Quand la France sonnait le canon pour la fin du mois de Ramadhan ?
Le naufrage des Coranistes en période du Syâm !
Pour les musulmans, le Syâm a toujours été considéré comme un des cinq piliers de l’islam qu’ils observent strictement ainsi recommandé : « Un nombre compté de jours sauf si quelqu’un parmi vous est malade ou en voyage il pourra rattraper le même nombre de jours ultérieurement et ceux qui sont capables de jeûner (mais qui ne jeûnent pas) doivent se racheter en nourrissant un pauvre celui qui est volontaire pour le bien il lui sera compté mais jeûner est encore mieux si vous saviez » Coran 2.184
Ce qui nous permis de constater que l’importance donné au jeûne et le mois de Ramadan dans le Coran. Le Ramadan est un mois béni car c'est le mois durant lequel le Coran fut révélé. Par conséquent, ce mois est le moment idéal pour l'introspection, la dévotion envers Dieu, et le contrôle de soi. Sous plusieurs aspects, le mois de Ramadan est une sorte de mise au point de l’être.
Le mois de Ramadan est le neuvième mois du calendrier islamique qui est un calendrier lunaire. Un mois lunaire compte 29 ou 30 jours, qui est le temps que la lune met pour accomplir un tour de la Terre. Comme un mois lunaire est en moyenne un jour plus court qu'un mois solaire, une année lunaire dure environ 11 jours de moins qu'une année solaire. Ainsi, le mois de Ramadan commence 11 jours plus tôt chaque année. De cette manière le mois de Ramadan se déplace à travers les saisons, ce qui fournit des conditions égales pour les gens habitant dans différents endroits du monde.
Comme la lune continue d'orbiter autour de la Terre, elle commence à former un croissant. Le Coran recommande que le jeûne doit commencer quand nous sommes témoins du mois de Ramadan (2:185), et que le croissant reste un compteur visible pour mesurer le temps (2:189). Ainsi, le jeûne doit commencer à la première aube suivant le premier croissant.
Ceux qui affirment que le jeûne n’est pas obligatoire en déduisent que celui-ci est une question de choix étant donné que le verset précise que ceux qui sont capables de jeûner – mais sous-entendu ne jeûnent pas, doivent se racheter en nourrissant un ou plusieurs pauvres. Ceux qui se croient "les élus d'Allah" et les défenseurs du coran sont très probablement comme ceci :
2-170 : « Et quand on leur dit : Suivez ce qu'Allah a fait descendre, ils disent : « Non, mais nous suivrons les coutumes de nos ancêtres. » -
Attachés aux stupidités ancestrales qu'ils prennent pour science divine, ils feront, face aux versets qu'on leur mets sous le nez, tout sauf cela :
32-15 : Seuls croient en Nos versets ceux qui, lorsqu'on les leur rappelle, tombent en SOUJOUD (on y reviendra) et, par des louanges à leur Seigneur, célèbrent Sa gloire et ne s'enflent pas d'orgueil.
Car ils ont pris pour maîtres en religion, des types comme ceci :
31-6 : Et, parmi les hommes, il en est qui acquièrent discours/Hadiths futiles, par ignorance, pour égarer hors du chemin d'Allah et le prendre à la légère. Ceux-là subiront un châtiment/bannissement avilissant.
31-7:Et quand on lui récite Nos versets, il tourne le dos avec orgueil, comme s'il ne les avait point entendus, comme s'il y avait les oreilles bouchées. Fais-lui donc l'annonce d'un châtiment/bannissement douloureux.
Une interprétation affirmée par des commentateurs tel qu’Ibn el-Kathir (1301-1373) : « Quant à celui qui est en bonne santé et qui est capable de jeûner, il avait le choix de jeûner ou de manger. S’il voulait il jeûnait et s’il voulait il mangeait et rattrapait en nourrissant un pauvre chaque jour s’il pouvait nourrir plus de pauvres c’était encore meilleur … »
Cependant, le jeûne est également cité dans le verset 185 de la même sourate qui prend un ton plus impératif et constitue ainsi la preuve que le jeûne est une obligation : « (…) celui qui parmi vous est présent en ce mois qu’il le jeûne le malade et le voyageur rattraperont leurs jours ultérieurement (…) ».
La définition coranique est on ne peut plus claire.
Cependant, ceux qui affirment avec certitude que le jeûne n’est pas obligatoire ne sont pas dans cet état d’esprit. Ils appartiennent à l’école coraniste qui ne reconnaît que le Coran comme source de savoir et de législation dans le domaine religieux. Ils prônent l’idée que tous les problèmes que rencontrent les musulmans au sujet de leur religion n’ont rien à voir avec l’islam, mais découlent uniquement d’une interprétation erronée des textes coraniques.
Parmi les « coranistes », certains se distinguent en affirmant que le Coran, donc pour eux l’islam, porte en lui non seulement toutes les solutions aux questions qui se posent, mais aussi celles permettant aux musulmans d’entrer dans l’ère de la modernité.
C’est la position coranistes dont l’objectif est de démontrer que les musulmans n’ont pas besoin de chercher des solutions à leurs problèmes en dehors de l’islam, ni de séparer la politique de la religion comme l’a fait l’Occident pour évoluer. L’évolution et la modernisation des musulmans se feront au sein de l’islam et par l’islam. Pour eux, le Coran, avant que les commentateurs ne corrompent son discours, portait en lui toutes les valeurs modernes. Ainsi, concernant le jeûne, ils affirment que le fait qu’il ne soit pas une obligation, comme le prouvent les textes, permettraient aux musulmans de l’annuler.
Pour prouver le bien-fondé de leur position, ces modernistes islamiques, s’adonnent à un jeu de rhétorique et d’acrobatie intellectuelle qui séduit un grand nombre de musulmans rejetant le traditionalisme ou épris de modernité. Néanmoins, cela ne règle en rien les problèmes qui se posent en islam en ce début de XXIe siècle. Leur discours est non seulement fragile devant les traditionalistes, ils créent une situation d’interprétation contre interprétation, mais peine également à tenir sur le plan de la cohérence. Il suscite ainsi des polémiques interminables, stériles et sans aucun intérêt pratique pour les musulmans.
A quoi cela sert-il de rejeter les hadiths et de prétendre ne suivre que le coran si c’est pour perdre tout contact avec la réalité de la signification du coran et détruire tous les fondamentaux du rituel musulman? Les coranistes ne font que créer une nouvelle religion d’égarés. Non content d’avoir perdu tout contact avec l’islam, certains d’entre eux cherchent en plus à égarer les musulmans sincères qui quittent l’islam traditionnel corrompu
Il est courant de voir très souvent des révisionnistes, prétendre que le calendrier islamique ne peut être lunaire en raison de la signification du mot ramadan et de la racine « ramida », qui signifie « être brûlé », ou « écorché par le soleil ». Sans étudier le contexte coranique dans son ensemble qui est pourtant limpide, ces derniers concluent que le mois de ramadan est le mois d’intense chaleur chaque année, et en déduisent que le calendrier islamique est donc solaire et non lunaire. Une fois de plus, ils sont dans un égarement évident
Mais au-delà du ridicule de séries des coranistes éclairée par petits bouts à partir de sites islamophobes, selon le comportement de certains connaisseurs en islam, qui s’érigent en croyants et défenseurs de l’islam est tout aussi significatif par de tissu de mensonges qu’ils produisent à l’image de la secte des Témoins de Jéhovah pour le christianisme.
Avec ces gens-là car la seule chose qui compte pour eux et qu’il n’était nullement nécessaire de savoir ce que racontait le verset d’avant et celui d’après ou même le verset en question lu en entier pour répondre à un penseur à la mode. Il suffisait simplement de savoir que pour chaque verset »odieux« du coran, il y a avait toujours un contexte avec des versets avant et après qui remettait le verset dans un cadre plus rationnel. Toujours.
Quand les sunnites disent que le Coran est complet, cela ne veut pas dire qu'il contient tout avec les moindres détails, mais Allah y dit clairement
"Il y a certes un bon exemple en la personne du Messager..."
C'est donc une ordonnance claire à suivre la Sunna du Messager, comme l'ont toujours fait les générations du passé. Dans la transmission des Hadiths, et l'interprétation des chouyoukhs,
Peux-t-on imaginer comment pratiquer la Religion correctement. Pourtant à sa première lecture du Coran, le croyant comprendra tout cela.
"Allah a très certainement fait une faveur aux croyants lorsqu'Il a envoyé chez eux un messager de parmi eux-mêmes, qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils fussent auparavant dans un égarement évident. »
Les missions du Prophète Mohamed, (ﷺ), comme je n'ai cessé de le rappeler à travers les différents topics, c'est de leur récite, bien sûr, les versets coraniques mais aussi de purifier les humains, de leur enseigner le Livre et la Sagesse…
Tout cela ne laisse plus aucune chance aux coranistes car c'est le Coran lui-même qui reconnaît tout cela a l'ultime prophète et confirme l'existence formelle de la Sunna vénérée.
Nous lisons également le verset 63 de la sourate anNnour
« Que ceux qui s’opposent à son ordre prennent garde qu'une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux. »
Cela constitue clairement une menace divine contre tous ceux qui s'opposeraient aux explications prophétiques pour opter a des interprétations hasardeuses.
Comment ces gens-là qu'on appelle couramment les coranistes peuvent-ils être de vrais partisans du Coran lui-même puisque le Coran a déclaré dans près d'une centaine de versets que l’obéissance au Messager (ﷺ) est totalement obligatoire et a enseigné que l’obéissance au Messager résulte de l’obéissance à Allah. À ce propos, le Très Haut dit
« Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. Et quiconque tourne le dos... Nous ne t’avons pas envoyé à eux comme gardien. » (Coran, 4 : 80).
On voit clairement que c'est justement le Coran dont se réclament ces coranistes qui les juge dépourvus de toute foi car pour la lettre divine celui qui refuse d’obéir au Messager (ﷺ) et n’accepte pas son jugement clair dans la Sunna n'a pas de place en l'Islam:
«Non!... Par ton Seigneur! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu'ils se soumettent complètement (à ta sentence). » (Coran, 4 : 65).
Donc pour conclure je reprends la parole d'Omar Ibn Abd Al Aziz :
«Si tu en es capable, soit un savant, si tu ne peux pas soit alors un étudiant, si tu ne peux pas alors aimes-les, si tu ne peux pas ne les détestes pas »
Malgré cela, la propagande faite par les quelques Coranistes a été et est telle que si un référendum était organisé pour proposer aux adhérents de se libérer de cette secte. la majorité d'entre quitteront au plus vite. Rien de bien venant avec ces gens apportant autre mentalité et régression.
Au-delà des coranistes clameurs incohérentes habituelles de la fachophère se profilent des vraies questions qui nous touchent tous. Il y a donc bien un environnement qui crée ces monstruosités et l'histoire nous renseigne, une culture du dénigrement, un désenchantement religieux et culturel, une relativisation de tout.
Les coranistes sont lourdement incohérents?