L’accord franco-algérien sur l'immigration au menu de la niche des parlementaires français serait un fantasme d’extrême droite pour expliquer tout ce qui va mal. Cette trouvaille concoctée dans les laboratoires de l’extrémisme reste toujours dans le seul but de nuire à l’Algérie et essayer d’en faire un ennemi à abattre, eut prôné la remise en cause de l'accord avec une dénonciation, par les autorités françaises, de l'accord franco-algérien de 1968, par des personnes malades et tordues qui ne devraient même pas être à l’Assemblée. Une fois de plus nous sommes (Algériens) devant le énième pétard symbolique mouillé de cette Assemblée chaotique qui devrait au moins arrêter de se payer de mots et assumer le réel, car comprendre et s’agiter ne n’est pas de la politique, il y a toujours une nuance élémentaire entre débiter du bal-bla et exposer une pensée extrémiste.
En dépit de la malhonnêteté intellectuelle de ces sinistres parlementaires, en fait un véritable cocktail de mauvaise foi, de mensonges, de lâcheté, qui vire à l'abjection puisque la proposition de résolution a été repoussée, avec 151 voix contre et 114. Fort heureusement la réaction, bien qu'elle ait trop tardée s'est produite c'est parce qu'une partie de la société française semble se convertir à l'hédonisme occidental ce qui lui est arrivé.
Ces accords prévoyaient notamment les mesures suivantes :
1. Le regroupement familial : Les travailleurs algériens résidant en France étaient autorisés à faire venir leur conjoint et leurs enfants, dans le cadre du regroupement familial.
2. Le statut des travailleurs : Les travailleurs algériens en France bénéficiaient d'une certaine protection sociale et de droits similaires à ceux des travailleurs français, notamment en ce qui concerne le salaire, les conditions de travail et l'accès à certains avantages sociaux.
3. Ces accords prévoient une liberté totale de circulation et d’installation des Algériens en France. Ils stipulent en effet que sauf décision de justice, tout Algérien muni d'une carte d'identité est libre de circuler entre l'Algérie et la France et que les ressortissants algériens résidant en France, et particulièrement les travailleurs, auront les mêmes droits que les nationaux français, à l'exception des droits politiques.
Il convient de noter que les accords de 1968 ont été complétés et modifiés par d'autres accords ultérieurs, tels que les accords bilatéraux de 1972 et les accords de 1988, qui ont apporté des ajustements et des évolutions au système de gestion de l'immigration des Algériens qui résident déjà en France ou qui s’y rendent par le canal de l’Office national de la main-d’œuvre, dans le cadre d’un contingent pluriannuel déterminé d’un commun accord, et à assurer la libre circulation des ressortissants algériens se rendant en France sans intention d’y exercer une activité professionnelle salariée.
Cependant, à mon sens, les relations avec la France défient toute logique apparente, sont illisibles, incompréhensibles, et toujours nuisibles à notre pays, sur fonds d'illusions et de masochisme, comme si nous nourrissions nous-mêmes notre cancer.
Il est vrai que les accords franco-algériens sur l'immigration de 1968 ont été critiqués pour leur impact inégal sur les droits des travailleurs algériens en France. La partie algérienne a été lésée dans ces accords, tandis que la partie française a bénéficié davantage. Cet accord établissait l’obligation pour les Algériens de présenter un passeport aux frontières, mais sans la contrainte d’un visa. Un titre de séjour particulier était créé portant le nom de certificat de résidence.
La mise en œuvre de la libre circulation des personnes et des biens, telle que stipulée dans les accords d'Évian, a été confrontée à des difficultés et des obstacles. La partie française est à critiquée pour ne pas avoir pleinement respecté les dispositions relatives à la libre circulation, notamment en ce qui concerne les Algériens vivant en France et il ne me semble pas que les Français aient vraiment respecté leur partie de cet accord. Dès 1962, la France n’a pas respecté les accords d’Évian et les garanties prévues pour les Algériens. Dès lors, elle est mal placée avec ses sociétés de pensée, et ses laboratoires d’idées pour donner des leçons.
Cependant, les défis persistants ont conduit à des désaccords et à des difficultés dans la pleine mise en œuvre de la libre circulation telle que prévue dans les accords d'Évian, surtout que les autorités algériennes paraissent préoccupées par le reste des Algériens, les étudiants surtout, qui ne bénéficient pas des mêmes règles dérogatoires contenues dans l’accord franco-algérien.
Sans compter que pour la majorité des Algériens, les demandes de visas sont en soi très humiliantes car elles comportent une intrusion insupportable dans la vie privée. On vérifie tout, on jauge et on voit tous les demandeurs comme des sans-papiers potentiels.
Il y a énormément de refus de visas et le plus souvent, ils sont arbitraires aux motifs obtus.
Demander une révision par l’Algérie si elle le souhaite et quand elle le jugera opportun dans un cadre bilatéral assaini. C’est pourtant un sujet essentiel et brûlant qui demande un dialogue généreux et sincère, bien difficile à supporter après 60 ans de mensonges et de rancunes de la partie française.
La France avec une bureaucratie obèse, une compétitivité à la dérive, une éducation nationale gonflée et négative, un système de santé en déroute, une dette abyssale, un pays manœuvré par l’extrême gauche et l’extrême droite, sans aucune volonté de réduire l’horreur et la condamnation que provoque cette animosité, le désir de s’innocenter et de jeter l’opprobre sur l’étranger ici, c'est l’Algérien, tous ces facteurs conduisent à rejeter la faute du ressentiment sur les victimes. Le raciste est conscient de sa cruauté, mais il en place le blâme sur sa victime.
Ainsi donc, je dois dire bravo aux Français de souche, ayant Vercingétorix comme ancêtre (comme Zemmour), mais presque tous issus de l'immigration. Dans les médias, certains se prennent pour Napoléon, mais ils sont plus nombreux à se croire de souche, de qui, de quoi et depuis quand ?