé de criminels  du désespoir, pour ainsi en justifier la violence car en fait la majorité des Français d’Algérie ne se sont jamais résolus à l’idée que c’est la guerre de Libération qui a été faite au colonialisme qui a fini par triompher du système immérité et vaincre les fondements de la domination coloniale. Dans leur aveuglement égocentrique et leur refus de tout dialogue avec les Algériens, depuis que leurs aïeux ont foulé la plage de Sidi Fredj, 132 années avant, ils se sont interdits de regarder en face le peuple réel de ce pays, qui cherche tout simplement à retrouver sa liberté. Quoi de plus Normal. !!!!!

On signale que les hordes OAS et Harkis, avaient entrepris des opérations de nettoyage, l’uns brûlés tous sur leur passage et les autres déguisés en Moudjahidine du FLN, semaient la terreur afin de les imputés sur ce dernier. Massacrant sans distinction y compris des Européens, en Algérie et en France, semant la confusion dans les esprits, l’OAS a achevé de diviser irrémédiablement l’Algérie en communautés distinctes, séparation largement entamée par la violence de la guerre.

2200 vies ont été arrachées, chiffre officiel communiqué par l’administration française encore en place entre le 19 mars et la veille de l’indépendance.

2200 morts en moins de trois mois ! 25 morts par jour!

Encore faut-il savoir si les chiffres qui ont été communiqués à l’époque étaient proches de traduire la réalité ?

L’Algérie parle toujours de la colonisation et pas seulement de la Guerre de 1954-1962  pour évoquer les crimes et génocides, l‘exemple des écrits du général de Saint-Arnaud, qui a, pendant toute sa carrière militaire, de capitaine à général de division, rasé des villages, massacré et torturé les indigènes par milliers, Il ne cache rien et reste une preuve d'un cynisme total, et démontre l’aspect criminel de la colonisation et n'a pas été moins inhumaine. Ainsi les Officiers les plus représentatifs de l’Armée française sont trempé directement dans tous ces actes criminels où culminent les aspects dominants de la conquête de l’Algérie: la férocité, la Haine et la lâcheté.

Des crimes  et génocides ont-ils été commis? Très certainement.                                           

Les statuts des populations étaient-ils inégaux ? Sans aucun doute.                                          

La colonisation a-t elle été un pillage? Sûrement.

Dans tous les cas, la France l’a démontré par une presse conventionnée en retournant la réalité pour se croire investi d’une mission salvatrice d’une nation effectivement presque en déclin reste la preuve d’une préservation coloniale. La fameuse parabole du mensonge répété mille fois qui devient une vérité.

Aujourd’hui pour l’ensemble des Algériens il est arrive qu’ici et là soit évoquée le «crime pour l’humanité» pour en traiter, notamment la colonisation, il serait important que les descendants des victimes devraient exiger l’ouverture de dossiers de spoliation, réclamer par exemple des réparations, des indemnisations du type de celles que l’Allemagne a apportées après le nazisme.

L’histoire la vraie retiendra que le Peuple Algérien soumis s’est révolté et a vaincu un Colonisateur soutenu par l’Alliance Atlantique, ces Algériens ont soufferts dans leur chair, dans leur mémoire et surtout dans leur culture. La tristesse et les remords devant les nombreux crimes perpétrés hier par l’armée française au nom des valeurs républicaines, des droits de l’homme ne concernent en rien les Algériens, la France officielle persiste à croire que massacrer les peuples colonisés fut un bienfait pour la civilisation. Oser mettre en symétrie le colonialisme et les bienfaits, c’est essayé de se faire une virginité.

Le passé ne peut pas être changé, et les regrets peuvent être pris à l'excès, la France a été militairement battue en Algérie, Le colonisateur avec sa mission civilisatrice avait perdu moralement et avait été chassé physiquement.  Au fond, c’est la seule chose qui importe de retenir ici.  

En final, ce que je retiendrai en tant qu’Algérien, c’est que mes grands-pères n’ont nullement cédés à la prétendue mission civilisatrice du colonisateur, qu’ils sont arrivés à créer en dépit de la colonisation, une nation de résistances, qu’ils sont arrivés en fin de compte à vaincre militairement l’Armée Française dont ces stratèges bien pensance n’ont jamais divulgués les pertes et les dégâts subies, que les Colons ont été humiliés moralement, puisque tout comme leurs précurseurs arrivés avec une simple valise et quelques effets vestimentaires, sont repartis dans la précipitation avec une simple valise et quelques effets vestimentaires, certains ont oublié leur pipe, leur béret et leur chapeau, leur femmes sont partis sans maquillage, donc la France a bel et bien été physiquement chassée de l’Algérie.

La repentance détourne de l’essentiel la France refuse de grandir moralement, donc  on peut très bien s’en passer et pourquoi pas, tant qu’on y est, demander aux Algériens  colonisés par la France de remercier celle-ci pour leur avoir fait don des bienfaits d’une prétendue civilisation. Faut-il encore rappeler que l’Algérie n’a jamais été industrialisé, les colonisés n’ont jamais été modernes, la France a juste volé leurs richesses.

La cicatrice est encore fraîche malheureusement, la guerre, c’était hier, alors un peu de respect pour les martyrs. Décidément, le peuple Algérien, c’est  plus que l’Algérie, c’est aussi et d’abord l’Algérie. Le peuple Algérien n’est pas mort, il est bien libre, une liberté acquise chèrement  et cela mérite d’être bravement salué.

 

Note: Article publié sur le site Mondialisation CA/

https://www.mondialisation.ca/le-colonialisme-refuse-de-regarder-son-passe-en-face/5668943