Elle dit : "En vérité, quand les
rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables
citoyens des humiliés. Et c'est ainsi qu'ils agissent.. Qur’an (S. 27-34)
Du point de vue religieux, le principe monarchique par un système de
l´héritage du pouvoir personnel est incompatible avec l'islam surtout
avec l’incorporation d’un régime de gouvernance aux valeurs décadentes
non islamiques, la corruption des esprits ou l’occidentalisation des
mœurs dépassant le seuil de l’admissible.
En revenant tout simplement au système féodal marocain «Makhzen»
juste une survivance et une friperie automatisée, qui datait de bien
avant l'époque coloniale et convenait à une société tribale et féodale
et en lui donnant aujourd’hui une forme moderne. Le système «Makhzen»
reposait sur le principe que les serviteurs du monarque, caïds, chefs
des tribus, gouverneurs des provinces imposés dans une société moderne,
dirigent «le peuple»par procuration royale, ce
concept ne peut qu'engendrer une corruption démesurée, sans compter sur
quelques autres particularités du système inspiré par des conseillers
juifs avec un axiome de base «Diviser pour régner».
Ce qui est triste pour le système du Makhzen, c'est que tout un
peuple qui est loin de partager les options de ces laquais crapuleux,
sombrer dans une aventure effrayante, historiquement le régime du
Makhzen Marocain s'est servi du Sahara Occidental pour régler ses
problèmes intérieurs, comme dérivatif alors que la révolte sociale
grondait dans tout le territoire Marocain.
Si on se raccroche à Donald Trump et aux dirigeants sionistes, qui
ont changé le cours de ces mêmes projets de cinglés, pour venir jouer au
troc avec un territoire autonome, pas encore décolonisé. Une vieille
revendication marocaine et qui se trouve exaucée d’où le troc de Donald
Trump : les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté du Maroc sur
le Sahara occidental, disputé par le Front Polisario ; en échange, le
Maroc reconnaît Israël pleinement et normalise ses relations et établit
des liens de coopération…
C’est qu'on y voit un exemple qui pourrait servir d’échappatoire au
régime du Makhzen, mais aujourd’hui, capituler devant l'arrogance juive
n'est pas une solution. C'est trahir les générations futures du peuple
Marocain, c’est agaçant, le fait sioniste persiste, ce gredin, sale
voyou de l’histoire. Du coup le Makhzen pense qu'une aide d'Israël
serait plus utile que des imprécations à distance dans la colonisation
du Territoire Sahraoui qui n'en finissent pas de se déliter et de se
rapprochent du Palais Royal.
L'Etat Sioniste d'Israël et tous ses propagandistes dans le monde
occidental, y compris au Maroc, se rendent coupables envers les
Palestiniens d'un génocide sournois, mais réel parce qu'ils anéantissent
leur personnalité. Ils réduisent les Palestiniens, par leur propagande
médiatique à une masse impersonnelle au sein de laquelle il est
impossible de discerner l'âme de personnalités fortes et puissantes,
représentatives de leur peuple.
Cela explique l'impuissance du système marocaine, qui entrevoit la
possibilité d'échapper à une certaine domination en s'ouvrant un peu
plus aux Palestiniens, mais il se voit rappeler à l'ordre au moindre pas
dans cette direction par l'utilisation de la question Sahraouie, des
problèmes sociaux, voire sociétaux catastrophiques internes au Maroc.
D’être conscient du sens de l'Histoire quelques vérités à ne pas
oublier, une méconnaissance de l'histoire est présente chez certains
marocains, qui propagent selon le très officiel manuel d’histoire le
mythe du Royaume du Maroc qui existerait depuis 11 siècles.
Selon les livres d’histoire, le Maroc au début du XVIIe siècle, était
morcelé en plusieurs petits États indépendants. La dynastie régnante
des Saadiens est en déclin et le royaume n’a plus d’autorité centrale.
Au Tafilalet, dans le sud-est, les descendants de Hassan Addakhil, les
Alaouites, se distinguent en défaisant deux puissantes confréries : la
zaouïa d’Illigh, qui contrôle le Souss et le Drâa, et celle de Dila, qui tient le nord et est sur le point de s’emparer de Fès.
Moulay Ali Chérif, 7e descendant de Hassan Addakhil, est promu chef de la famille et devient le nouvel homme fort du Tafilalet.
Ce dernier est décrit par les hagiographes comme un “lion magnanime, le
pôle de tous les chevaliers de l’islam, le brave audacieux, le lion
hardi, le grave, le pieux, l’éclaireur de la milice des guerriers de la
foi, le glorieux des glorieux”.
Malgré ces qualificatifs élogieux, Moulay Ali Cherif n’arrive pas à
étendre son pouvoir aux autres provinces du Maroc et abdique en faveur
de son fils, Moulay Mohammed. Ce dernier, que les historiens dotent
d’une puissance physique hors du commun, multiplie les guerres contre
les tribus voisines. L’une d’entre elles, la zaouïa d’Illigh,
prend en otage son père, Moulay Ali Chérif. Il sera finalement libéré
en 1640 par son fils, qui sera proclamé sultan du Tafilalet et régnera
sous le nom de Mohammed 1er.
Fils de Moulay Ali Chérif, Moulay Ismaïl doit batailler dur contre
plusieurs de ses frères pour asseoir son pouvoir sur le trône du Maroc.
Une guerre civile fratricide qui s’achève par une victoire définitive.
Si Moulay Ismaïl choisit Mekhnès pour capitale, ce n’est pas
seulement pour son climat qu’il affectionne tout particulièrement, mais
surtout pour en faire “la Bourse” du commerce des esclaves. “C’est
Moulay Ismaïl qui décide, pour des raisons politiques et surtout
économiques, de regrouper à Meknès, la nouvelle capitale, tous les
captifs pris en mer ou sur les côtes européennes”, écrit Ahmed Farouk, chercheur rattaché à l’Institut méditerranéen à Paris.
C’est que le Sultan Moulay Ismaïl contrôle l’ensemble du circuit des
captifs, en commençant par une flotte de corsaires basée à Salé, qui fut
cinquante ans auparavant la “république des corsaires”,
et c’est cette flotte qui l’approvisionne en esclaves chrétiens. La
vente de captifs détenus dans les geôles du sultan constitue une
ressource non négligeable pour le Makhzen.
De nombreuses ambassades et missions religieuses européennes sont
envoyées à Mekhnès pour négocier leur rachat. Parmi elles, les Pères de
la rédemption, religieux de l'ordre de la Trinité ou de l'ordre de la
Merci, fondés pour le rachat des captifs, avaient effectué plusieurs
voyages au Maroc et “doivent négocier avec le sultan, et uniquement avec lui”,
précise Ahmed Farouk. Le sultan Moulay Ismaïl est présenté par
plusieurs historiens, contrairement à la version officielle, comme un
souverain ayant des penchants sadiques. Il aurait tué 127 détenus de ses
propres mains, selon l’historien Henri Terrasse.
Le sultan Moulay Ismail, un père le plus prolifique de la famille des
Alaouites, est considéré comme le véritable fondateur de la dynastie
alaouite. Ce mégalomane avait mis sa main sur le Maroc pendant
cinquante-cinq ans : un record de longévité pour un monarque absolu.
Mais, ce dictateur, qui ne tarda pas à se voir affublé du surnom de l’ «Assoiffé de sang», détient un autre record selon le Guinness Book : celui d’avoir engendré 888 enfants.
Mais cela est-il seulement possible ou est-ce une pure légende ?
L’entrée des Français au Maroc avait été facilitée par une guerre
fratricide. Le Sultan Moulay Abdelaziz nommé par ses détracteurs de “sultan des Européens”, avait du mal à maintenir son autorité intacte. Le 16 août 1907, son frère aîné Moulay Hafid,
est proclamé sultan à Marrakech grâce à l’appui des grands caïds, dont
Madani El Glaoui, grand frère de Thami, le futur pacha de Marrakech. Le 4
janvier 1908, c’est au tour de Fès de se révolter contre Moulay
Abdelaziz et de se rallier à Moulay Hafid. Mais le sultan refuse
d’abdiquer et rejoint Rabat, alors sous contrôle européen. Ses
adversaires le raillent et le traitent de sultan des “enclaves européennes posées sur le littoral”. Mais le Sultan Moulay Abdelaziz, tenace, continue à résister et réussit à réunir une Mahalla pour combattre l’armée de son frère, autoproclamé sultan du Djihad.
Par une après-midi suffocante, un 19 août 1908, les deux armées se rencontrent à Tamelelt, une petite localité proche de Kelâat Sraghna.
La bataille ne dure pas plus d’une journée et le sultan Moulay
Abdelaziz est battu à plate couture par son frère. Cette dernière
défaite militaire devait sonner le glas du règne du jeune sultan.
D’ailleurs, toute l’élite marocaine ainsi que les Européens présents au
Maroc prennent acte de l’issue de la bataille. Mais, contre toute
attente, le sultan Moulay Abdelaziz ne s’avoue pas vaincu. Le lendemain
de sa défaite, il est à Casablanca et s’apprête, dans une dernière
tentative désespérée, de rejoindre Settat pour rassembler une nouvelle
armée.
Alfred G. Paul Martin, un officier-interprète français de l’armée d’Afrique, écrit à ce sujet : “Il (Abdelaziz) n’avait plus rien, il sollicita tout : de l’argent, des armes, des hommes”.
Une dernière tentative couronnée d’échec. Le sultan défait se réfugie
finalement à Tanger où il finira sa vie. Ironie de l’histoire, son frère
le sultan Moulay Hafid mourra, lui, en France où il a vécu en exil
après 1912.
Le 30 mars 1912, Moulay Hafid signa le traité de "protectorat" de Fez, qui consacrait officiellement l’occupation Française du Maroc par l’instauration d’un "Protectorat"
placé sous la direction du Commissaire Résident Général français,
pourvu des pouvoirs du gouvernement français. C’est au nom de ce pouvoir
que le maréchal Lyautey va détrôner Moulay Hafid qui a signé ce traité, pour désigner Moulay Youssef à sa place!
Le maréchal Lyautey entend ainsi renforcer sa monarchie coloniale et
la confectionner à sa guise! Le nouveau Sultan du Maroc ainsi que tous
ses héritiers alaouites qui l´ont suivi, jusqu´à Mohamed V ne font alors
que signer tout ce que prépare l´autorité de l´occupation.
Cette dépendance politique est encore en application dans le Royaume
du Maroc d’aujourd’hui. Pour le peuple marocain, le traité de
"Protectorat" était un acte de vente.
18 novembre 1927 Mort du Sultan Moulay Youssef, Les Français
imposent comme Sultan son 3ème fils Mohammed Ben Youssef, âgé de 17 ans,
jugé trop libertin et censé être plus larbin.
Le sultan Moulay Youssef qui a régné sur le Maroc de 1912 à 1927
avait rendu visite le 18 juillet 1926 au maréchal Lyautey dans sa
résidence à Thorey. Le futur Roi Mohammed V, ne manque jamais de venir
saluer le Maréchal lorsqu'il se déplace en France ou lors de ces visites
à la Station thermal de Vittel. En 1934, dernière visite du Sultan, il
est accompagné du jeune prince héritier, le futur Roi Hassan II.
Pour renforcer leur contrôle sur le Maroc, les autorités françaises
renversent le sultan Mohammed Ben Youssef, considéré comme trop
nationaliste et trop mou lors des émeutes de 1952. Cette décision est
supportée par El Glaoui, un riche entrepreneur
marocain, allié des Français, qui descend des collines vers Rabat à la
tête de cavaliers berbères. Le 20 août 1953, Mohammed Ben Youssef déchu,
est envoyé en exil en Corse, puis à Madagascar. Il est remplacé par
Mohammed Ben Moulay, un dirigeant âgé et faible que la population
considère comme un usurpateur. Car le Protectorat veillait et les
Français y ont exporté la règle de primogéniture qui avait, malgré
quelques bavures, fait merveille chez eux pour appesantir le pouvoir
royal et briser toute résistance populaire et aristocratique à l'État
fiscal qu'il voulait absolument puissant et personnel, reposant sur une
bourgeoisie avide qui deviendra une ruche d'essaims coloniaux et
expansionnistes!
La France par conséquent n'avait occupé et soi-disant restitué à
lui-même qu'un petit Maroc amoindri par l'impérialisme colonial.
L’histoire du Royaume du Maroc démontre que ce sont les sultans
alaouites, qui ont exploités pleinement les richesses du peuple
Marocain. Ils ont soumis les populations au colonialisme et ils ont
ouvertement et officiellement fait appel aux puissances coloniales pour
qu’ils soient protégés des révoltes du peuple marocain ou mieux encore
pour vaincre leurs querelles et guéguerre fratricides pour le maintien
du trône.
Les paysans Marocains n'avaient jamais accepté la présence alaouite,
et ils avaient que très de moyens de se défendre. Ils ont toujours
refusé l'établissement d'un système "monarchique"
tout à fait étranger et contraire à l'esprit de l'Islam. Les Alaouites
constamment repoussés useront de leurs malheureuses troupes égarées dans
une sale guerre en les envoyant à l'assaut des résistants pour tenter d'affirmer leur pouvoir personnel autocratique et illégitime.
Les paysans du peuple Marocain fermement motivées, ne rompront jamais
compte tenu du passé révolutionnaire du peuple marocain qui a des
antécédents résistants dans la mémoire collective comme l'extraordinaire
épopée de la République du Rif, sous la direction d'Abdelkrim El
Khattabi dans sa lutte contre l'Espagne et le France de 1921 à 1926.
Totalement falsifiée par la propagande mensongère du régime
dictatoriale stupide l'histoire du Royaume du Maroc contemporain demeure
méconnue des Marocains, au point de devenir un ensemble de grandes
énigmes et de nombres évènements importants de l’histoire du Royaume du
Maroc sont restés trop longtemps tabous par un régime du Makhzen féodal.
Le Maroc est celui de tous les paradoxes. Il est enlisé par une
tension sociale extrême (soulèvement du Rif, en 2017, plusieurs
centaines de manifestants ont été condamnés, pour certains à vingt ans
de prison ferme), un taux de chômage urbain de l’ordre de 40 pour cent
et des décennies d’absolutisme monarchique. Au point que se pose de
manière lancinante la question de son abdication en faveur de son fils,
âgé de 17 ans.
De surcroît, le royaume chérifien, un pays «patrimonialisé»
est au bord de l’apoplexie, pour reprendre l’expression la plus
courante en pareille situation, en proie à une ébullition permanente,
conséquence de l’autoritarisme du Makhzen, de l’arbitraire, du
népotisme et de la corruption qui y règne.
Dans l’histoire du Royaume du Maroc, les différents Sultans n’ont
rien apporté à la population, sauf la dépossession des richesses et
surtout l’humiliation de la femme Marocaine pour en avoir posséder des
dizaines, des centaines et même des milliers en vue de garnir leur
harem, cette attitude des Sultans ne peut que qualifier le régime du
Makhzen de féodal qui nie toute personnalité ou aspiration outre que
celle du Sultan.,
La grande faute du Marocain, c'est de ne pas accepter de mourir,
d'être fier de son origine, de son passé, de ses croyances etc. Dans cet
optique, nous sentons bien la haine et la hargne de ses figures de cire
du Makhzen qui s'arrogent le droit de ce qui doit être dit ou pas, de
ce qui est correct ou pas, de s'asseoir comme il se doit, et de répondre
toujours dans un langage déjà codé et rodé depuis des décennies, leurs
objectifs était de servir une puissance étrangère et de se gaver sur le
dos du peuple Marocain.